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La truite

Par André Marois et Jimmy Beaulieu
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Incontournable Avril 2024 Il s'agit du premier roman de la maison d'Eux d'un auteur du Québec, enfin! Je dois dire qu'au début, j'étais septique, je ne voyais pas trop où on s'en allait avec ça, mais au final, il s'agit d'un roman de psycho noire qui finit avec un élément surprenant, c'est donc presque une nouvelle. Quand la maman d'Alex a quitté le foyer familial, car elle était malheureuse dans sa vie, il aura fallut près de deux ans au père de la famille pour trouver quelque chose susceptible de le niveler vers le haut. En rejoignant sa chorale, le père se fait ainsi un nouveau réseau d'amis et s'adonne à une activité qui lui plait réellement. Mais si ce personnage reprend des couleurs, c'est un peu moins vrai pour l'adolescent de 15 ans, qui semble moins vivre sa vie que de la regarder passer, entre ses jeux vidéos et sa routine morne. Les choses se bousculent quand il connait un premier gros béguin pour Rafaëlle, une ado de son âge, bien dans ses bottes et au tempérament chaleureux. le moins qu'on puisse dire est qu'elle contraste avec le héro, mais bien vite, ils sortent ensemble. À peine leur relation commencée, Rafaëlle va passer ses vacances chez sa parenté et Alex est invité chez sa mère, en Colombie Britannique, à l'autre bout du pays. Si l'adolescente semble profiter au maximum de son groupe de cousins et saute allègrement d'une occupation à l'autre, Alex se morfond et se languit, peu ravi d'être si loin d'elle et avec une mère aux compétences parentales un peu maladroites. Ce qu'il ne sait pas encore, est que cette fissure qu'il observe se former au plafond de sa chambre d'invité existe aussi dans sa relation et doucement, sournoisement, elle se fraye un chemin en se nourrissant de sentiments qui n'ont rien d'amoureux. Il y a, en ce moment, dans les littératures adulte et jeunesse, un engouement inquiétant pour les romans glorifiant les relations malsaines et banalisant les relations toxiques truffées des diverses formes de violence conjugale, avec très souvent des jeunes hommes extrêmement jaloux, possessifs, contrôlant et égoïstes présentés comme de beaux ténébreux incompris qu'on peut "sauver" grâce à un amour aveugle. Que de conneries, bon sang. Mais ici, je remarque qu'on ne cherche pas à le vanter ou à le sexyfier, au contraire, c'est de plus en plus glaçant de suivre ce personnage en apparence inoffensif. Car c'est bien d'un jeune homme jaloux, contrôlant, possessif et même paranoïaque dont il est question, au final. Un jeune homme mal dans sa peau, qui est en relation avec une fille au contraire très bien dans la sienne, et qui refoule encore et encore jusqu'à l'éclatement. Et ce n'est pas joli. Donc, ça va sembler étrange à écrire, mais je remercie l'auteur de faire un portait vu de l'intérieur de ce genre d'archétype de personnage masculin, qui ne devrait pas servir de modèle aux relations amoureuses comme c'est présentement le cas de manière excessive, mais plutôt d'avertissement. Quand des sentiments aussi tournés vers soi que la jalousie, le besoin de contrôle, la méfiance, la haine même, sont de la partie dans une relation, il me semble que ça devrait faire agiter de gros drapeaux rouges. Prenez des notes, autrices de "Dark romance". Alex a de gros facteurs de risques psychologiques, je trouve. Déjà, on cerne dès le début son estime de soi fragile, qui se traduit par une tendance à se déprécier souvent et à ne se risquer sur aucuns projets. Il trainasse sur ses jeux vidéos, mais rien de très concret ou valorisant ne l'occupe. Il a relativement peu d'attachement à ses parents, malgré une mère partie, mais je dirais qu'on sent une mère désengagée et un père qui ne parle jamais de son ressenti, ce n'est donc pas un environnement familial très stimulant. Alex s'étonne d'ailleurs souvent du nombre d'activités que fait sa copine avec sa famille, dont on sent chez elle un réel attachement bien sécurisant. Ça illustre ce qu'il n'a pas connu. Alex se dépeint et se comporte comme une personne sans importance, un peu effacée. Son séjour avec sa mère illustre la froideur de