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Histoires à dormir dehors

Par Jonathan B. Roy
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Après avoir vu et entendu l'auteur à la télé, j'étais curieuse de le lire. Un magnifique découverte, un univers qui m'est inconnu, mais que l'auteur partage avec passion. De courts chapitres qui se lisent facilement et qui m'ont fait voyager, les photos sont très belles. Je commence le deuxième sous peu et j'ai bien hâte.

Fiesta santé

Par Alexandra Diaz
(4,0)
2 personnes apprécient ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Encore un autre livre de cuisine qui m’a fait de l’œil à la bibliothèque municipale : Alexandra Diaz, journaliste culturelle et animatrice, a concocté sa bible santé et mieux-être avec des recettes faciles d’exécution, végétales pour la plupart. Des photos léchées des plats agrémentent le tout, en plus de ses trucs personnels pour bouger davantage. Joggeuse assumée depuis quelques années, elle fait l’éloge de la course à pied et de son parcours d’apprentissage au quotidien. Discipline et persévérance sont les clés pour parvenir à un certain degré de confort et de plaisir; elle nous en livre les secrets. J’ai pris note de ses idées d’eaux aromatisées, de marinades et de sauces. Le reste ne révolutionne pas le genre, ce qui n’empêche pas de savourer ce livre haut en couleurs en plus de saluer la détermination d’une femme engagée dans sa discipline sportive et qui arrive à l’intégrer dans sa vie de tous les jours.

Quartier lointain T.1 : Quartier lointain, Vol. 1

Par Jirô Taniguchi
(4,0)
3 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Un ami m'a chaudement recommandé de lire Taniguchi. À l'époque, j'ai dévoré Le sommet des dieux, et j'ai été vraiment impressionné par une adaptation d'un texte de Jack London. Je me lance avec cette série. Je commence à peine. Le format me plaît. Les dessins sont magnifiques, mais je suis encore frappé par la qualité du récit. Ça promet.

La ballade de Black Tom

Par Victor D. LaValle
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
J'ai eu envie de lire ce livre dès que j'ai eu connaissance de son existence. L'auteur s'inspire d'une nouvelle de Lovecraft, un texte où pointent des lignes xénophobes, mais en renversant le point de vue. On est à Harlem dans les années 1920. C'est tendu. J'en suis à la moitié, et ça fonctionne. La suite promet de basculer sur une pente occulte.

Miss biblio en fait trop

Par Chantal Brodeur
(4,0)
2 personnes apprécient ce livre
3 commentaires au sujet de ce livre
J'ai choisi ce livre principalement parce que je me suis reconnue dans ce personnage de bibliothécaire stressée. Lucie est pleine de bonne volonté et voit grand, mais elle ne peut s'empêcher de se mettre le poids du monde sur ses épaules. Heureusement elle a le support de ses ami-es pour la faire revenir sur terre. Bien qu'elle mentionne être un cordonnier mal chaussé et que son stress coïncide avec une pause de bibliothérapie, les références culturelles et textuelles sont présentes tout au long du livre, guidant à la fois notre lecture et l’héroïne, ce que j'ai beaucoup apprécié.

