Frédérick Dubois
Intérêts littéraires : Affaires et communications, Bande dessinée, Jeunesse, Science/Technologie, Littérature, Faune/Flore

Activités de Frédérick Dubois

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Sports et divertissements

Par Jean-Philippe Baril Guérard
(4,26)
15 personnes apprécient ce livre
3 commentaires au sujet de ce livre
M
Marie
Lu après Royal et Manuel de la vie sauvage. Je crois qu'une partie de mon appréciation vient du fait qu'on recroise les personnages principaux des autres titres. Encore une fois, un excellent livre pour ceux qui aiment adorer/détester le personnage principal!
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Blackwater T.1 : La crue

Par Michael MCDOWELL
(4,0)
35 personnes apprécient ce livre
5 commentaires au sujet de ce livre
Une lecture mystérieuse et envoûtante que vous ne pourrez pas laisser tomber. La famille Caskey et l'intrigante nouvelle venue, Elinor Dammert, vous charmeront et vous habiteront sans aucun doute et vous n'aurez nul autre choix que d'entamer les tomes suivants. Une lecture d'été parfaite!
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Les temps ultramodernes

Par Laurent Genefort
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
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Pas moins de quatre Grands prix de l’Imaginaire attestent du caractère exceptionnel et prolifique de l’œuvre de Laurent Genefort. Cette fois-ci, le maître du space opera français s’attaque au genre de l’uchronie tout en rendant un hommage à Jules Verne. Avec une science consommée du récit, il va placer une poignée de personnages plein de panache au beau milieu de Paris, au tournant d’un XXe siècle alternatif. Après la découverte de la cavorite, ce minerai prodigieux permettant la lévitation, le Grand Jeu entre les nations est complètement bouleversé. L’aéronautique s’est développée beaucoup plus rapidement qu’au cours de l’Histoire que l’on connaît et les paquebots arpentent le ciel comme les baleines la mer. La colonisation de Mars a même débuté, réduisant encore un peu plus la superficie des lieux préservés de la bêtise humaine. Institutrice souhaitant dispenser ses lumières aux Martiens, journaliste scientifique à l’étroit dans sa vie domestique, avorteur eugéniste sur le déclin et commissaire prêt pour un dernier baroud d’honneur avant les pina colada de la retraite ; tous s’apprêtent à expérimenter les cahots d’une aventure à vingt mille lieux de leur quotidien. Genefort est sans conteste un conteur de génie et nul doute que nos esprits iront croiser aux abords de sa vaste nébuleuse romanesque dans les prochaines années.
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Utown

Par Cab
(4,0)
2 personnes apprécient ce livre
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J'avais déjà lu l'Hiver nucléaire, et j'aime beaucoup les dessins de Cab. Ses personnages sont très réalistes, autant dans leurs mimiques que le dialogue. Ici aussi, on s'attache autant au quartier qu'à ses résidents. J'ai vraiment apprécié ma lecture!
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Une femme extraordinaire

Par Catherine Ethier
(3,87)
15 personnes apprécient ce livre
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J’ai dévoré ce roman composé par cette âme mélancolique funambulesque qu’est Catherine Éthier. Sa plume vitriolique nous en fait lire de toutes les couleurs. Il y a quelque chose de très violent dans ce regard qu’elle pose sur la vie. La singularité, la bienveillance et la prestance intellectuelle de Corinne Gazaille font d’elle un personnage attachant et je me rallie à son mal-être plus commun qu’on ne le pense. À travers des aventures hilarantes et quelque peu rocambolesques, l’autrice écrit tout haut ce que plusieurs vivent tout bas. Chapeau bas, Catherine Éthier !
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Des ombres dans la nuit

Par Jonathan Kellerman
(3,0)
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Recette habituelle sans surprise ou saveur. On consomme et on oublie. Dommage. Il y a pourtant d'excellents romans policiers qui mettent Los Angeles en vedette.
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Metropolis. Edition collector