leur relation, heureusement compensée par Lucia, la nouvelle conjointe de sa mère, plus habile socialement. Globalement, Alex me semble davantage suivre que mener, et il me semble percevoir chez lui assez tôt qu'il n'est pas heureux, même si ça se traduit par de l'indifférence pour presque tout. C'est son traitement de sa relation qui m'a d'abord laissé perplexe. Pour lui, être en amour, c'est être toujours ensemble et penser à l'autre. Il a donc les mêmes attentes vis-à-vis de Rafaëlle, mais on n'est pas dans cette logique du tout de son côté. Rafaëlle est dans sa famille qu'elle aime, elle enchaine les activités, ne donne que peu de nouvelles à Alex, ne pense certainement pas à lui chaque seconde, et c'est recevable. Tous les amoureux ne sont pas fusionnels comme semble le penser Alex. En même temps, pour un gars qui a peu de hobbies et aucuns amis, le temps peut effectivement sembler long. Néanmoins, d'autres aspects s'ajoutent progressivement à cet début d'insatisfaction. D'autres drapeaux rouges. Alex connait un tournant important quand il apprend l'existence de Simon, alias "La truite". Beau, sportif, charmant et extravertis, il a tout du gars sympathique et ce gars est le voisin de chalet de celui de la grand-mère de Raphaëlle. Et il se trouve que ce voisin a passé du temps avec Rafaëlle, en canot. Comme si ce personnage devenait le point focal de toutes ses incertitudes et de ses insécurités, rapidement, c'est une accumulations de non-dits, de conclusions hâtives, d'interprétations surréalistes, de paranoïa de plus en plus nourrie à force de chercher des indices imaginaires. Tout devenait louche, n'importe quoi alimentait la méfiance, le sentiment de trahison, la jalousie de plus en plus omniprésente. En somme, on sort du sentiment amoureux, on est dans quelque chose de possessif, d'accaparant et de profondément égoïste. Jamais je n'ai entendu Alex souhaiter le bonheur de Rafaëlle, de penser à ses besoins à elle ou encore de regarder la situation de sa perceptive. Il ramenait tout à lui et à ses inquiétudes nullement fondées. Plus il était dans sa relation, plus il s'enfonçait sans rien dire à sa copine, sans verbaliser son mal être et ses soucis, incapable même de penser à en sortir, de cette relation. Ça me fait d'ailleurs penser qu'il est dépendant affectif, ce qui serait assez cohérent avec son attachement évitant avec ses parents. Je ne pourrais pas dire si ce que fait Alex est du pur et simple sabotage ou une façon tordue de s'approprier quelqu'un au nom de l'amour. Peut-être un peu des deux? Peut-être qu'il y a quelque chose à creuser du côté de sa perception de soi? Après tout, c'est étonnant avec quelle virulence cette haine s'est propagée dans sa vie, l'amenant à infiltrer les réseaux sociaux de Simon et de sa copine, en parfait voyeur. En détestant tout ce que Simon affectionnait, ça me donne l'impression qu'Alex crachait tout sur ce personnage, son dégout de sa propre jalousie, ses insécurités, ses déceptions face à lui-même, ses déceptions face à Rafaëlle, qui ne répond pas à ses attentes, etc. Surtout qu'à bien y regarder, Simon est une antithèse d'Alex, un opposé presque parfait, en apparence. C'était sans doute facile dans un esprit aussi tourmenté que celui d'Alex de voir cette différence comme un affront. "Simon", la truite, l'idéal masculin, le cliché du gars parfait, le rival. Tout ce qu'il aimerait être, peut-être, mais qu'il n'est pas. Pourtant, Alex n'a pas remarqué que Rafaëlle est restée avec lui, alors qu'elle aurait pu aller vers Simon. Il faut dire que vers la fin, Alex voyait le bien nul part. Attention, il y aura des divulgâches. Je pense qu'il est intéressant de voir la conjoncture d'éléments qui n'ont pas aidés Alex a resté sain d'esprit, famille, identité, ou encore émotions, mais néanmoins, faire ce qu'il a fait demande bien plus que des facteurs de risque pour en arriver à tuer quelqu'un. Mais j'aime bien le doute qui plane dans cette finale. Nous avons suivi ce personnage, on sait que ce n'est pas un délinquant, même si son empathie est plutôt carencé, et il n'a pas non plus un profil d'homme violent, même si ses pensées s'en rapprochent. Il a l'air normal et même un peu insignifiant. Pourtant, de