Activités de STÉPHANE LAROSE

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Plus de peurs que de mal

Par André Charbonnier et Frédéric Lenoir
(4,0)
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Jean de La Fontaine, portrait d'un pommier en fleurs

Par Jean-Michel Delacomptée
(4,0)
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Pourquoi tuer une vieille dame?

Par Maurice Jean
(2,0)
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Souvenirs d'un distrait

Par Pierre Richard
(5,0)
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Ce livre n'est pas une biographie du célèbre acteur comique français, surtout connu pour ses films des années soixante-dix et quatre-vingt tels que Le distrait, Le grand blond avec une chaussure noire, Le jouet, La chèvre, etc. Il s'agit plutôt d'un recueil de souvenirs de carrière visant à prouver que Pierre Richard, dans la vie, est tout sauf un distrait. Mais évidemment, ses mots montrent le contraire, sauf à la toute fin ... À lire absolument si vous êtes un fan de l'acteur et de son cinéma. Vous retrouverez le Pierre Richard que vous avez aimé et que vous appréciez encore aujourd'hui. Ses souvenirs sont comme des scènes de film qu'il aurait pu tourner. Hilarant et très bien écrit.
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Jésus

Par Michel Onfray
(3,0)
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Le très prolifique auteur athéiste français Michel Onfray tente de prouver par cet essai que Jésus n'a jamais existé, ni en tant qu'homme, ni en tant que Fils de Dieu. Qu'il ne s'agissait que d'une "idée" à laquelle on a fourni une chair imaginaire. Ses arguments sont bien présentés et illustrés par de nombreux exemples. Son humour piquant est toujours au rendez-vous. Même si vous avez déjà lu d'autres livres sur le sujet, la lecture de celui-ci devrait vous faire découvrir des éléments nouveaux. Cependant, selon moi l'auteur passe volontairement à côté d'une question essentielle : si Jésus est une idée ou une invention, pourquoi la crée-t'on ? Qui a intérêt à la créer ? Et pourquoi est-elle présentée de manière aussi contradictoire ? Ne pas répondre clairement à cela diminue la qualité finale de l'oeuvre ...
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Les fruits du crime

Par Gilles H. Boulet
(1,0)
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Les fruits du crime est le quatrième opus d'une série mettant en vedette l'enquêteuse de la SQ Marie St-Félix et son partenaire François Ouimet. Je n'ai pas lu les trois autres et j'avoue avoir été très surpris d'apprendre que M. Boulet en était déjà à son quatrième roman. Je ne passerai pas par quatre chemins : Les fruits du crime est probablement le pire roman policier que j'ai lu de ma vie. Les personnages sont beaucoup trop nombreux, surtout qu'ils sont tous assez superficiels. On s'y perd facilement. Le seul personnage développé est celui de Marie St-Félix, qui sort de l'ordinaire au prix d'une perte de crédibilité à peu près entière : une gauchiste et environnementaliste extrême, vivant dans un bel appartement au bord du fleuve, qui nourrit son corps exclusivement de plats et de vin raffinés, et son âme de livres et de musique d'auteures et d'interprètes qui, pour la plupart, ne sont pas très connues du commun des mortels. Si au moins ça se voulait humoristique !!! Le personnage de François Ouimet est évidemment présenté comme un HOMME niais, qui ne cesse de s'informer sur tout et sur rien, qui mange du fast-food et qui possède un humour suranné et atroce qui déteint sur l'enquête (les deux jumeaux identiques comparés sans cesse aux Dupond-Dupont de Tintin, par exemple). L'enquête, justement, n'a aucun mais absolument aucun intérêt, alors je ne vous raconte même pas. Passez votre chemin est le meilleur conseil que je puisse vous donner.
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Rudesse

Par Audrey Lemieux
(4,0)
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À la suite d'une altercation sérieuse avec une collègue de travail, une femme quitte son emploi et raconte son enfance malheureuse. Née au sein d'une famille d'agriculteurs, elle et ses frère et soeurs subissent quotidiennement l'indifférence et la violence physique et psychologique de leurs parents, en particulier de leur mère. Ils sont en fait traités comme des bêtes de somme. L'écriture d'Audrey Lemieux, par ses références constantes au corps et au sang, permet de faire ressentir au lecteur la rudesse et la brutalité des lieux, des parents et des enfants devenus grands. L'histoire elle-même est plutôt banale et se termine (trop) brusquement dans un flou plutôt décevant. Mais le grand talent de cette écrivaine est indéniable.
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Le déserteur et autres récits

Par Jean Giono
(4,0)
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Batailles dans la montagne