Twilight

Par Stephenie Meyer
(3,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Avertissement: Ce roman Jeune adulte contient de la glorification de relation toxique. Autant être directe: c'est l'une des saga que j'ai détesté le plus. Cette critique concerne les quatre tomes. Sortir de cette longue lecture, c'est un peu comme émerger d'un cauchemars, rendu flou par le réveil. C'était horrible, mais on en perd des bouts. Une chose demeure: c'était un condensé majeur de relation toxique et vide entre une dépendante affective dénuée de personnalité et deux mâles alphas d'espèces différentes, qui visiblement n'ont rien de mieux faire que de se battre pour la "p'tit nouvelle de l'école secondaire". D'abord, je dois dire que cette histoire est beaucoup, mais alors beaucoup trop longue pour une histoire aussi simpliste: "Il était une fois j'ai marié un vampire ( pour le baiser)". Ensuite, je n'ai pas trouvé d'intérêt à lire l'histoire mélodramatique d'une ado pas très futée qui, comble de hasard, se retrouve être l'élue du cœur d'un homme de 100 ans son ainé. Vraiment? Cent ans et toujours célibataire? Et pas attiré par une femme mure et intelligente, mais pas une jeune naïve et pas brillante? Est-ce moi où c'est pas mal tiré par les cheveux? Cent ans et attiré par une ado qui n'a a priori rien de spécial ( hormis le fait qu'il ne peut pas lire ses pensées?), mais qui devient cet archétype très typiquement patriarcal de "L'élue", "La fille spéciale", "Celle-qui-n'est-pas-ordinaire", car s'il y a bien une chose à laquelle les comédies romantiques pour ado et adulte nous ont rabâcher continuellement, c'est qu'on ne pardonne pas aux filles d'êtres laides, mais encore moins d'être "ordinaires". Et je dois dire que des vampires qui se trouvent hideux parce qu'ils brillent au soleil comme des diamants...c'est pas crédible. Je n'ai jamais vu autant d'auto-apitoiement de la part de vampires, qui plus est. Dois-je rappeller à cet imbécile d'Édouard qu'il a conssenti à devenir vampire? Alors passer 100 ans à refaire son secondaire en chialant sur son "âme" perdu, c'était pénible. Surtout que, n'oublions pas, monsieur est sublime ( disons que les personnages le trouvent sublime, plutôt, je ne m'inclut pas), riche, en sécurité et a une famille. Quelle misère! Par ailleurs, le deuxième tome, c'est une ado qui pique une dépression pour son vampire perdu. Soyons francs, c'est vraiment trop poussé. On parle d'une amourette, un béguin irrationnel, qui ne semble même pas basé sur quoique ce soit de solide et ça mérite de se laissé mourir de cette façon? Sans minimiser le deuil amoureux que peuvent vivre certaines filles et garçons ado, là c'est clairement exagéré et encore une fois, psychologiquement peu crédible. J'ajoute que ce n'est qu'un premier amour. S'il fallait se laisser aller de cette façon à chaque premier amour, ça ne ferait pas des femmes très fortes dans la société. Bref, plutôt surfait. À bien des égards, la série se présente comme "tout ce que vous ne devriez pas faire quand vous êtes en relation amoureuse". Une relation basé sur le stricte physique. Une lune de miel en rotation perpétuelle ( alors que ça dure 6 mois dans la vraie vie), de longues séquences de psycho-torture à la limite masochistes...bon sang, y a de qui déprimer! Je remarque aussi la présence de détournement cognitif ( Gasligting), une forme de manipulation de la santé mentale de l'autre, le contrôle excessif de la part du "Mâle alpha", une agression sexuelle ( oui, Jacob, embrasser de force est une agression), du voyeurisme ( regarder une personne dormir huit heure par nuit, c'est glauque, surtout si cette personne n'est même pas votre conjoint(e).) et de la pédophilie ( s'enticher d'un bébé, faut le faire!). Et puis, un personnage féminin qui met le personnage masculin au centre de toute sa vie de cette manière souffre clairement d'un problème psychologique majeur. Bella n'a pas d'intérêts, pas de