Par Philip Kerr et Dominique Manotti
(4,0)
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Saut d’mouton en 1928, dans une Allemagne affligée, qui tente de se relever de la décrépitude, sa défaite, où Berlin se la fait notoire pour ses cabarets, tripots et autres maisons closes, rien d’trop beau pour distraire et ravaler sa fierté, son humiliation. Jeune enquêteur à la commission criminelle de la Kriminalpolizei, abrégée Kripo pour les initiés, et alors que la chimère nazie prend forme à défaut de prendre vie, Bernie Gunther cabriole entre Winnetou et Dr Gnadenschuss, cogite à l’idée si ces deux tueurs sanguinaires font la paire ou s’ils pourraient finalement ne faire qu’un. Roman posthume, « Metropolis » propose la 14e et toute dernière enquête menée par Gunther, personnage cynique mais attachant, s’enfargeant ni dans les fleurs, ni dans le sarcasme ! Merci Philip Kerr pour toutes ces heures d’évasion, de plaisir !
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Ania T.2 : La pierre d'Oxak

Par Sarah Degonse
(5,0)
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Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥ Pourquoi un deuxième coup de cœur pour cette saga, parce que j'aime tout ce que je retrouve au sein de ces romans, une histoire qui marie fantastique et aventure avec des dragons qui amènent le lectorat à prendre conscience de l'environnement, de l'amitié, des relations diversifiées, des héros, etc. Dans ce tome, nous retrouvons Laurence et ses amis, comme à son habitude, elle est entourée de créatures que nous allons apprendre à connaître un peu plus au fil des pages. Après avoir surmonté les épreuves du tome précédent, Laurence revient à Åniå retrouvent ses amis, mais une ombre viendra assombrir leurs retrouvailles. Comment arriveront-ils à surmonter la noirceur qui envahit la forêt des éternels ? Ont-ils les forces nécessaires pour combattre ce fléau ? La pierre d'Oxåk, peut-elle secourir les êtres magiques ? Un roman avec une intrigue soutenue jusqu'à la fin, un univers très intéressant, des personnages que j'aime de plus en plus et auxquels on s'attache. Sarah Degonse possède une imagination très fertile, elle arrive toujours à me faire passer un moment inoubliable. Je vous dis, je ferme le livre et tout me manque, mais trop hâte de lire la suite. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2022/07/ania-t2-la-pierre-d-oxak-de-sarah-degonse-editions-fides-par-martine-levesque.html
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Rainbow apocalypse