Par Jean Giono
(5,0)
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Sans vouloir faire un mauvais jeu de mots, Batailles dans la montagne est un des sommets de l'oeuvre de Giono. Ce très long roman de plus de 600 pages nous amène au coeur d'une inondation digne des grands changements climatiques actuels : une poche d'eau immense libérée par un glacier à cause d'un automne exceptionnellement chaud. Cette eau fait disparaître terres, bétail et maisons de la vallée. Les habitants sont stupéfaits, ne comprennent pas vraiment ce qui se passe, croient que c'est la fin du monde. Alors que le froid s'installe enfin, un homme se lève et les libère. Il faut avoir lu les premiers romans de l'auteur pour bien saisir toute la portée de celui-ci. La beauté et le bonheur de vivre au sein de la nature généralement ensoleillée sont remplacés ici par une noirceur qui envahit les jours avec la boue, le pourri, la mort. Même les animaux qui ont survécu agissent de manière anormale. Plusieurs chicanes éclatent. Plusieurs veulent protéger leur bien plutôt que d'aider la communauté. Le portrait du chaos qui règne dans les esprits de chacun fait écho à celui de la nature. Les longues, très longues descriptions de Giono sont poignantes. Oui, c'est effectivement un peu trop long mais à mon avis, c'est à lire quand même.
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Into the Void

Par Geezer Butler
(3,0)
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Après les parutions de I Am Ozzy par Ozzy Osbourne (2009) et Iron Man par Tony Iommi (2011), le bassiste et parolier de Black Sabbath plonge à son tour dans l'écriture de son autobiographie. La jeune vie de Geezer Butler s'avère particulièrement intéressante car il a été confronté plusieurs fois à des évènements surnaturels, Malheureusement, l'histoire de la période Black Sabbath n'apporte pas grand-chose de nouveau, et sa vie après Sabbath, on s'en fout un peu. Je recommande donc aux lecteurs fans du groupe rock mythique de savourer plutôt I Am Ozzy, si ce n'est déjà fait. https://www.quialu.ca/produit/9780446569903
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Vaccination : Erreur médicale du siècle

Par Louis de Brouwer
(3,0)
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Louis De Brouwer, au moment de la parution de ce livre en 1997, est docteur en médecine, spécialiste en biologie moléculaire et en homéopathie. Il est également conférencier international et a publié une douzaine d’autres ouvrages dits scientifiques avant celui-ci, dont « Sida : le vertige », « La dictature des laboratoires chimiques et pharmaceutiques » ainsi que « Cette bouffe qui nous tue ». Dans « Vaccination : erreur médicale du siècle », on découvre d’abord qui était véritablement Louis Pasteur. Comme je suppose un peu tout le monde au Québec, je m’imaginais qu’il avait été un grand scientifique, qu’il avait créé la pasteurisation, qu’il avait découvert le principe de la vaccination et créé des vaccins, notamment celui contre la rage, le choléra et la maladie du charbon. Je croyais que c’était un homme bon, intègre, désirant aider l’humanité bien avant de s’aider lui-même. Pasteur est effectivement l’inventeur de la pasteurisation (des bières et des vins) en 1885. Mais à l’aide de plusieurs extraits de journaux et de revues de l’époque, l’auteur nous dresse un tout autre portrait de Pasteur : un chimiste médiocre sans aucun diplôme en sciences médicales, un homme qui ne cesse de se contredire, un voleur d’idées et de résultats de recherche produits par d’autres scientifiques (sans jamais citer les noms de ceux-ci), un être intéressé seulement par l’argent et la gloire. Pour des raisons que vous pourrez découvrir à la lecture de ce livre, Pasteur était très bien vu du pouvoir politique impérial d’abord, puis républicain. La France républicaine se cherchant un héros en a fait un de Pasteur, qui ne le méritait apparemment pas du tout. Encore aujourd’hui, en France et même ailleurs, il est absolument impensable de dire du mal de Pasteur dans les médias ou de le faire dans un livre (celui-ci semble d’ailleurs n’avoir été publié qu’au Québec !). La démonstration par De Brouwer que Pasteur était presqu’un charlatan semble irréfutable et j’avoue que cela m’a amené à douter de la validité des vaccins. Louis De Brouwer tente ensuite, justement, de démontrer la vaste supercherie que serait le vaccin, en faisant valoir ses grands dangers, en outre pour le système immunitaire et la santé de nos gènes et de ceux que nous transmettons à nos descendances. C’est ce qu’il appelle la « pollution vaccinale ». Cette partie du livre est malheureusement très ennuyante et impossible à comprendre si vous n’êtes pas vous-même scientifique. De Brouwer ne réussit donc pas à prouver quoi que ce soit, du moins au grand public. L’auteur est également d’avis que les pharmaceutiques, celles qui produisent des vaccins en particulier, sont très près des politiciens que nous élisons et que plusieurs de ceux-ci ont des comptes off-shore grâce à elles. Mais il n’apporte aucune preuve de ce qu’il avance. Ma suggestion : lisez seulement les 100 premières pages !
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The Parasitic Mind