hobbies,pas de projets long terme, pas de préférences ou de valeurs à défendre. Elle place son vampire au centre de tout ( ce qui explique la dépression majeure du second opus d'ailleurs) et de ce fait, n'existe que pour lui. Pour combler sa grave carence de personnalité , Meyer a cru bon de colmater son adolescente insignifiante avec un peu de colle de maladresse et d'une forme atténuée de super-pouvoir ( son bouclier mental contre les incursions invasives d'Edward pour la psyché humaine, quel stalker, celui-là). Mais peine perdu, Bella est et sera toujours un vase creux aussi belle que stupide. Et sa manière de manipuler le mâle loup-garou est odieuse. Laisser penser qu'il y a quelque chose d'affectueux quand il n'y a rien dans une relation, en vu de garder un bouche-trou pour combler un vide affectif, c'est malsain et c'est cruel. Mais Meyer nous fait le coup de rendre ça "romantique". C'est à pleurer. Petite focus sur le concept "d'emprunte", sans aucun doute la chose la plus dégueulasse que j'ai vu en jeunesse. Meyer a trouver la façon de condamner les filles aux loup-garous avec ce concept malsain. Grosso modo, les loup-garou ont une sorte d'épiphanie grandiose au contact d,une seule personne dans leur vie et vont s'y coller jusqu'à la mort. Et l'opinion de la fille là-dedans? Oubliez ça. C'est ainsi qu'un certain bébé hybride se retrouve vendue-oups, scusez, coincée...obligée...condamnée? Bref, qu'elle est vouée à être avec Jacob, ce personnage aussi macho que têtu qui se prétend "mieux" que l'autre vampire. Finalement, la fin...on attend une bonne bataille, quelque chose qui justifie une si longue et ennuyeuse lecture, avec une Bella dépressive et dépendante affective aux côtés d'un Edward sans personnalité et qui a des comportements de mâle dominant doublé d'un stalker...et rien. Pas de guerre. Pas de lutte. Juste un gros "Ils vécurent heureux parce qu'ils sont beaux et immortels." Décevant? C'est peu dire. Je dois ajouter que l'immense commercialisation autour de ce livre ne m'a fait que le détester davantage. D'un jour à l'autre, trop de filles sont devenues un peu "intenses", souhaitant se faire mordre", souhaitant "sortir avec un vampire". Un gros délire collectif s'en est suivi et nul part on avait la paix de ses filles aux idées frôlant la maladie mentale. Pire, d'autres romans de vampires, tous plus mauvais et anti-féministes les un que les autres, découlent de ce roman. J'ai bien hâte que ce pan détestable de la littérature disparaisse de la mémoire littéraire, en souhaitant qu'il ne soit pas remplacé par un courant encore plus débilitant des relations amoureuses. Ce qui est déjà un peu le cas avec Maas, Hoover, Todd et compagnie. À quand le retour des histoires d'amour touchantes et saines? Je souligne toutefois que ce n'est tout de même pas la faute de l'autrice si certaines filles confondent fiction et réalité . Le seul personnage que j'ai apprécié, c'est le père, Charly, avant qu'il ne toruve drôle le fait que Jacob a embrassé sa fille de force. Probablement le plus personnalisé du lot. Et je pense qu'Alice aurait fait une meilleure protagoniste. Elle était beaucoup moins stupide. "Twilight" est la preuve que les gens ne comprennent pas toujours ce qu'ils lisent: je ne vois pas comment on peut passer à coté de ce cette épouvantable romance toxique en y voyant là une romance idyllique. Et malheureusement, il a servi de canevas à nombre d'autres romans tout aussi toxiques. Le problème n'est pas de parler de relations violentes, malsaines et dangereuses: Le problème est de prétendre que c,est normal, sain et sexy. Et je rappelle que les personnages masculins ne s'embêtent pas de sauver des Bad girls mal dans leur peau, alors pourquoi est-ce systématiquement le cas, actuellement dans la littérature destinée aux femmes? La question est lancée. Pour un lectorat Jeune adulte, 17 ans+ ( même si son classement a déjà été en littérature ado, 12-17 ans).

