ÉB
Élaine B.
Intérêts littéraires : Biographies, Littérature, Voyages, Psychologie

Activités de Élaine B.

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Petite Madeleine

Par Philippe Lavalette
(4,0)
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On pourrait dire que la famille Barbeau-Lavalette recherche dans sa généalogie une continuité et un sens à l’existence. Manon Barbeau avait débuté cette quête avec son documentaire Les enfants du Refus global dans lequel elle questionnait, entre autres, les intentions artistiques de son père, le peintre Marcel Barbeau, suivie par sa fille Anaïs Barbeau-Lavalette retraçant le parcours de sa grand-mère disparue, l’artiste Suzanne Meloche dans La femme qui fuit. Philippe Lavalette quant à lui, avec Petite Madeleine, se tourne vers les origines obscures de sa grand-mère maternelle, abandonnée à la naissance et devenue pupille de l’État français. « J’ai toujours pensé que certains de mes gestes étaient le prolongement de ta pensée et de tes désirs. » Un retour émouvant et nostalgique sur les premiers pas d’une aïeule née en 1909 et qui a fait son chemin malgré un départ des plus hasardeux. Le ton est donné dès les premières phrases, le récit sera enveloppé d’amour et de tendresse. L’auteur évoque avec brio les quartiers parisiens de l’époque picturale des Picasso, Modigliani, Foujita, Derain et consorts avant de poser son regard sur bébé Madeleine, laissée par sa mère devant la porte de la logeuse et recueillie par une âme charitable, Madeleine Fargeau, modèle préféré des plus grands peintres du moment. Une vie reconstituée dans ses moindres détails parce qu’occultée pendant de nombreuses années. Un exercice admirable à tous les niveaux et que l’on souhaiterait pouvoir reproduire pour soi. Je compte bien lire dans la même veine, le dernier récit de Philippe Lavalette, Marchand de Quatre-Saisons.
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Lecteur de cadavres (Le)

Par Antonio Garrido, Nelly Lhermillier et Alex Lhermillier
(4,0)
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« Un foyer fort est celui que soutient un père courageux, une mère prudente, un fils obéissant et un frère obligeant. » Song Cí se souvient de la maxime paternelle mais, par un étrange et funeste destin, sa famille n’a pu l’observer assez longtemps, éclaboussée par la condamnation à mort du frère aîné accusé de meurtre, et ultimement décimée dans un incendie de la maison familiale. Avec sa petite sœur survivante, Troisième, Cí quitte alors son village et entreprend une quête personnelle qui le mènera à Lin’an, où il compte reprendre ses études interrompues vers la judicature. C’est ce chemin parsemé de difficultés et de pièges qu’il nous est donné de parcourir avec notre pugnace héros. Sur plus de six cent pages d’immenses revers et de petites victoires, Cí devra tirer son épingle du jeu au sein de la société chinoise médiévale, codifiée à l’extrême. C’est d’ailleurs ce dernier aspect du récit qui m’a le plus captivée, l’intrigue en elle-même s’avérant lassante par une suite d’incessants revirements dont on ne voit malheureusement plus la fin jusqu’à la toute dernière page. Antonio Garrido s’est documenté avec rigueur pour pondre ce roman historique décrivant les origines de la médecine légale et les avancées techniques sous la dynastie Song. Ce côté didactique est judicieusement renforcé par un glossaire et une liste bibliographique de laquelle Garrido a puisé un réalisme puissant allié à un imaginaire foisonnant.
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L'atelier des miracles