Par Tristan Valroff
(4,0)
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Incontournable Juin 2022 Mention "Olibrius" Roman Ado 2022* Comme ce fut le cas pour les romans "Félicratie" ou "Jimmy Diamond est une merde", quand j'ai vu ce roman, et pas que sa couverture, la fibre en moi qui résonne aux cas atypique a vibré. Non, mais regardez moi cet objet! Rose radioactif pour la tranche, un titre paradoxal dont la police et l'arc-en-ciel laisse entendre du vieux rock des années 80 ( en atteste les noms de groupes sur le manteau et le sac de la demoiselle enrosée [ Black Sabbath, Metallica, Nirvana et un autre que je n'arrive pas à lire], une dragonne couleur gomme balloune et une licorne qui semblent copines avec ladite demoiselle, qui a une dégaine qui rappelle à la fois van Helsing, Mad Max, Star Lord et Lara Croft réunis. Et là, on découvre que la quatrième évoque un monde post-apocalyptique peuplé de créatures issues du monde Merveilleux, mais dans un contexte où des Fées franchement pas commodes ont conquit le monde. Woh. Y a "Welcome to the jungle"de Guns N'Roses qui commence à jouer dans ma tête. Bref, impossible d'y résister. Donc, au-delà de cette couverture assez équivoque, qu'avons nous? Un monde, le nôtre, près de huit ans après la conquête des fées sur celui-ci. Elles ont rasé des villes, fait disparaitre l'électricité, transformé nombre de citoyens en créatures au coloris ostentatoire (et très peu sérieux) et ramené l'humanité au temps du troc, des villages et des méthodes d'armement traditionnelles. À comprendre: si vous voulez poursuivre votre campagne d'autodestruction débile, abrutis d'humains, allez-y, mais faites le sans armes à feu. Dans ce monde où le colorie du drapeau de la parade gay semble bien banal, nous trouvons notre personnage central. Sarah Zenari, 20 ans, tient une bibliothèque ambulante avec ses deux collègues, la licorne Maylis et la dragonne Léa. Sur leur route, elles croisent une station-service, objet aussi inusité qu'une piscine hors-terre dans un désert, complètement neuve et d'une propreté fort louche. Et puis, il faut vous demander si vous risquez d'en croiser souvent en pleine forêt. Sarah décide d'y entrer ( vu les magazines cochons qu'on y trouve, c'est une trouvaille rarissime qui va ajouter de la valeur à son actuel catalogue). Mal lui en prit, car une Fée, Kala, débarqua et l'accusa non seulement d'avoir fait apparaitre cette immonde insulte à l'originalité, mais aussi d'avoir tué l'une de ses congénères. Après avoir défendu sa vie à grand coup de Manuel de mathématique, niveau seconde générale, Sarah parvient à rejoindre le prochain village, mais elle sera kidnappée en pleine nuit par une fée très singulière: Zerka,une administratrice, "scusez-la. Sarah est investie de la mission de trouver l'homme qui a fait apparaitre la station-service, dont les pouvoirs sont très dangereux. Une mission qui réveillera certains de ses vieux talents et qui impliquera une formidable quantité de personnes: plusieurs factions plus ou moins bras-cassées, quelques fanatiques évidemment timbrés, deux-trois couillon.ne.s qui se prennent bien trop au sérieux, une fée revancharde et nos trois bibliothécaires. Welcome to the jungle. Bien que ce roman fasse parti du sous-genre de Science-Fiction appelé Post-apocalyptique, je lui ai trouvé un sous-sous-genre: le "Merveilleux Assombri". Loin des gentils lapins, des licornes pimbêches et des princesses écervelées, ont a au contraire un univers impitoyable, avec des créatures "magiques" qui ont plus en commun avec des mercenaires, des losers et des citoyens lamdba bien ordinaires. Rien de mignon ou de joyeux ici, on traite de forêts dangereuses, de Fées toute-puissantes qui ont une très mauvaise réputation et une santé mentale questionnable, des humains qu'on a transformés en griffons, en licornes, en lapins, en nagas, en dragons, en dinosaures plumés, etc. L'humanité n'est plus suprématisme, au contraire, elle survie comme elle peut. Tant mieux, au fond, la Nature a reprit ses droits, la pollution a disparu et on ne regrettera pas le fast food numérique qui enfarinait l'esprit des gros consommateurs d'écrans. Pas la peine de vous faire des films, ce roman là ne traite pas du retours à la normale d'une humanité orgueilleusement supplantée. "Merveilleux Assombri", donc. Un cauchemars au nuancier de jelly beans. Contrairement à ce que pourrait laisser présager la couverture, quoique la dégaine de Sarah est un bon indice, il y a beaucoup de violence et même une partie vers la fin qui est carrément "trash". Le contrat qui lie Sarah aux fées est de l'ordre de l'assassinat et même si certaines péripéties restent généralement tranquilles, certaines impliquent des meurtres, des bagarres sanglantes et des sévices psychologiques. Surtout vers la fin. Le roman est raconté au "je" une bonne partie du livre, quand nous suivons Sarah. Quand nous sommes avec Maylis ou une autre personnage, on tombe au "il". Les chapitres sont relativement courts, près de 40 chapitres pour 400 pages. À partir d'ici la critique contient des divulgâches - et des quelques commentaires un brin insolant. Sarah est le genre de personnage que j'aurais adoré étant ado,parce qu'elle est d'un style très rare chez les personnages féminins et que c'est un personnage féminin réellement badass- pas l'une de ces pseudo rebelles