Twilight T.1: Fascination: Jeunesse. Jeunes adultes

Par Stephenie Meyer
(1,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Autant être directe: c'est l'une des saga que j'ai détesté le plus. Cette critique concerne les quatre tomes. Sortir de cette longue lecture, c'est un peu comme émerger d'un cauchemars, rendu flou par le réveil. C'était horrible, mais on en perd des bouts. Une chose demeure: c'était un condensé majeur de relation toxique et vide entre une dépendante affective dénuée de personnalité et deux mâles alphas d'espèces différentes, qui visiblement n'ont rien de mieux faire que de se battre pour la "p'tit nouvelle de l'école secondaire". D'abord, je dois dire que cette histoire est beaucoup, mais alors beaucoup trop longue pour une histoire aussi simpliste: "Il était une fois j'ai marié un vampire ( pour le baiser)". Ensuite, je n'ai pas trouvé d'intérêt à lire l'histoire mélodramatique d'une ado pas très futée qui, comble de hasard, se retrouve être l'élue du cœur d'un homme de 100 ans son ainé. Vraiment? Cent ans et toujours célibataire? Et pas attiré par une femme mure et intelligente, mais pas une jeune naïve et pas brillante? Est-ce moi où c'est pas mal tiré par les cheveux? Cent ans et attiré par une ado qui n'a a priori rien de spécial ( hormis le fait qu'il ne peut pas lire ses pensées?), mais qui devient cet archétype très typiquement patriarcal de "L'élue", "La fille spéciale", "Celle-qui-n'est-pas-ordinaire", car s'il y a bien une chose à laquelle les comédies romantiques pour ado et adulte nous ont rabâcher continuellement, c'est qu'on ne pardonne pas aux filles d'êtres laides, mais encore moins d'être "ordinaires". Et je dois dire que des vampires qui se trouvent hideux parce qu'ils brillent au soleil comme des diamants...c'est pas crédible. Je n'ai jamais vu autant d'auto-apitoiement de la part de vampires, qui plus est. Dois-je rappeller à cet imbécile d'Édouard qu'il a conssenti à devenir vampire? Alors passer 100 ans à refaire son secondaire en chialant sur son "âme" perdu, c'était pénible. Surtout que, n'oublions pas, monsieur est sublime ( disons que les personnages le trouvent sublime, plutôt, je ne m'inclut pas), riche, en sécurité et a une famille. Quelle misère! Par ailleurs, le deuxième tome, c'est une ado qui pique une dépression pour son vampire perdu. Soyons francs, c'est vraiment trop poussé. On parle d'une amourette, un béguin irrationnel, qui ne semble même pas basé sur quoique ce soit de solide et ça mérite de se laissé mourir de cette façon? Sans minimiser le deuil amoureux que peuvent vivre certaines filles et garçons ado, là c'est clairement exagéré et encore une fois, psychologiquement peu crédible. J'ajoute que ce n'est qu'un premier amour. S'il fallait se laisser aller de cette façon à chaque premier amour, ça ne ferait pas des femmes très fortes dans la société. Bref, plutôt surfait. À bien des égards, la série se présente comme "tout ce que vous ne devriez pas faire quand vous êtes en relation amoureuse". Une relation basé sur le stricte physique. Une lune de miel en rotation perpétuelle ( alors que ça dure 6 mois dans la vraie vie), de longues séquences de psycho-torture à la limite masochistes...bon sang, y a de qui déprimer! Je remarque aussi la présence de détournement cognitif ( Gasligting), une forme de manipulation de la santé mentale de l'autre, le contrôle excessif de la part du "Mâle alpha", une agression sexuelle ( oui, Jacob, embrasser de force est une agression), du voyeurisme ( regarder une personne dormir huit heure par nuit, c'est glauque, surtout si cette personne n'est même pas votre conjoint(e).) et de la pédophilie ( s'enticher d'un bébé, faut le faire!). Et puis, un personnage féminin qui met le personnage masculin au centre de toute sa vie de cette manière souffre clairement d'un problème psychologique majeur. Bella n'a pas d'intérêts, pas de hobbies,pas de projets long terme, pas de préférences ou de valeurs à défendre. Elle place son vampire au centre de tout ( ce qui explique la dépression majeure du second opus d'ailleurs) et de ce fait, n'existe que pour lui. Pour combler sa grave carence de personnalité , Meyer a cru bon de colmater son adolescente insignifiante avec un peu de colle de maladresse et d'une forme atténuée de super-pouvoir ( son bouclier mental contre les incursions invasives d'Edward pour la psyché humaine, quel stalker, celui-là). Mais peine perdu, Bella est et sera toujours un vase creux aussi belle que stupide. Et sa manière de manipuler le mâle loup-garou est odieuse. Laisser penser qu'il y a quelque chose d'affectueux quand il n'y a rien dans une relation, en vu de garder un bouche-trou pour combler un vide affectif, c'est malsain et c'est cruel. Mais Meyer nous fait le coup de rendre ça "romantique". C'est à pleurer. Petite focus sur le concept "d'emprunte", sans aucun doute la chose la plus dégueulasse que j'ai vu en jeunesse. Meyer a trouver la façon de condamner les filles aux loup-garous avec ce concept malsain. Grosso modo, les loup-garou ont une sorte d'épiphanie grandiose au contact d,une seule personne dans leur vie et vont s'y coller jusqu'à la mort. Et l'opinion de la fille là-dedans? Oubliez ça. C'est ainsi qu'un certain bébé hybride se retrouve vendue-oups, scusez, coincée...obligée...condamnée? Bref, qu'elle est vouée à être avec Jacob, ce personnage aussi macho que têtu qui se prétend "mieux" que l'autre vampire. Finalement, la fin...on attend une bonne bataille, quelque chose qui justifie une si longue et ennuyeuse lecture, avec une Bella dépressive et dépendante affective aux côtés d'un Edward sans personnalité et qui a des comportements de mâle dominant doublé d'un stalker...et rien. Pas de guerre. Pas de lutte. Juste un gros "Ils vécurent heureux parce qu'ils sont beaux et immortels." Décevant? C'est peu dire. Je dois ajouter que l'immense commercialisation autour de ce livre ne m'a fait que le détester davantage. D'un jour à l'autre, trop de filles sont devenues un peu "intenses", souhaitant se faire mordre", souhaitant "sortir avec un vampire". Un gros délire collectif s'en est suivi et nul part on avait la paix de ses filles aux idées frôlant la maladie mentale. Pire, d'autres romans de vampires, tous plus mauvais et anti-féministes les un que les autres, découlent de ce roman. J'ai bien hâte que ce pan détestable de la littérature disparaisse de la mémoire littéraire, en souhaitant qu'il ne soit pas remplacé par un courant encore plus débilitant des relations amoureuses. Ce qui est déjà un peu le cas avec Maas, Hoover, Todd et compagnie. À quand le retour des histoires d'amour touchantes et saines? Je souligne toutefois que ce n'est tout de même pas la faute de l'autrice si certaines filles confondent fiction et réalité . Le seul personnage que j'ai apprécié, c'est le père, Charly, avant qu'il ne toruve drôle le fait que Jacob a embrassé sa fille de force. Probablement le plus personnalisé du lot. Et je pense qu'Alice aurait fait une meilleure protagoniste. Elle était beaucoup moins stupide. "Twilight" est la preuve que les gens ne comprennent pas toujours ce qu'ils lisent: je ne vois pas comment on peut passer à coté de ce cette épouvantable romance toxique en y voyant là une romance idyllique. Et malheureusement, il a servi de canevas à nombre d'autres romans tout aussi toxiques. Le problème n'est pas de parler de relations violentes, malsaines et dangereuses: Le problème est de prétendre que c,est normal, sain et sexy. Et je rappelle que les personnages masculins ne s'embêtent pas de sauver des Bad girls mal dans leur peau, alors pourquoi est-ce systématiquement le cas, actuellement dans la littérature destinée aux femmes? La question est lancée. Pour un lectorat Jeune adulte, 17 ans+ ( même si son classement a déjà été en littérature ado, 12-17 ans).