Par Valérie Tong Cuong
(3,0)
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L'Atelier, une association venant en aide aux personnes vulnérables, semble opérer des miracles. Son directeur, Jean Hart, se dévoue inlassablement auprès de sa clientèle qu'il choisit avec ce qu'il semble être un discernement à toute épreuve. Ainsi en va-t-il pour Millie Becker, une intérimaire ayant tout perdu dans un incendie, Monsieur Mike, un itinérant roué de coups et Mariette Lambert, une enseignante à bout de nerfs. Tous les trois se retrouvent sous la coupe bienveillante de Jean à qui tout réussit et qui parvient à les propulser vers le renouveau tant attendu. Tout est bien qui finit bien? Cette trop belle histoire cache-t-elle en son sein des replis plus sombres? Un récit à trois voix dont l'intérêt ne se démentit pas jusqu'au dénouement mais auquel il manque un léger supplément d'âme. Ni wow ni bof, mais trois bonnes étoiles et donc, une moyenne respectable.
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Je ne suis pas là

Par Lize Spit
(5,0)
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« Il était bien plus que mon havre dans la tempête, il était ces milliers de ridules formées dans le sable par la marée ou les courants et qui permettaient de marcher sur la plage pendant des kilomètres sans se mouiller les pieds en une seule fois. » Léo et Simon s’étaient trouvés et leur vœu commun d’une histoire d’amour durable s’est peu à peu évaporé au cours de l’année 2018. Et lorsque le récit débute en février 2019, le lecteur ignore dans quel maelström la narratrice l’entraîne à sa suite. Une course contre la montre s’engage dont on ne peut encore mesurer toute la teneur et qui s’apparente à un combat effréné d’une femme aimante et protectrice envers son amoureux aux prises avec les spectres de la maladie mentale. Oppressant et émouvant, ce texte peut se lire d’une traite comme un thriller, mais pour ceux et celles qui ont déjà connu ou vécu une telle situation, Je ne suis pas là se prend comme un coup de poing en plein ventre. J’avais beaucoup aimé le premier roman de Liz Spit, Débâcle, mais celui-ci est encore plus percutant. Je lui accorde donc cinq étoiles pour la maîtrise de la structure, de la narration et pour ses personnages crédibles et convaincants. Une autrice dont il ne faudra pas manquer les prochains romans!
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Le pays du passé

Par Georgi Gospodinov
(4,0)
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À la toute fin de son roman, l’auteur « remercie tous ceux qui s’assiéront, un après-midi, dans l’abri-temps de ce livre. » C’est exactement ce que j’ai ressenti à la lecture, un véritable voyage dans le passé, du plus personnel au plus englobant, celui de la grande Histoire. De l’épidémie des troubles liés à la maladie d’Alzheimer et aux démences dues à la vieillesse, Guéorgui Gospodinov en a tiré un roman fascinant et troublant. Gaustine, un psychiatre gérontologue, ami du narrateur, a l’idée de créer des cliniques où faire revivre le passé pour des personnes atteintes du grand oubli lié à l’âge. Toutes les décennies du XXe siècle y seraient représentées selon les besoins. Rassurants et réconfortants, ces lieux, « abris antibombes du passé », obtiennent rapidement un succès tel, que même des États entiers souhaitent revenir en arrière dans une période plus propice afin de sécuriser du même coup une population entière. Ici, point de machine à remonter le temps sophistiquée ni de stratagèmes alambiqués, l’être humain se suffit à lui-même. Gospodinov se raconte aussi à travers ce récit hallucinant qui nous confronte à notre propre décrépitude et à celui, plus large, de la planète. Et ne craignez pas que la lourdeur du thème pèsera sur votre lecture car l’humour y a aussi sa place.
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Le cercueil de Job

Par Lance WELLER
(4,0)
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L’une cherche au ciel, dans sa fuite éperdue, la constellation du Cercueil de Job tant de fois évoquée par son père et l’autre convoque avec fatalisme sa mauvaise étoile, celle sous laquelle il est né, causant du même coup la mort de sa mère et la haine de son père. Bell Hood, une esclave de seize ans et Jeremiah Hoke, un soldat confédéré, se sont connus autrefois sur la plantation de Locust Hall dans le Mississippi, mais pas du même côté de la clôture. La Guerre de Sécession, dans toute son horreur et sa cruauté, viendra sceller leur sort au plus fort d’une bataille sanglante, celle de la prise du fort Pillow le 12 avril 1864. Un roman de chair et de sang qui en dit long sur la grande déchirure des États-Unis survenue au XIXe siècle avec la question de l’abolition de l’esclavage. Lance Weller décrit avec une impitoyable exactitude le lancinant chemin de croix parcouru par celles et ceux qui osaient secouer leurs chaînes, en plus de décrire au plus près de la réalité, les atrocités d’une guerre civile sans pitié. L’auteur a su intégrer cependant quelques îlots de bonté humaine dans un récit dur et intolérable par moments. Nul doute que ce titre ira se loger une place de choix dans ma liste Grande Noirceur.
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Olive, enfin