qui revêtent du cuir, une couleur de cheveux funky et boivent avant l'âge légal, mais sont incapable de ne pas tomber dans la dépendance affective la plus affligeante. Sarah est un personnage "gris foncé", en ce sens où elle a un code moral boiteux, mais un minimum d'humanité. Elle ne cherche pas forcément à paraitre bonne et elle sait que son passé est peu glorieux, truffé de violence et ayant impliqué des actes de nature criminelle. Néanmoins, elle en est sortie et aspire à changer de vie, ce qui dénote une certaine forme d'indépendance de caractère et une capacité à faire un minimum d'introspection. Tout au long de sa mission, on perçoit que Sarah tâche avant tout de survivre et que les grandes aspirations de reconquête ou de théorie raciale la laisse de glace. C'est un personnage pragmatique et un brin cynique, mais elle attache de l'importance au sort de ses deux collègues et comprend que le monde ne se divise pas entre Blanc et noir. Et chapeau au concepteur graphique, Patrick Connan, qui lui a fait cette apparence aussi badass que stylée. Qui a dit que le rose ne pouvait pas être "virile"? Un dernier aspect que j'ai vraiment apprécié de Sarah est le fait qu'à aucuns moments elle ne se soit arrêté au physique des gars ou pâmée sur l'un d'eux. Sarah est l'une des rares héroïnes qui n'a véritablement pas d'intérêts amoureux ou sexuel et ça fait vraiment du bien de voir une fille penser à tout sauf à l'Impératif Masculin. Ah, et Sarah, toute proportions gardés, jouit d'une chance un brin insolente. D'ailleurs, et ça aussi c'est rare en littérature ado: Aucune romance! Yeah! Qui plus est, il n'y a pas de "compagnon" masculin, vous savez, ce personnage secondaire qu'on colle au principal histoire d'être politiquement correct pour le lectorat ou en vue de la romance obligatoire susmentionnée? Nope, ici, on a nos trois protagonistes, les deux fées qui sont des alliés par procuration pas toujours sympa, plusieurs femmes à la tête de divers groupes, une Caporal, bref, beaucoup de personnages féminins qui ont une bonne tête et aucuns des rôles ultra-stéréotypés féminins. Je ne dis pas qu'il n'y a pas de personnages masculins, mais pour une fois, ils sont moins nombreux, souvent moins importants et je note qu'à aucuns moments ils n'ont été macho. Aucunes allusions sexuelles, pas un geste sexuellement déplacés, pas de viols, pas d'allusions à un physique avantageux chez un personnage féminin. J'ignore si Monsieur Valroff s'en est rendu compte ou a conçu son roman volontairement en ce sens, mais pour une fois, je trouve que le roman met en valeur les filles sans tous les stéréotypes sous-jacents et implicites qui sont le lot des romans pour ado avec des héroïnes. C'est donc du vrai féminisme, à savoir, l'égalité entre hommes et femmes. Maylis aussi était un personnage original. Elle a la réplique acerbe et sardonique, bien souvent, et elle ne laisse aucunement impressionner. Sauf quand la vie d'une amie est en jeu. Maylis est intelligente, perspicace et intuitive. Elle a aussi un côté très coquet, un trait qu'elle avait quand elle était humaine et qu'elle continue d'assumer. J'aime bien cette combinaison de "j'aime prend soin de moi sans être une cloche pour autant". Léa a treize ans et la petite dragonne a assisté au massacre des siens, de sa mère plus spécifiquement. Elle en garde donc un état anxieux. Léa est naïve, parce qu'elle est jeune et que certains aspects lui échappent encore dans ce monde d'adultes, mais elle n'est pas non plus crédule. C'est un personnage au tempérament doux, qui n'aime pas la dispute et la confrontation. Sarah et Maylis ont souvent une attitude de grandes sœurs face à elle. Ceci-dit, Léa étant une dragonne, elle a officiellement le rôle du "garde-du-corps" puisqu'elle crache le feu ( maladroitement). Les deux Fées, Kala et Zerka , tout comme la plupart des personnages, sont aussi très nuancés. Parfois, on sent leur volonté d'être droites et empathiques, alors qu'à d'autres moment, elles sont à la limite de la cruauté. Elles vivent avec une condition particulière: les Fées ne peuvent pas tuer. Sinon, elles se corrompt et cela signifie qu'elles seront rejetées par les leurs. Les fées sont globalement peu logiques, imprévisibles et peu enclines à faire de grandes réflexions. À certains égards, on dirait des petites filles un peu fofolles qui détestent tout ce qui est cartésien, froid, anguleux et cohérent. Sauf Zerka, qui est la tête administrative de sa région. Il en faut bien une pour penser logiquement et faire des stratégies. Fait notable: les Fées sont gay, puisqu'il n'existe pas de mâles fées. Kala tend dangereusement vers les travers moraux humains, pour sa part, mais s'adoucie au contact des trois héroïnes. C'est un personnage qui change beaucoup. Je dois souligner un truc sur les fées. Oui, on les décrit comme des êtres qui ont l'air d'avoir une approche de la vie chaotique, voir une tête en l'air carrément encastrée dans les nuages. Certes lecteurs ont évoqué que cela n'avait pas de sens alors qu'elles sont aux commandes du monde. Je vous pose cette question : Ça fait du sens, peut-être, que les huit milliards d'abrutis que nous sommes courent à leur perte parce que l'argent, le pouvoir et le sexe nous rendent à ce point aveugles et débiles que la planète est pratiquement vouée à griller comme une toast? J'dis ça comme