Rouge bonbon

Par Cathy Cassidy
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Cathy Cassidy a encore une fois su bien illustrer ce que ressent une adolescente. On retrouve ici Scarlett qui est en colère contre la planète entière depuis la séparation de ses parents. Idéal pour les jeunes qui ont de la difficulté à comprendre le divorce de leur parents. Une belle histoire pour passer à autre chose et lâcher prise.

Les filles au chocolat T.1 : Coeur cerise

Par Cathy Cassidy
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Une excellente série pour les jeunes d'environ douze ans dans laquelle on suit une famille recomposée qui essaie tant bien que mal de rester unis face aux problèmes de la vie. Chaque tome présente un personnage différent avec une toute autre personnalité et des difficultés propre à lui. C'est une lecture légère qui abordent des thèmes importants tels que la séparation, l'anorexie, la rébellion et autres. Les jeunes peuvent vraiment s'associer aux personnages qui sont bien représentés selon leur âge. J'ai beaucoup apprécié et je recommande la lecture.

Déraciné

Par Francis Bélime
(5,0)
21 personnes apprécient ce livre
66 commentaires au sujet de ce livre
Déraciné ? Pas tant que ça ! Enraciné, certainement. J'ai lu avec beaucoup de plaisir des textes d'une grande sensibilité à travers lesquels l'auteur réussit à nous transmettre plusieurs émotions. Il a rendu un vibrant hommage aux personnes qui ont marqué sa vie. On décèle dans ses écrits un homme pour qui la famille, l'amitié et la loyauté sont sacrées. Ces valeurs représentent les fondements de sa vie et l'accompagnent depuis sa France natale jusqu'au Canada, sa terre d'accueil. Merci pour ces moments de pure générosité !