l'intérieur, on voit qu'il y a des éléments toxiques, ne serait-ce que cette façon de vouloir être le centre de l'attention de sa copine, comme elle l'est pour lui. Pourtant, quand on y regarde de près, qu'est-ce qu'il y a de sain dans ce couple? Alex ne fait pas confiance à sa blonde, il ne verbalise aucun ressenti et il est convaincu qu'elle est amoureuse d'un autre. Sauf que de l'extérieur, ça ne se voit pas. Ils rient et ont du plaisir ensemble, tout semble normal. C'est peut-être ce qui est glaçant au final, cette impression qu'on a rien vu venir pour les autres personnages, alors que nous, les lecteurs, on le suit dans sa descente vers l'irréparable. Et quel irréparable. Alex évoque également ne pas avoir pensé aux autres, mais je ne suis pas spécialement étonnée. Il était englué dans ses délires et ses émotions hors de contrôle, comment avoir de l'espace pour penser aux autres? Mais quand il ajoute qu'il ne ressent pas encore de remords, je me dis qu'il y a sans doute un peu de psychopathie ( incapacité à éprouver l'empathie) dans tout cela. Et quelque chose de froid, de sinistrement froid. Et ce que ça m'inspire, c'est de la pitié. Pitié pour ce garçon qui ne sait pas comment aimer, mais aussi pour les gens autour de lui, qui vont vivre avec la culpabilité de ne rien avoir vu venir, même si, on le constate, il n'y a hélas pas toujours de quoi voir venir. Il a de quoi faire pour aborder l'importance de parler des besoins dans un couple, car ils ne sont pas toujours en adéquation. Normal, on est tous différents et on n'a pas tous les mêmes expériences. On peut donc aussi parler de la vision du couple, car ici Alex est un profil fusionnel et dépendant alors que Rafaëlle est plutôt terre-à-terre et indépendante. Parler des attentes dans le couple est aussi un enjeu et en parler évite des déconvenues ou des mauvaises surprises. Enfin, on a un bel exemple de dépendance affective chez un gars. Pas que tous les gars sont comme ça, attention! Je dis juste que c'est un gars qui a ce profil pour une fois, en témoigne la légion de romans sentimentaux avec des héroïnes dépendantes affectives. Quand au texte en lui-même, certains passages étaient longs, surtout les vacances d'Alex avec sa mère et sa conjointe. Je me dis que ça tombe sous le sens, en même temps: Alex n'avait pas envie d'y être et ce devait être long pour lui, mais j'ai faillit décrocher à cause de ça. En revanche le dernier tiers est beaucoup plus rapide, c'est la partie la plus intéressante à mon avis. C'est dans ce tiers qu'Alex perd les pédales et s'adonne à toute sorte de comportements malsains, donnant libre cours à ses pensées paranoïaques et emplois la majeur partie de son temps et de son énergie à trouver des preuves pour se convaincre que quelque chose se passe entre "La truite" et "la grenouille" ( surnom de Simon à Rafaëlle). C'est dans ce passage que j'ai enfin comprit où l'auteur nous amenait, car pour le reste, c'était le quotidien d'un ado mal dans sa peau et en perte de repères, en relation avec une fille fort différente de lui. Je pense qu'on peut lancer bien des pistes de réflexion et d'analyse sur un sujet comme celui traiter ici, en plus du rapport à la famille, de la maternité qui ne rend pas heureuse toutes les femmes, de la perceptive des adultes quarantenaires et cinquantenaires de se renouveler ou de se redécouvrir, il n'y a pas d'âge pour cultiver de nouveaux intérêts! D'ailleurs, ça me faisait sourire de voir les deux parents d'Alex fleurir ainsi, la jeunesse n'est pas la seule belle période de la vie, peut importe se qu'en disent les vilains clichés âgistes. Un roman qui aura nécessité de persévérer, mais qui vaut le détour et qui s'en va direct dans ma liste de romans sur la psycho. Et j'ai enfin un exemple réaliste de ce qu'est un jeune homme maladivement jaloux et possessif, loin des bellâtres couillons dont raffolent les autrices de "romance", en ce moment. Et dont les conséquences sont enfin épurée de fantasmes, car dans la vraie vie, les hommes jaloux, possessif et qui se justifient sans arrêt font des conjoints très malsains. C'est valable pour les femmes aussi. Pour un lectorat adolescent, du premier cycle secondaire et plus, 12-15 ans+