ça... Parlant de changement, il me semble que "le changement" est un thème central. D'abord, nous avons un antagoniste qui opère des changements dans l'espace lui-même. Une station-service, une bécosse/toilette chimique, des cigarettes à la tonne, une station de Métro, il semble avoir des pouvoirs nihilistes et on l'appelle "le sorcier". Les changements qu'il apporte sont de plus en plus marqués et semblent devenir de plus en plus malsains. le mystère quand à son "pouvoir" est l'élément mystérieux du récit, surtout combiné au comportement pour le moins étrange de son dépositaire. Le changement se voit aussi dans le monde en lui-même, forcé à se réinventer pour survivre. Certains ramènent des notions archaïques comme les théories raciales, d'autres tentent de ramener une forme d'ordre, qui rappelle le capitalisme et la monarchie. D'autres encore, ramènent le commerce. Ce qu'on voit dans cette histoire, c'est l'absurdité de certaines de ces idées, parce que le monde a définitivement changé. Pourquoi ramener des concepts qui étaient déjà mauvais "avant" l'invasion? Nostalgie? Espoir? Bêtise humaine? Enfin, et j'aime bien cette dimension, il y a le changement des personnages. Sarah est non la moindre. Elle tient d'ailleurs un touchant discours sur ce qui l'avait menée à être ce qu'elle était: une meurtrière, une tortionnaire et une membre de gang. Ce qu'on en comprend est que les gens se retrouvent parfois dans des situations qui les dépassent eux-même, entrainés par l'effet de groupe, aveuglés par le besoin de survis et incapables de discerner le "besoin" du "crime". Dans un contexte de survie, les codes moraux, les conceptions du bien et du mal deviennent floues. Ce qui importe alors, c'est la capacité d'introspection, de pouvoir se regarder soi-même et se demander si ce qu'on y voit est en accord avec nos valeurs profondes, notre tempérament et notre code moral personnel. Si cela correspond à son "soi idéal", comme on dirait en psycho. En ce sens, Sarah est le genre de personnage qui a réussi à faire cette démarche, mais comme on le dit souvent, changer n'est pas simple. On ne change pas tant le tempérament ou les traits de personnalités, ils font parti de nous. En revanche, on peut changer les valeurs auxquelles on adhère et on peut tendre vers un idéal de soi. Dans la veine des changements chez les personnages, il y aussi toute la question des liens entre les trois héroïnes, qui sont malmenés, mais finalement plutôt solides. Seul petit détail technique qui manquait au récit: les besoins de base. J'avais l'impression que Sarah et ses amies n'avaient jamais faim, jamais sommeil et ne vivaient aucun inconfort lié à l'hygiène. Compte tenu du contexte, ils auraient du souffrir des trois au moins de temps de temps. Je pourrais ajouter qu'elles n'ont jamais envie d'aller au toilettes, mais de manière générale, les personnages de roman semble n'avoir aucune vessie... Aussi, j'apprécie le degré de vraisemblance du récit. Je m'explique: je reproche souvent aux auteurs/autrices américain.e.s de faire dans le sensationnel outrancier, rajoutant couches sur couches des drames inutiles et grandiloquents, du "sérieux" à la limite du ridicule et des improbabilités de scénarios à la Chuck Norris lassantes. Mais ici, les personnages sont parfois maladroits, ils font des erreurs stupides et ils ne sont pas parfaits. Certaines situations cocasses ne sont même pas le fruit des personnages, mais d'éléments extérieurs hors de contrôle. C'est ça la "vraisemblance". Une certaine forme de réalisme, pas dans le sens de "réel", mais dans le sens de "crédible". Ici, on reste à un niveau local, quelque part en France, avec une situation pénible, mais pas de taille à refaire le monde grâce à un micro-groupe de personnes, façon Divergente ( un exemple typique d'Invraisemblance totale). En conclusion, je dirais que derrière les répliques comiques, l'humour noir, les éléments parfois absurdes et la présence des éléments de l'univers Merveilleux réappropriés, on a un degré de profondeur bien réel et une dimension très humaine. Un peu à la manière de Félicratie, de H.Lenoir. On oublie que les romans qui ont la fibre humoristique peuvent être très pertinents et humains. Je suis agréablement surprise par le traitement des personnages féminins, très moderne et féministe, par l'audace du style et par l'efficacité du rythme. Une chose est sure, on sort des sentiers battus et j'ai ici un roman de plus qui illustre qu'on a tort de bouder les personnages féminins. Des personnages comme Sarah, Maylis et Léa, on en mérite davantage et des genres malmenés comme le Merveilleux, ça s'apprécie. Un "Olibrius" comme je les aime. Pour un lectorat du second cycle secondaire, 15 ans +, qui peut aussi plaire aux jeunes adultes. Pour les profs et les bibliothécaires: Il y a présence de jurons et termes grossiers, rien de très sévère, cependant. La dernière partie du roman contient de scènes d'un bon niveau de violence, et il y a des meurtres. Aucune présence de violence sexuelle. * Qu'est-ce que cette mention? Une petite nouveauté personnelle de libraire qui aime mettre de l'avant les romans atypiques, originaux et inclassables ( ou presque). Ça n'a donc rien de très "glorieux", mais ça vous donne une idée du genre de livre présent ici.
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Motel Calivista