Par Gad Saad
(4,0)
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Adieu mademoiselle : La défaite des femmes

Par Eugénie Bastié
(4,0)
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La jeune essayiste et journaliste au Figaro Eugénie Bastié nous livre, dans son premier essai publié en 2016, son point de vue sur la situation de la femme et du féminisme en France. On l’associe à la droite conservatrice ; pourtant elle prend bien le temps de considérer les deux côtés de la médaille avant de donner son opinion. Sa position sur l’avortement dans ce livre intitulé « Adieu mademoiselle : la défaite des femmes » en est un bon exemple. L’ IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) n’est pas un acte « médical » comme un autre et il ne doit pas, ne peut pas être considéré un moyen contraceptif comme un autre. Qu’on le veuille ou non, il y a un échec ou un drame qui lui est associé, personnel mais surtout social. C’est en ce sens qu’elle se bat contre l’idée de faire de l’avortement un droit fondamental. Cela ne fait pas d’elle une personne anti-avortement (elle est d’ailleurs contre la criminalisation de l’IVG). Mais il serait bon selon elle qu’on puisse offrir une véritable alternative aux femmes en détresse. On est loin ici des images de meurtre, de Dieu et du Diable associées aux « pro-vie » de la droite conservatrice … Eugénie Bastié considère que les féministes ont tort de s’attaquer plus aux « mots » qu’aux maux affectant encore les femmes. Elle rejette le féminisme intersectionnel et explique pourquoi. Elle éclaire nos lanternes à savoir pourquoi les féministes actuelles sont à la fois pour le port du voile et la prostitution. Elle revient aussi sur le Nouvel An 2016 en Allemagne, où plusieurs femmes (des centaines, en fait) ont été agressées sexuellement par des migrants. Aucune féministe n’a osé défendre ces femmes, de peur de se faire amalgamer avec la droite. Également, elle s’en prend aux féministes du passé qui ont refusé de considérer l’option « mère au foyer » comme une option de vide valable et défendable, alors qu’on constate aujourd’hui que le monde du travail est beaucoup plus égalitaire au bas de l’échelle qu’en haut. Finalement, elle suggère que la différence des sexes constitue une richesse et rappelle que la femme n’est pas … une minorité ! Le titre de son essai fait bien sûr référence à la disparition du mot et du concept de « mademoiselle » de notre vocabulaire et de notre mode de pensée. Je dois avouer qu’elle ne m’a pas convaincu du tout qu’on devrait le regretter ! De plus, ça demeure plutôt anecdotique et non un véritable enjeu. Mais en général, j’ai trouvé que l’essai, même sept ans après sa parution initiale, s’avère encore très pertinent et d’actualité. J’en recommande donc la lecture à ceux que le sujet intéresse.
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Adieu mademoiselle

