Activités de Robert Allie

Il y avait bien longtemps que j’avais lu un Kathy Reichs. C’est comme de vieilles pantoufles, c’est tellement bon, la langue (excellente traduction), le ton, le dosage de la vie personnelle de Tempérance Brennan et de l’enquête. Dans «Substance secrète», 14e roman du genre, dès les premières pages l'action débute avec la découverte d'un baril contenant un cadavre dans un dépotoir à Charlotte en Caroline du Nord. Ce dépotoir se trouve derrière un circuit de NASCAR le Charlotte Motor Speedway. Voilà pourquoi ce roman existe aussi sous le titre «Circuit mortel». Ça permet également à Reichs de nous parler des courses et des pilotes de NASCAR. En plus, nous sommes en pleine fièvre de championnat de courses. Le corps n'est pas encore identifié que le FBI s’en mêle à cause de la substance secrète (la ricine) et de la présence d’un groupuscule d’extrême droite du genre suprématiste. Est-ce qu’il y a un lien avec la disparition, en 1998, de Cindi Gamble et de son amant Cale Lovette présumément engagé dans un groupe du genre. La médecin légiste Brennan aidée de Galimore, un ancien flic maintenant chef de la sécurité du circuit de course, vont tout mettre en œuvre, aux risques de leurs vies, pour trouver le coupable.

J'ai lu avec grand plaisir «Maïmaï» (2018) de Aki Shimazaki. Je ne connaissais pas cette auteure (autrice) d'origine japonaise qui habite au Québec depuis 1991. Elle a décidé d'écrire ses romans en français, merci, madame! Mme Shimazaki a maintenant 17 romans à son actif. Fait curieux, elle rédige des cycles de 5 romans. Le roman que je viens de terminer s'inscrit dans le 3e cycle intitulé «L'ombre du chardon». Au premier contact avec le livre, j'avais un sourire parce que dans ma tête «maï maï» c'est une expression d'étonnement de ma grand-mère. De plus, dès la première page on lit «Un escargot rampe sur une feuille de physalis. Les tentacules sortis, il se dirige vers la tige d'où pendent des fruits dont les enveloppes sont vertes...» J'étais étonné d'y voir déjà l'image qui apparaît sur la couverture du roman. Ce n'est pas courant de pouvoir faire un lien si rapidement (quand il y en a un) entre la couverture d’un roman et un aspect de l'histoire... Ce n'est que quelques pages plus loin que j'apprends que «Maïmaï» c'est un escargot en japonais (en passant le physalis, c'est ce qu'au Québec on appelle une cerise de terre. Pour l'anecdote, mon père adorait les cerises de terre.). Malgré que ce roman fasse partie d'un cycle, c'est vrai que le livre est «autonome». Les romans d'un cycle abordent l'histoire d'un autre angle en mettant de l'avant un personnage différent. Dans «Maïmaï», c'est Tarô, 26 ans, jeune homme sourd-muet et métis (half) qui nous racontent l'histoire qui se déroule sur tout au plus deux semaines. Il y est donc question en quelque sorte du quotidien de Tarô. Le tout débute par l'annonce de la mort de sa mère Mitsuko et tout ce qui s'en suit. À cela s'ajoute la vie amoureuse de Tarô qui se déroule, disons à une vitesse vertigineuse. Il met fin à sa relation avec Mina qui est mannequin comme lui puis il envisage de se marier avec Hanako, une amie d'enfance. Mais avec la mort de sa mère, il apprend qu'elle a déjà mené une double vie (libraire/escorte) et que ses origines ne sont peut-être pas aussi claires que ce que sa mère lui avait raconté. C'est ainsi que derrière une trame narrative plutôt calme et discrète se cache un grand drame... À la lecture de ce roman, j'ai pensé Kim Thuy pour cet usage de la langue française de façon limpide, sensible. Cette recherche du bon mot pour ne pas en écrire trop! J'adopte cette auteure. Je vais très certainement lire d'autres de ses romans prochainement et je l'espère, avec le même enthousiasme.