Le pouvoir anticancer des émotions

Par Christian Boukaram
(5,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Excellente lecture mais n'attendez pas le diagnostic pour le lire. C'est rassurant et réconfortant. Boukaram est d'une grande humanité. Ses propos m'ont donné confiance en mes forces, ont encouragé ma détermination à vivre la maladie et d'en sortir grandie. Beaucoup de références qui appuient son texte. Dommage que plusieurs oncologues, trop selon moi, n'adhèrent pas encore à une médecine integrative du cancer.

Elles ont fait l'Amérique

Par Serge Bouchard, Marie-Christine Lévesque, Francis Back et Francis Back
(4,54)
52 personnes apprécient ce livre
3 commentaires au sujet de ce livre
Découvrez ces femmes qui ont conquis l’Amérique.

La fiancée américaine

Par Eric Dupont
(4,12)
33 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Beau voyage de Rivière du Loup à Berlin en passant par l’Italie. La vie de Magda est tout à fait déstabilisante, un point de vue sur la 2e guerre mondiale peu connue.

Mélasse de fantaisie

Par Francis Ouellette
(4,56)
15 personnes apprécient ce livre
8 commentaires au sujet de ce livre
À lire à haute voix! Drôle et touchant. Très belle plume.

Le promeneur de chèvres

Par Francine Ruel
(4,66)
5 personnes apprécient ce livre
8 commentaires au sujet de ce livre
Superbe histoire sur la transmission des savoirs et l’amour entre un homme et son grand-père.

Rosa candida

Par Audur Ava Olafsdottir
(4,14)
4 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
J’adore le style d’écriture.

Kukum

Par Michel Jean
(4,21)
57 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Ce roman nous permet de comprendre très clairement l’influence qu’a eu le peuple allochtone sur les traditions des peuples autochtones. Bon ou mauvais?? Michel Jean écrit vraiment bien.

De remarquables oubliés T.3 : Ils étaient l'Amérique

Par Serge Bouchard, Marie-Christine Lévesque et Terry Randy Awashish
(4,66)
4 personnes apprécient ce livre
3 commentaires au sujet de ce livre
Ce livre devrait être enseigné dans nos écoles.

État de terreur

Par Louise Penny et Hillary Rodham Clinton
(4,5)
3 personnes apprécient ce livre
3 commentaires au sujet de ce livre
Les autrices ont su imposer un suspens continu du début à la fin du livre. Par contre, je n’aime pas quand la fin tombe des nues ou qu’il n’en a pas été vraiment question dans le livre comme c’est le cas ici. Connaissant les écrits de Louise Penny et ses personnages de Three Pines au Québec, j’ai beaucoup aimé les clins d’œil à sa gang.

Blue book

Par Élise Fontenaille-N'Diaye
(5,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Les blancs conquérants des siècles passés ont souvent été ignobles avec les communautés autochtones. Ce livre le démontre clairement. Trop triste.

La marche de Radetzky

Par Joseph Roth
(3,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
« Toutes ces marches se ressemblaient comme des soldats. Pour la plupart, elles commençaient par un roulement de tambour, comportaient un air de retraite aux flambeaux, au rythme accéléré pour les besoins de la marche militaire, un sourire éclatant des gracieuses cymbales et s’achevaient sur le tonnerre grondant de la grosse caisse, ce bel orage de la musique militaire. » Sur l’air de la Marche de Radetzky, pièce instrumentale de Johann Strauss père, qu’il écoutait enfant, Charles-Joseph von Trotta, sous-lieutenant des uhlans de l’empire vieillissant austro-hongrois, aurait ardemment souhaité s’illustrer sur les champs de bataille, à l’instar de son grand-père Joseph Trotta, un paysan slovène. En 1859, à Solferino lors de la campagne d’Italie, ce dernier sauva effectivement la vie de l’empereur François-Joseph 1er d’un tir mortel, ce qui lui valut sur-le-champ un anoblissement inespéré. Mais en temps de paix, difficile de s’épanouir dans l’armée. Dépendance au jeu, alcoolisme, amours adultérines, le petit-fils s’ennuie et se divertit comme il peut, loin de la surveillance de son père François, préfet d’une petite commune. « À travers les jalousies vertes, le soleil dessinait de minces rayures sur le tapis grenat. Une mouche bourdonnait, l’horloge faisait tic-tac. » L’empire multiforme incarné par son vieil empereur vivait sans le pressentir ses derniers instants avant le déclenchement de la Grande Guerre et c’est dans ce contexte particulier que Joseph Roth a campé son récit. L’histoire d’une famille liée aux Habsbourg par un acte héroïque qui pèsera obstinément sur la génération suivante. La Marche de Radetzky, c’est une lancinante progression vers l’anéantissement d’un monde connu, l’éclatement d’un empire cerné par le progressisme et les mouvements révolutionnaires émergeants. C’est à Stefan Zweig que j’ai pensé après avoir refermé ce roman. Principalement pour l’intense nostalgie émanant du texte et pour l’implacable sentiment de perte liée au changement.