Trop de Pascale

Par Pascale Bérubé
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Le commentaire de Martine : Dans ce récit, Pascale Bérubé nous propose une analyse écrite en poèmes de sa préoccupation excessive sur le soi. L'auteure démontre bien son intérêt pour la féminité dans son ensemble, tout ce qui touche les émotions, le regard et le jugement d'autrui, l'estime de soi, la performance exigée envers les femmes, etc. Elle explique la relation houleuse avec le corps, les diktats de la société matriarcale, la discipline, les obligations de la beauté, l'orientation sexuelle et le mimétisme. Une œuvre qui peut convenir à toutes les femmes, qui permet de nous sensibiliser à la réalité que vivent les jeunes femmes et les questions que se posent certaines devant des repères bafoués, remodelés et inventés. Trop de Pascale est un ouvrage qui s'adresse aux femmes en leur donnant espoir pour le futur. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/06/trop-de-pascale-pascale-berube-editions-triptyque-groupe-nota-bene-par-martine-levesque.html

La cité oblique

Par Ariane Gélinas et Christian Quesnel
(3,62)
6 personnes apprécient ce livre
4 commentaires au sujet de ce livre
Un incontournable pour quiconque habite la ville de Québec ou s'intéresse à son histoire. Une belle histoire remplie de métaphores qui servent à exposer les vérités de la colonie. Les illustrations sont si belles, je me suis retenu pour ne pas les découper et en revêtir mes murs.

Récit d'un avocat

Par Antoine Brea
(4,0)
2 personnes apprécient ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Comme sa couverture, ce livre est simple, mais très efficace. Antoine Brea montre l'absurdité des besognes quotidiennes qui accompagnent la vie parfois monotone d'un avocat. Pris dans le tourbillon du métier, il vient à se demander si l'un de ses mandats est vraiment arrivé. Un mandat qui sort de l'ordinaire, et qui l'a poussé à entreprendre des actions qu'il traîne dans sa conscience...Très intéressant de suivre son train de pensée professionnel personnalisé par de courtes bribes de sa vie personnelle.

L'été des disparues

Par Charlie Donlea
(4,66)
3 personnes apprécient ce livre
3 commentaires au sujet de ce livre
Rory Moore est spécialiste dans les meurtres non résolus. C'est en vidant le bureau de son père qu'elle s'engouffre dans une enquête qui date de plusieurs décennies. Cinq femmes tuées en 1979 et le suspect "Le Voleur" qui est fait prisonnier sort après 40 ans d'incarcération. Rory creuse assez profond dans les détails de cette enquête et le côté sombre de l'humain risque de lui coûter la vie. C'est limpide, bien écrit, fluide. On ne peut s'arrêter et j'ai adoré me perdre dans les aller-retour des deux époques. Une enquête subtile, bien ficelée. À lire... je recommande. Bonne lecture !

La petite Russie

Par Francis Desharnais
(4,27)
34 personnes apprécient ce livre
13 commentaires au sujet de ce livre
Si l’auteur qualifie l’Abitibi des années 1950 de petite Russie, nous pouvons qualifier son œuvre de gigantesque coup de cœur! Desharnais nous plonge dans un territoire complètement vierge, naturel, brute, mais surtout, porteur d’espoir. Il nous emmène avec lui au travers de toutes les épreuves qu’un témiscabitibien pionnier doit relever. De la coupe des bois jusqu’aux différents enjeux qu’amène une société au fonctionnement coopératif, l’ouvrage nous permet d’entrevoir l’histoire touchante et réelle d’une jeune famille qui n’avait rien, et, par-dessus tout, celle d’un peuple, d’une communauté solidaire qui a bâti ses propres fondations. Immergez-vous dans cette aventure à la teinte inspirante, émouvante et purement québécoise! 🛤️