Un autre bonne aventure de l'enquêtrice Maud Graham, «Indésirables» (2003, La courte échelle, 380p.) de Chrystine Brouillet, l'histoire tourne cette fois autour du thème de l'intimidation en milieu scolaire. Un policier véreux imagine des plans pour tuer sa femme enseignante afin d'hériter de ses millions et de s'enfuir avec sa maîtresse belle comme une déesse... un scénario classique me direz-vous. Oui, peut-être, mais tout au long du roman Brouillet nous décrit le profond malheur de Pascal, cette âme perdue que tous les étudiants rejettent et que même ses profs ne comprennent pas. Alors, pourquoi ne pas l'utiliser pour le pousser à tuer sa femme qui lui enseigne... Comme d'habitude, c'est bien écrit, juste assez tordu, des repaires que l'on connaît, un très bon roman.

J'ai terminé la lecture de «Ils ont couru l'Amérique» (2014) de Serge Bouchard et M.-C. Lévesque, le Tome 2 de la série «De remarquables oubliés» toujours inspirée de l'émission radiophonique du même nom diffusé à Radio-Canada de 2005 à 2009. Je crois que tous les récits des différents personnages sont disponibles sur OHdio. D'ailleurs en intro de ce Tome 2, les auteurs nous annoncent un Tome 3 à venir qui aurait pu s'intituler «Ils ont perdu l'Amérique» et qui nous aurait présenté certains personnages importants issus des Premières Nations. Malheureusement, ce bouquin ne verra pas le jour, par contre les récits de la vie de ces personnages sont disponibles. À la différence du Tome 1, j'ai rencontré ici quelques personnages que je connaissais déjà notamment après avoir lu «Le rêve de Champlain» ou encore «Les crépuscules de la Yellowstone». Par contre, les récits entourant ces quatorze coureurs des bois ont eu tout le loisir de m'émerveiller et de m'étonner. Je suis encore surpris de voir à quel point les francophones d'Amérique (les french canadian) ont contribué à façonner le continent nord-américain. Oui, ils l'ont fait beaucoup via la traite des fourrures, mais au fil du temps leur implication est souvent allée plus loin et il est possible d'en trouver la trace un peu partout en Amérique. D'ailleurs on dirait bien que les Américains ont été plus prompts à conserver les vestiges de cette époque (1800-1900) que nous avons pu le faire au Québec. La place qu'ont occupée les marchands russes sur la côte ouest est aussi fascinante, peut-être un aspect à creuser davantage. Dans leur histoire, plusieurs de ces personnages et leurs acolytes ont vu leur nom et des lieux être traduits vers l'anglais, mais j'ai souri en constatant qu'il y en a eu aussi qui ayant vécu au Nouveau-Mexique ont traduit leur nom en espagnol et qu'il y a aujourd'hui de la descendance de québécois au Mexique... Un livre de presque 500 pages à lire (ou à écouter) en petite bouchée pour en apprendre davantage au sujet de notre histoire et de l'histoire de l'Amérique du Nord.