Par Elizabeth Strout
(4,0)
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Je n’ai pas ressenti la nécessité de lire auparavant le roman Olive Kitteridge, ayant regardé, entre-temps, la mini-série avec la fabuleuse Frances McDormand dans le rôle-titre. Alors, lorsque Elizabeth Strout a imaginé une suite à son personnage fétiche, je n’ai pu résister à l’envie d’en connaître la teneur. Olive, enfin, explore et expose le quotidien de quelques habitants de la petite ville de Crosby dans le Maine, tous des connaissances d’Olive. Celle-ci, désormais veuve, fréquente Jack Kennison, un veuf de soixante-quatorze ans, tous deux comblant ainsi leur solitude devenue étouffante. Le roman dévoile aussi la partie cachée de la vie de certains couples âgés ainsi que de leurs secrets de famille longtemps tus. Un panorama sur les conditions liées au vieillissement de la population dans nos sociétés occidentales porté par l’humour particulier et la langue acérée d’Olive Kitteridge. J’ai tellement aimé que je me dois de lire le premier volet!
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Ordesa

Par Manuel Vilas et Isabelle Gugnon
(3,0)
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« Avant de devenir Un humain appelé Vilas Il a été un silence cosmique. Avant de devenir L’homme le plus grand de mon enfance C’était un inconnu Maître de notre vérité, il l’a emportée très loin Les morts attendent notre mort s’ils attendent quelque chose. Je trinque à ton mystère. » Manuel Vilas tente de percer, dans ce récit autobiographique qui touche à l’universel, le brouillard, parfois opaque, entourant les pères et les mères. À l’aube de la cinquantaine, l’auteur part sur papier à la recherche de ses entités parentales, le père, ancien voyageur de commerce mort en 2005 et la mère, femme au foyer, morte en 2014. En de brefs chapitres, l’auteur convoque ses souvenirs d’enfance, s’ingéniant à restituer un passé depuis longtemps révolu à l’aide d’objets, de photos et de contacts plus ou moins convaincants avec les survivants d’une famille disloquée. À de nombreuses reprises, son propos a trouvé écho dans mes réflexions sur la mort et le deuil des proches parents. Fuyant ostensiblement les enterrements rapprochés d’une parentèle de plus en plus éloignée, Manuel Vilas, nouvellement divorcé, s’interroge aussi sur le sort qui l’attend dans la vieillesse et sur l’intérêt que ses enfants lui porteront avec le temps, le confrontant ainsi à sa propre déficience en tant que fils. Le texte agit comme un miroir et l’on ne peut que se projeter dans ce récit hautement triste et touchant. J’accorde trois étoiles à cet ouvrage qui a malheureusement basculé trop souvent dans la répétition.
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Les affligés