Par Eugénie Bastié
(4,0)
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La jeune essayiste et journaliste au Figaro Eugénie Bastié nous livre, dans son premier essai publié en 2016, son point de vue sur la situation de la femme et du féminisme en France. On l’associe à la droite conservatrice ; pourtant elle prend bien le temps de considérer les deux côtés de la médaille avant de donner son opinion. Sa position sur l’avortement dans ce livre intitulé « Adieu mademoiselle : la défaite des femmes » en est un bon exemple. L’ IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) n’est pas un acte « médical » comme un autre et il ne doit pas, ne peut pas être considéré un moyen contraceptif comme un autre. Qu’on le veuille ou non, il y a un échec ou un drame qui lui est associé, personnel mais surtout social. C’est en ce sens qu’elle se bat contre l’idée de faire de l’avortement un droit fondamental. Cela ne fait pas d’elle une personne anti-avortement (elle est d’ailleurs contre la criminalisation de l’IVG). Mais il serait bon selon elle qu’on puisse offrir une véritable alternative aux femmes en détresse. On est loin ici des images de meurtre, de Dieu et du Diable associées aux « pro-vie » de la droite conservatrice … Eugénie Bastié considère que les féministes ont tort de s’attaquer plus aux « mots » qu’aux maux affectant encore les femmes. Elle rejette le féminisme intersectionnel et explique pourquoi. Elle éclaire nos lanternes à savoir pourquoi les féministes actuelles sont à la fois pour le port du voile et la prostitution. Elle revient aussi sur le Nouvel An 2016 en Allemagne, où plusieurs femmes (des centaines, en fait) ont été agressées sexuellement par des migrants. Aucune féministe n’a osé défendre ces femmes, de peur de se faire amalgamer avec la droite. Également, elle s’en prend aux féministes du passé qui ont refusé de considérer l’option « mère au foyer » comme une option de vide valable et défendable, alors qu’on constate aujourd’hui que le monde du travail est beaucoup plus égalitaire au bas de l’échelle qu’en haut. Finalement, elle suggère que la différence des sexes constitue une richesse et rappelle que la femme n’est pas … une minorité ! Le titre de son essai fait bien sûr référence à la disparition du mot et du concept de « mademoiselle » de notre vocabulaire et de notre mode de pensée. Je dois avouer qu’elle ne m’a pas convaincu du tout qu’on devrait le regretter ! De plus, ça demeure plutôt anecdotique et non un véritable enjeu. Mais en général, j’ai trouvé que l’essai, même sept ans après sa parution initiale, s’avère encore très pertinent et d’actualité. J’en recommande donc la lecture à ceux que le sujet intéresse.
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Eoliennes: la face noire de la transition écologique

Par Fabien Bouglé
(5,0)
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Aujourd’hui même, le 5 avril 2023, Hydro-Québec nous annonce comme une bonne nouvelle que "D’autres appels au marché seront lancés prochainement et permettront de doubler d’ici 2030 la capacité éolienne au Québec". Comment est-ce possible qu’il n’y ait encore aucun mouvement anti-éoliennes capable de se faire entendre ici au Québec ? Chose certaine, trop peu ici sans doute ont lu « Eoliennes: la face noire de la transition écologique » publié d’abord en 2019 et republié en 2022. L’auteur Fabien Bouglé démontre avec toutes les preuves nécessaires à quel point l’éolien est tout sauf écologique et que vouloir faire de l’argent avec du vent est le propre entre autres d’organisations criminelles telle que la mafia. D’abord, pour construire des éoliennes, ça prend une importante quantité de terres et de métaux rares. Savez-vous qui a le quasi-monopole de l’extraction de ces matériaux ? La Chine ! Hmm … Les pales des éoliennes, elles, nécessitent du bois de balsa, que l’on récolte où ? Dans la forêt amazonienne ! Eh oui ! La construction d’éoliennes participent de manière importante à la déforestation de cette forêt reconnue essentielle à notre survie ! Ces pales, en passant, ne peuvent être recyclées ! Et les socles en béton sur lesquelles reposent ces éoliennes qui ont une durée de vie maximale de 20 à 25 ans ne seront probablement jamais retirés des sols agricoles où on les a installés. L’auteur explique aussi très bien pourquoi les éoliennes contribuent à la production de CO2 ! Il recense de nombreux cas de mauvaise influence sur la santé des gens vivant près des éoliennes, à cause des infrasons qu’elles produisent. Même des résidents qui étaient favorables aux éoliennes ont été affectés ! De plus les animaux, en particulier des espèces d’ oiseaux rares et migrateurs, sont décimées par les pales de ces éoliennes. En mer, le monde marin souffre aussi à cause des éoliennes qu’on y installe. En France, les commissions d’enquête qui correspondent à nos BAPE sont présidées par des gens achetés par les compagnies éoliennes. Même si 80% des gens sont contre les éoliennes dans un village donné, pas de problème ! Le maire ou la mairesse s’arrange pour faire passer le projet quand même ! L’auteur montre aussi très bien les pertes d’emploi et la baisse du tourisme liées directement à cette industrie, alors qu’ici au Québec comme en France ou ailleurs dans le monde, les promoteurs de l’industrie éolienne font croire au contraire et ce, depuis des années, qu’elles créent des emplois dans des zones où il y en a peu et que le « tourisme éolien » va compenser la perte irrémédiable des superbes paysages dégradés par l’érection de ces machins un peu partout. La corruption presque généralisée dans ce domaine ainsi que les liens avec la Cosa Nostra sont également étudiés par l’auteur. Évidemment, si nos journalistes n’ont même pas pris la peine de lire ce livre et de nous en livrer les grandes lignes, il est probablement inévitable qu’on va demeurer ignorant au Québec de tout ce côté sombre de l’industrie et continuer à applaudir Hydro-Québec de pratiquer une fausse écologie verte.