Ma lecture de «Nous étions le sel de la mer» (2014, VLB éditeur, 350 pages) de Roxanne Bouchard m'a beaucoup plu. Il s'agit de la première aventure où Bouchard met en vedette son enquêteur Joaquin Moralès. Déjà c'est intéressant de mettre de l'avant un policier mexicain qui a épousé une Québécoise. Le roman se déroule à Caplan, un village situé entre Carleton et Paspébiac. Une jeune et jolie touriste du nom de Catherine Day s'y trouve. Elle demande à droite et à gauche si quelqu'un connaît Marie Garant. Cette question soulève un malaise dans le village, mais voilà que Vital Bujold remonte dans ses filets le corps de Marie Garant. C'est là que l’enquêteur montréalais Joaquin Moralès entre en scène puisqu'il a nouvellement été muté en Gaspésie. L’enquête sur la mort de Marie Garant bouleverse le village et ses habitants. Moralès étant déstabilisées par les agissements de son épouse, il voit les faits le diriger dans une seule direction, les interrogatoires ressemblent à des histoires de pêche, les indices se transforment en potins... On apprend alors que Marie Garant est la mère de Catherine Day qui venait en Gaspésie pour la voir... « Les hommes l’ont repêché dans un filet. La scène du crime, enquêteur Moralès, c’est la mer. » L'écriture de ce roman policier est différente. Il y a plus de poésie. La mer et les bateaux y sont presque des personnages. On sent le respect de l'auteur pour ses personnages (il semble que certains soient véridiques) et leur environnement. Par contre, j'ai été agacé par les tics ou manies de ces mêmes personnages. Plusieurs commencent toujours leurs interventions par la même phrase genre «J'm'en va vous dire...», «Va falloir que je vous dise...» ou encore «Saint-ciboire de câlisse...». On comprend que le procédé permet d'éviter de les nommer à chaque fois. Il n’en demeure pas moins, que le lecteur s'attache aux personnages du village autant qu'il s'intéresse à l'enquête qui ma foi, est presque secondaire. J’ai hâte de voir où nous mènera la prochaine aventure de Joaquin Moralès.

J'ai complété dernièrement la lecture de «Oiseaux, merveilleux oiseaux - Les dialogues du ciel et de la vie» (1998) de Hubert Reeves (89 ans maintenant). Je connais l'auteur pour son talent de vulgarisateur scientifique, il a plus d'une trentaine d'ouvrages à son actif et je m'intéresse aux oiseaux, d'où le choix de ce bouquin. Légère déception, le titre est quelque peu trompeur, il n'est pas tellement question des oiseaux...Il s'agit plutôt d'une Xe façons d'aborder la création du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui. Bien sûr, Reeves adore les oiseaux, d'autant qu'il est maintenant plus écologiste qu'astrophysicien. Néanmoins, il utilise les oiseaux pour poser des questions qui lui permettent de nous exposer l'origine des «ferments du levain cosmique». Comment des êtres aussi complexes que les oiseaux ont-ils pu apparaître sur terre? Comment ces mêmes oiseaux trouvent-ils leur chemin au moment de la migration? C'est à partir de ce genre de questions qu'il aura recours à l’astronomie, à la physique, à la chimie et à la biologie pour tenter de nous expliquer les «ferments» de cette évolution à partir du Big Bang (13,7 milliards d'années) jusqu’à la complexité des premiers mammifères (160 millions d’années). Ainsi tout au long des six chapitres, Reeves nous fera état des différents éléments qui interviennent dans la croissance de la complexité issue d'une interaction fructueuse entre l'infiniment grand (planètes, étoiles, galaxies, Univers) et l'infiniment petit (molécules, atomes, nucléons, quarks, supercordes). Parmi tous les phénomènes dont il est question dans son exposé, j'ai été impressionné par l'importance du rôle des impacts météoriques. La migration des oiseaux est associée aux saisons et les saisons existent parce que la Terre présente une inclinaison de 23 degrés entre son axe polaire et l'axe de son orbite autour du Soleil et cette inclinaison est due à l'impact d'un gigantesque météorite... L'existence de la Lune est le résultat du rassemblement par gravitation des débris d'un astéroïde (le stade avant la météorite) qui a aussi heurté la Terre... La (quasi) disparition des dinosaures est le résultat de la chute sur Terre du météorite de Chixculub au sud du Mexique, il y a 65 millions d'années... En ce qui concerne les techniques d'orientation utilisées par les oiseaux lors de la migration, Reeves fait état de l'importance du Soleil, des étoiles, du magnétisme, de «la mémoire des lieux» et de l'apprentissage. Les oiseaux et probablement tous les êtres vivants qui migrent annuellement utilisent une ou plusieurs de ces techniques combiné aux grandes capacités de leurs sens. Si vous vous intéressez à la cosmologie, cet essai pourrait vous intéresser, mais il serait préférable de choisir une lecture plus récente puisqu'il y a des découvertes presque tous les ans...