Par Chris Womersley
(3,0)
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« (…) les hommes ne sont rien, une fois jetés dans l’engrenage de l’Histoire. » Pour Quinn Walker, c’est une vérité qui s’est vérifiée à maintes reprises dans sa vie. Fuyant la scène du crime de sa petite sœur dont on le tient responsable, l’adolescent sous le choc quitte sur-le champ sa famille affligée et s’enrôle dans les rangs de l’armée australienne pour aller combattre en terre étrangère. Cet épisode de la Première guerre mondiale le marquera à jamais et de retour dans son village natal en 1919, la figure et le moral fracassés, Quinn cherchera à venger sa sœur Sarah, le meurtre de cette dernière n’ayant jamais véritablement été éclairci. Le personnage principal impose sa vision du déroulement de l’histoire, une vision cependant troublée par des symptômes de stress post-traumatique et hantée par les souvenirs de plus en plus flous de son ancienne vie. L’auteur parvient à faire ressentir au lecteur toute la douleur et le désarroi inhérents à celui qui doute et qui ne peut obtenir le pardon de sa famille, tous le croyant disparu à la guerre. Seule la mère, sur son lit de mort, reçoit ses confidences, ainsi qu’une fillette orpheline, recluse dans la forêt, à l’image de sa sœur bien-aimée. L’intrigue, enchâssée dans un contexte historique fort bien rendu, pèche toutefois par le côté moins abouti de certains personnages secondaires et par une finale abrupte qui laisse en plan des aspects du récit dont j’aurais apprécié un plus ample développement.
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Le monde se repliera sur toi

Par Jean-Simon DesRochers
(4,0)
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Jean-Simon DesRochers aime transposer ses personnages dans des espaces-temps et des lieux divers, aux prises avec un quotidien banal. Avec Le monde se repliera sur toi, DesRochers s’ambitionne et déploie son intrigue sur plusieurs continents, sur fond de terrorisme écologique et d’enjeux planétaires. Y dénombrer la foule d’acteurs qui se côtoient ou se frôlent dans ce récit échevelé, s’avère tout bonnement périlleux. Chaque chapitre succinct amène sur la scène de brèves performances d’êtres humains ordinaires qu’une suite d’événements en chaîne fera converger, sur une période de quatre mois, vers un point de bascule. Une idée audacieuse mais qui n’est pas parvenue à me toucher ni à me convaincre. Je continue cependant à suivre cet auteur car j’apprécie son style littéraire et son imagination. Il possède un art de raconter bien spécifique et qu’on ne peut lui dénier. Il faut lire, pour s’en persuader, La canicule des pauvres ou le diptyque Les années noires.
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La femme et l'ours: roman

Par Philippe Jaenada
(4,0)
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J’ai souri souvent, j’ai ri silencieusement et je me suis bidonné franchement à plusieurs reprises en lisant ce texte singulier d’un auteur que je découvre pour la première fois. Serge Sabaniego, dit Bix, s’est convaincu depuis plusieurs années de rester à la maison pour écrire mais aussi pour ménager les humeurs de sa femme névrosée et en protéger du même coup son fils. Une sortie anodine au bar du coin, où il côtoie occasionnellement quelques esseulés grands buveurs, le ramène d’un coup du côté aléatoire de l’existence. Suivant le narratif d’une ancienne légende, celle de Jean de l’Ours, notre anti-héros part à la conquête de ses envies tues depuis trop longtemps dans le confort d’un quotidien usé à la corde. Jusqu’à la lie, il boira le calice de ses espérances déçues. « J’avais cru réagir, me propulser énergiquement hors de mes rails pour trouver mieux, alors que ce n’était en réalité qu’une brève mise hors du monde, de mon monde, qu’une fuite stérile et vaine (…) » Quelle verve, quel aplomb! Philippe Jaenada m’a captivée du début à la fin avec cette histoire à l’humour ravageur et qui se termine sur une pointe de fiel et d’amertume.
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Harlem Shuffle