Manikanetish

Par Naomi Fontaine
(4,1)
36 personnes apprécient ce livre
12 commentaires au sujet de ce livre
Ce récit autofictif nous ouvre les yeux sur un monde méconnu avec douceur, sensibilité et émotion, au travers des codes propres aux réserves autochtones et des yeux d’une femme dépaysée souhaitant se retrouver parmi les sien.nes. 📚 Laissez-vous porter par l’émouvante plume de Fontaine, qui vous apportera autant de pleurs que de rires! 🖋️

La langue rapaillée

Par Anne-Marie Beaudoin-Bégin
(4,66)
9 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
La langue rapaillée est un ouvrage court, mais révélateur, qui permet de se familiariser avec un phénomène qui nous touche toutes et tous (parfois sans que nous le sachions), de près ou de loin; l’insécurité linguistique des québécois.e.s! Au travers de son œuvre, l’autrice parvient à légitimiser la langue que nous parlons et à expliquer en quoi nous pouvons en être fièr.e.s. Elle arrive aussi à s’ancrer dans la culture et l’imaginaire collectifs du Québec en faisant un clin d’œil, par son titre, à l’œuvre québécoise culte de Gaston Miron, L’homme rapaillé, qui, elle aussi, propose une réflexion sur l’identité québécoise. Si le sujet de l’insécurité linguistique vous intéresse, je vous recommande, en parallèle à cette lecture essentielle, le balado Parler mal, animé par les acadiens Bianca Richard et Gabriel Robichaud qui est disponible sur la plateforme numérique OhDio. Leurs discussions reviennent sur le sujet de l’insécurité linguistique qu’ils ressentent en tant que francophones qui ne proviennent pas de ce qui est considéré comme le centre de la langue française : la France. Anne-Marie Beaudoin-Bégin fait même une apparition surprise (que je vous gâche 😊) dans l’un des épisodes!

Aller aux fraises

Par Éric Plamondon
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Trois nouvelles qui sont marquées par la jeunesse, la liberté, la loyauté, la boisson et qui permettent de réfléchir les rites de passages, la paternité et le sens des responsabilités que nous tentons souvent de refuser. Une excellente lecture d’été! 🥰🍓😎☀️

Déraciné

Par Francis Bélime
(5,0)
21 personnes apprécient ce livre
66 commentaires au sujet de ce livre
L’auteur nous emmène en voyage avec des textes poétiques d’une grande sensibilité. C’est un voyage sur le chemin de sa vie jalonné de joies, d’épreuves, de rebondissements; c’est aussi un voyage au-delà de l’océan, celui d'une expatriation. Le texte d’une grande qualité littéraire est autobiographique mais ses thèmes universels touchent le cœur, l’âme du lecteur dans sa vie à lui, dans son Humanité

Le sport des rois

Par C. E. Morgan
(4,4)
5 personnes apprécient ce livre
3 commentaires au sujet de ce livre
Le sport des rois, roman ambitieux qui couvre plusieurs décennies de la famille Forge, établie au Kentucky à la fin du XVIIIe siècle sur des terres destinées à l’agriculture mais qu’un de ses descendants, Henry, abandonnera à la fin des années 1960 pour l’élevage de pur-sang, de magnifiques machines de course bichonnées dans le but d’atteindre les plus hauts sommets des grands concours hippiques. De cette saga familiale, vient se greffer le récit d’un jeune Afro-Américain, Allmon Shaughnessy, dont la mère monoparentale survit à peine dans un quartier dur de Cincinnati. À l’adolescence, Allmon se joint à un gang de rues et se retrouve fatalement en prison où on lui apprend l’art de soigner les chevaux. Débute alors le derniers tiers du roman, lorsque les deux histoires convergent autour des écuries de la famille Forge (Henry et sa fille Henrietta) et d’une magnifique pouliche Hellsmouth. Le roman, malgré son côté parfois verbeux et grandiloquent, offre un portrait convaincant des tensions raciales existant au Sud des Etats-Unis. J’en ai apprécié la structure et les thèmes évoqués mais j’avoue m’être bêtement ennuyée à certains passages. Heureusement, j’ai persévéré jusqu’à la toute fin, avec la satisfaction toute personnelle d’avoir livré un combat, à l’image de ses personnages torturés.
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Nipinapunan
Par Alexis Vollant
Éditeur HANNENORAK
Paru le 29 mai 2023
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