Un autre roman policier de terminé, «Le chirurgien» (2002) de Tess Gerritsen, une auteur que je ne connaissais pas avant de lire ce roman. Le hasard fait parfois bien les choses puisqu'il s'agit d'un excellent thriller. Gerritsen était médecin avant de se mettre à l'écriture pendant son congé de maternité... Elle écrit que des Best-Sellers depuis. «Le chirurgien» est le premier de sa série de romans mettant en vedette la détective Jane Rizzoli et la médecin légiste Maura Isles. Une série télévisée «Rizzoli & Isles» est inspirée de ces romans. Ce roman est vraiment dérangeant parce que le meurtrier est vraiment hors du commun. De jeunes femmes sont retrouvées à leur domicile, à Boston, après avoir été torturées et égorgées. Il s'agit presque du même modus operandi que les meurtres d'un tueur en série qui avait sévi en Géorgie trois ans auparavant, mais celui-ci avait été tué par sa dernière victime avant qu'il ne termine son oeuvre meurtrière. Le docteur Cordell, la dernière victime, a refait sa vie à Boston... Les inspecteurs de la criminelle Jane Rizzoli et Thomas Moore vont rapidement faire le lien avec le Dr Cordell et l'interroger au sujet de cet événement qu'elle cherchait à oublier. Il s'en suit une série de revirements de situation qui vous tiennent sur le bout de votre fauteuil et qui vous font tourner les pages une après l'autre... Les indices s'accumulent lentement, ainsi que les fausses pistes, les suspects probables, les erreurs... Finalement, après un travail minutieux de révision des drames précédents, les enquêteurs identifient le «chirurgien», mais où se cache-t-il?

Après avoir écouté la lettre d'amour aux aînées de David Goudreault à l’émission Bonsoir Bonsoir, je vous glisse quelques mots au sujet de «C'est le coeur qui meurt en dernier» (2013) de Robert Lalonde. C'est un court récit, moins de 200 pages, que vous lirez avec intérêt et beaucoup d'émotions. L'auteur nous raconte ce qu'il sait de sa mère maintenant âgée, ce qu'elle s'est permis de lui raconter en fait. Il décrit sa relation avec elle, relation qui change avec les jours, les mois qui passent. Ce qui est bouleversant, c'est de constater en écoutant sa mère que cette femme a réalisé ce qu'on lui demandait de faire de sa vie... et non ce qu'elle aurait voulu en faire. Combien de femmes, tout de même heureuses, ont l'impression d'avoir été emportées dans ce genre de tourbillon!

Voilà, je viens de terminer «Le fond de l'enfer» (2004), officiellement la deuxième enquête de John Rebus, l'enquêteur à succès de Ian Rankin. Tout d'abord on notera que la traduction du titre est plutôt bizarre puisque le titre anglais est «Hide and Seek» (1990), il n'y a pas de lien évident avec le récit. Par contre, c'est typique de l'humour de Rankin puisque le chef du club secret se nomme Hyde (hide), le comparse du Dr Jekyll... D'ailleurs un des enquêteurs se nomme Holmes et le superintendant de la police se nomme Watson.... Tout commence lorsqu'un jeune toxicomane, Ronnie, est retrouvé mort dans un squat à Édimbourg. Il serait mort d'une overdose puisqu'un sac héroïne pur a été retrouvé près du corps. De plus, la façon dont le cadavre est disposé, les bougies qui l'encerclent et les symboles peints sur le mur laissent croire qu'il s'agit possiblement d'un rituel satanique. Toutefois, il a eu le temps de prévenir Tracy, une amie, qu'on allait l'assassiner... L'inspecteur John Rebus se demande quel sens donner à cette mise en scène. Ça lui semble trop beau pour être vrai... Rapidement il sait que Ronnie avait raison, les examens toxicologiques démontrent que de la mort-aux-rats a été mélangée à l'héroïne qu'il se serait injectée, ce qui a provoqué sa mort. Il apprend que Ronnie aimait prendre des photos originales d'Édimbourg, mais son appareil photo a disparu... Des photos prises par Ronnie deviennent un enjeu... Dans le cadre de la mise sur pied d'une campagne antidrogue, le superintendant Watson a invité John Rebus à déjeuner dans un restaurant chic de la ville. Il y fait la connaissance de quelques notables biens en vus, dont James Carew, qui dirige une agence immobilière, Finlay Andrews, qui possède un établissement de jeu, Malcom Lanyon, un avocat et Tommy McCall, un entrepreneur prospère. Une bonne partie de l'intrigue vise à cerner qu'elles pourraient être les liens entre la mort du jeune Ronnie et ces hommes d'affaires... Bien sûr on l'apprendra et j'avais vraiment l'impression d'avoir vu ce scénario quelque part dans un des multiples films policiers que j'ai vus... Fait notable, il s'agit du deuxième roman de Rankin où personne n'est véritablement condamné parce qu'il y a trop de «personnalités» d'impliquées.