Par Colson Whitehead
(3,5)
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Colson Whitehead, récipiendaire de deux prix Pulitzer avec Underground Railroad et Nickel Boys a pondu un autre petit bijou de roman avec Harlem Shuffle. Ray Carney, propriétaire d’un magasin de meubles situé sur la 125e Rue au cœur du Harlem de New York City, s’est hissé d’un milieu familial déficient à celui dont il osait rêver, enfant. Avec sa femme et ses deux gamins, Carney tire son épingle du jeu comme il se doit dans le quartier : derrière le vernis de commerçant réglo, on peut sans gêne opérer quelques magouilles inoffensives de temps à autre. Mais, à vouloir aider son cousin Freddie toujours embringué dans des affaires louches, Carney commence à jouer dangereusement avec le feu. « (…) un échelon après l’autre, il était descendu jusqu’aux bas fonds, devenant un acteur de plus sur la scène du théâtre sordide de la ville. » Lorsque j’ai vu passer ce titre, j’ai craint de lire une histoire semblable à celle du roman Deacon King Kong de James McBride : même temps (les années 1960) et même lieu (Harlem). Soulagement et délice à la lecture! Les deux romans peuvent coexister dans la littérature sans se faire concurrence! Et comment ne pas aimer ce Ray Carney au sang-froid et au calme olympien, fourbissant ses armes en secret afin d’assouvir sa vengeance pour les affronts subis! C’est presque du tous contre un, un combat similaire à celui que livrent ses concitoyens afro-américains pour les droits civiques. Un roman épique formidablement réussi!
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Rivières-aux-Cartouches

Par Sébastien Bérubé
(4,4)
4 personnes apprécient ce livre
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Rivière-aux-Cartouches, c’est un patelin fictif du Nouveau-Brunswick, surgi de l’imaginaire de Sébastien Bérubé et nourri d’un soupçon d’autobiographie. Un village métissé où Amérindiens (Mi’kmaw) et Acadiens vivent en général dans l’harmonie et où « Les commérages ont pas besoin de se reposer. Ils ont juste besoin d’un comptoir où s’accoter. » Des personnages pittoresques au parler juteux, qui ne s’enfargent pas dans les fleurs du tapis, se racontent dans une apparente suite de nouvelles sans lien entre elles mais qui finissent par prendre sens. Vivant au plus près de la nature, ces villageois investissent la forêt pour y chasser l’orignal, trapper les lièvres et y prendre refuge au bout de la vie ou pour noyer leur peine. Un roman sur la famille immédiate et celle élargie composée d’être humains formant communauté, celle qui voit grandir les enfants et mourir les aînés. La langue vernaculaire pourra cependant rebuter certains lecteurs outre-Atlantique, mais si vous souhaitez prendre un bain de parler québécois ou acadien, n’hésitez pas. Il en va de même pour comprendre l’origine de l’intrigant toponyme qui donne son titre au livre!
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Le grand secours

Par Thomas B. Reverdy
(4,0)
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Une journée dans un lycée situé en « zone sensible » d’une banlieue de Paris (Bondy). D’heure en heure, on y voit arriver les étudiants, les professeurs. L’entrée dans la cour, passé les grilles. La grande salle, les vestiaires, les classes, la cafétéria, la sortie à la récré. Une matinée banale d’un jour comme les autres. L’après-midi sera cependant d’une facture différente. Ce que raconte Thomas B. Reverdy sur l’état de l’école publique touche à l’universel. Même si le jargon employé relève spécifiquement de l’éducation française et que de nombreux termes argotiques émaillent le récit, le parallèle apparaît évident entre les écoles publiques des grandes villes qui ont à relever de semblables défis, tous nommés dans ce roman qui emprunte une démarche réaliste et impressionne par ses détails plus que convaincants. Et si l’action s’était déroulée aux Etats-Unis, nul doute que la fin aurait été toute autre… Un roman à lire absolument pour enfin reconnaître ce que l’on doit à l’éducation publique avec en son cœur, les enseignants et le personnel dévoués, dont le travail mérite reconnaissance et juste salaire.
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Un printemps à Tchernobyl

Par Emmanuel Lepage
(4,33)
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J'ai beaucoup apprécié parcourir les planches superbes de cette bande dessinée dont le propos m'intéressait à l'avance. Du tourisme organisé a surgi de cette catastrophe nucléaire survenue il y a près de trente ans et une certaine fascination morbide de la part des plus jeunes qui n'étaient pas nés à l'époque ou qui n'en ont aucun souvenir. Et comme le mentionne l'auteur, sur place, aucun indice palpable sur la contamination à proprement dit. Étrange et troublant.
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