Par la force des choses

Par Claire Norton
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥ Énorme coup de cœur pour cette lecture, qui malgré le nombre de pages se lit assez rapidement, parce que nous sommes bien embarqués dans l’histoire et que l’on veut en connaître le fin mot! D’un côté, il y a Lisa et de l’autre côté il y a Victor. Non, détrompez-vous ils ne sont pas ensemble, ils sont en couple, marié, chacun de leurs côtés. Et puis un soir, le regard, la magie, la rencontre. Pour Lisa, c’est impensable, elle ne croit pas en l’amour, pour elle, c’est du n’importe quoi, elle continuera sa route, tout en gardant dans le fond de sa mémoire cet homme qui a capturé son cœur. Mais revenons à Lisa, elle est terre-à-terre, et comme elle ne croit pas vraiment en l’amour, quand elle se retrouve enceinte décide de continuer avec son conjoint, après tout un couple, c’est un partenariat dans sa tête, et elle doit respecter les règles, pour elle, pour son enfant également. Mais c’est aussi sans compter sur le destin, qui vient brouiller les cartes. La vie continue, les petits moments volés à la vie, pour vivre ce grand amour, cet amour avec un grand A, qu’on ne rencontre pas souvent dans une vie. Lisa va revoir Victor, quelques années plus tard, et cette rencontre va rallumer le feu qui la consume quand elle pense à l’amour. Telle une tornade Lisa est emportée par les décisions qu’elle a prises, ou bien qu’elle n’a pas pris, celles qu’elle regrette, les j’aurais dû également. Mais sa vie ça été Céleste, sa fille sa raison de vivre, même si à travers les années il y a eu des petites escarmouches, des petits drames entre les deux. Et quand l’autre décide de prendre une décision, qui du coup nous oblige à vivre les conséquences de cette décision, que nous n’avons pas pris. Avec les années qui passent, une autre chose vient tout mêler, Lisa oublie, oui, elle oublie des petites choses simples au départ, puis de plus en plus importantes…. Alzheimer qui vient s’inviter dans sa tête. Je ne peux pas vous parler davantage de cette histoire, vous devez la lire, c’est indéniable. Ce roman nous fait vivre toutes les émotions possibles. Mais, oh oui, tellement émouvant, j’ai d’ailleurs terminé la lecture en larmes. Par la force des choses, c’est tout simplement l’amour. L’amour raisonnable entre deux conjoints, l’amour maternel pour son enfant, l’amour défendu avec cet amant qui chamboule la vie, ou tout simplement l’amour de la vie. J’adore la plume de Claire Norton, à travers ses mots elle nous fait vivre émotions et sentiments, et en arrière-fond la musique de Jean-Jacques Goldman, disons que ça multiplie par 100, toutes les émotions que l’on peut vivre avec cette histoire. Claire Norton nous offre des personnages, vraiment très forts. Je les ai tous aimés, Lisa oui bien sûr, et les autres qui vont passer ou rester dans sa vie, Céleste sa fille, Victor son grand amour, et tous les autres. Fermez les yeux et écouter les paroles d’une chanson, et vous verrez alors Victor s’approcher de sa Lisa, qui elle, n’est tout simplement plus là. Un coup de cœur monumental, fait de sourires, de larmes et de réflexions, pour la beauté de ce grand amour qui a traversé la vie de Lisa! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/par-la-force-des-choses-claire-norton-editions-robert-laffont-via-interforum-canada-par-lynda-massicotte.html

La plus secrète mémoire des hommes

Par Mohamed mbougar Sarr
(2,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Un tourbillon qui lasse, pour résumer en 4 mots. En 400 pages l'auteur étire la sauce sous le prétexte de retrouver la trace d'un auteur africain mystérieux. On s'y perd malgré de profondes réflexions et références à la littérature. Car d'un chapitre à l'autre on ne sait plus quel est le sujet, ni le ou la narratrice. Heureusement il y a le talent du conteur avec sa magie, ses mystères, ses visions qui nous plonge dans la mythologie africaine et développe une toile en forme de patchwork qui incarne la multiplicité des facettes de la littérature avec La question : écrire ou ne pas écrire...