Chrystine Brouillet n'a pas besoin de présentation. J'ai lu «Double disparition» paru en 2011 aux éditions de la courte échelle. En principe, il s'agit d'une enquête de la détective Maud Graham, mais je suis resté sur l'impression que la détective n'enquêtait pas beaucoup dans cette histoire. C'est peut-être un effet de la qualité de l'écriture ou encore de l'enchevêtrement de la vie familiale et professionnelle. C'est un roman policier intéressant notamment parce qu'il n'y a pas ici de scène sanglante ou de torture à proprement parler. Cependant, c'est votre imagination qui le rendra effrayant puisqu'il s'agit d'un thriller psychologique impliquant des enlèvements d'enfants, de la pédophilie et de l'inceste... Ce n'est pas rigolo! Un autre très bon roman de madame Brouillet, c'est à lire.

Je viens de terminer la lecture de «L'Orphéon - Crématorium circus» de Roxanne Bouchard. Pour tout vous dire, je voulais plutôt lire «Nous étions le sel de la mer», la première enquête du sergent Joaquin Moralès, aussi de Roxanne B., mais dans les livres d'occasion on n'a pas toujours le choix... Je ne l'ai pas regretté, j'ai apprécié ce bouquin, c'est rafraîchissant, amusant et bien écrit. C'est fou comme la différence est grande entre un auteur québécois et une traduction... on dirait qu'il y a une barrière de moins. Il faut savoir que cette histoire s'inscrit dans le projet de «L'Orphéon». Ici, «L'Orphéon» est un édifice à bureaux dont les cinq étages sont respectivement peuplés par les personnages de cinq auteurs différents. On retrouvera dans la même série, Patrick Senécal avec «Quinze minutes» au 1er étage, Véronique Marcotte avec «Coïts» au 2e étage, Geneviève Jannelle avec «Odorama» au 3e étage, l'histoire de Roxanne B. est en lien avec le 4e étage et Stéphane Dompierre avec le titre «Corax» se trouve au 5e étage. Les personnages des différents romans apparaissent sous la forme de caméo à l'intérieur des histoires se déroulant sur chacun des étages. Après, avoir habillement mis en place le personnage principal de l'histoire. L'auteur nous apprend que quelque chose a mal tourné dans le tir de l'Homme Canon au Cirque Flagada Circus. L'accident présumé a tué le Cracheur de Feu, envoyer la Contorsionniste aux soins intensifs et le Clown a fait un arrêt cardiaque. Un des propriétaires du Phénix crématorium, qui se trouve au quatrième étage de l'Orphéon, propose au directeur du cirque de préparer une fabuleuse cérémonie crématoire... dont le prix sera à la hauteur de sa satisfaction! Je vous dirais que nous sommes au coeur d'une sorte de «drame comique». Dés le début, j'ai apprécié le ton humoristique voir satirique notamment à l'égard des gens qui «étale» leur culture. Par exemple, quand le père qui indique à son fils qu'une bonne ligne pour intervenir dans une conversation autour d'une oeuvre, c'est de dire que «tu apprécies ce qui est moderne et authentique», l'art de faire semblant!