Le marathon

Par Khalid Benzakour
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Le marathon plaira aussi bien aux coureurs de fonds qui vont se retrouver dans les ressentis de la narration d’Eliane vis à vis de son mari marathonien que ceux qui hésitent à se lancer dans l’aventure de courir un marathon un jour. Enfin, Le marathon est aussi une histoire de la vie d’un couple avec ses difficultés, ses moments de joies et d’angoisses.

Ma vie sans gravité

Par Thomas Pesquet
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Une bio d’astronaute, vraiment ? Et pourquoi pas! Aidé par Arnaud Cathrine à organiser sa pensée et sa vie, Thomas Pesquet raconte dans ce livre passionnant son parcours d’exception. À tous ceux qui ne peuvent s’empêcher de lever les yeux au ciel et de se demander à quoi ressemble le monde une fois l’atmosphère de notre planète quittée, ce livre fera de vous de joyeux captifs ! Avec humour, autodérision et intelligence, l’astronaute français raconte ce qui l’a mené dans l’espace, les chemins de travers qui mènent à ce rarissime métier, la rigueur extrême du processus de sélection, celle de l’entraînement et ses deux missions de six mois à bord de la Station spatiale internationale. Se révèle en ces pages un homme profondément inspirant, humaniste et amoureux de la science. Avide de partager son expérience et de vulgariser la nature scientifique de son travail, Pesquet incite à la curiosité et au dépassement de soi tout en se permettant certaines critiques à l’endroit de ceux qui veulent faire de l’espace un nouveau Far West ou une poubelle particulièrement externalisée. Pesquet est certes bon élève, mais il n’est pas non plus le bon petit soldat qui ne fait qu’exécuter les ordres sans se poser de questions. Son sens critique est affûté et il n’hésite pas à partager ses réflexions. Qu’on se le dise, ça fait du bien parfois, d’avoir des vedettes qui ont vraiment quelque chose à dire !

Les yeux de Mona

Par Thomas Schlesser
(4,25)
22 personnes apprécient ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Très habile et invitant de combiner art et roman. L'auteur fait apparaitre les œuvres sous un jour nouveau avec un message de vie qui l'accompagne 🌞🦋

La menace de l'ogre

Par Marie Potvin et Audrey Jadaud
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Le commentaire de Lynda : Un autre petit livre pour nos jeunes lecteurs, et s’ils aiment avoir un peu peur, et bien, ils seront bien servis avec cette histoire. Gabriel entraîne Noah, son ami, sur un terrain abandonné. Sur ce terrain, il y a la maison de l’ogre. Toutes sortes de rumeurs se répandent à propos de cette maison. Mais qu’est-ce qui est vrai et qu’est-ce qui ne l’est pas ? Bref, les deux garçons se retrouvent dans la maison et ils sont pris au piège, vite, vite, ils doivent fuir et rapidement. Sauront-ils échapper au monstre ? Bien sûr si monstre il y a vraiment ! Une bonne petite histoire, un bon suspense pour un jeune lecteur. Gros caractères, qui rendent la lecture facile pour ces jeunes. L’auteure a bien fignolé son histoire, et je suis certaine qu’elle va plaire. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/04/la-menace-de-l-ogre-marie-potvin-dominique-et-cie-collections-frousse-verte-par-lynda-massicotte.html

La bibliothèque de Minuit

Par Matt Haig
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Une jolie lecture.

Une enquête de Gaétan Tanguay T.4 : Fausse balle

Par Mikaël Archambault
(5,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Fausse balle marque le retour des « Sherlock Holmes et docteur Watson du sport » dans une quatrième enquête de Gaétan Tanguay et Tarah Dalembert, fort probablement « une dernière enquête… et on verra pour la suite » d’une série qui s’est déroulée dans les milieux du tennis, du hockey et du soccer. Cette fois-ci, Mikaël Archambault a campé son « intrigue bien ficelée teintée d’un humour rafraîchissant et parfaitement dosé » principalement au stade Fenway Park de Boston, le domicile des Red Sox, qui saura combler les amateurs et amatrices de sport et de suspense. La suite de mon avis de lecture sur mon blogue littéraire : https://avisdelecturepolarsromansnoirs.blogspot.com/2024/04/fausse-balle-une-enquete-de-gaetan.html

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Lecture en cours :

L'infini dans un roseau
Catégorie : Littérature
Éditeur : Le Livre de Poche
Collection : Le Livre de poche. Documents
Paru le 3 avril 2023
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