Par Kelly Yang
(5,0)
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Incontournable Juillet 2022 "Réception, bonjour!" est le premier tome d'une série états-unienne "Motel Calivista", de l'autrice Kelly Yang, inspiré de sa vie et de son expérience réelle à la réception d'un motel avec sa famille, immigrés de Chine, dans les années 90. Lauréats de plusieurs prix et largement salué, il présente une incursion touchante dans un univers que l'on connait peu de l'intérieur et mettant en lumière la face sombre de l'immigration aux États-Unis, qui n'est pas toujours la terre d’accueil espérée par beaucoup d'immigrants. Cela dit, à bien des égards, ce récit est une véritable pépite d'espoir. Je précise ici que deux maisons d'éditions ont conçu des versions francophones, la maison canadienne Scholastic et la maison française Albin Michel. On les distingue facilement avec la couverture présentant une variation ( le comptoir de la réception est invisible pour la version Scholastic) et le titre est simplement "Motel Calivista" pour l'édition Albin Michel. Un tome 2 est paru en 2021 en anglais. Alors que sa famille arrive en sol États-Unien avec à peine 200$ en poche et des espoirs pleins le cœur, Mia Tang, dix ans, participe déjà aux entrés financières de celle-ci. Après avoir été licensés sans ménagement d'un retaurant, la famille Tang croit avoir trouver le travail parfait dans un Motel, le Calivista. Monsieur Yao leur promet un salaire décent et un toit gratuit. Hélas, il s'avère que Monsieur Yao est avant tout heureux d'avoir trois employés pour le prix d'un, qu'il paie à peine et leur fait même payer des charges supplémentaires normalement à la responsabilité du propriétaire. Dans cette amérique capitaliste et inégale, les immigrants sont des victimes faciles. Ils ignorent généralement leurs droits, sont souvent traités comme des citoyens de seconde classe, parfois par ceux-là même qui sont issus de l'immigration d'autres générations. Mia travaille à la réception, malgré son âge, et si elle se montre serviable et débrouillarde, la jeune fille est exposée à des clients pas toujours faciles, ni même honnêtes, le racisme de certains ( dont la police) et aux exactions de Monsieur Yao, qui abuse de ses parents presque autant que de certains usagers permanents. Cependant, c'est aussi une famille solidaire et joyeuse qu'elle va trouver chez ces derniers. Mia navigue entre l'univers de son école et du Motel, entre son intérêt pour la langue anglaise, ses espoirs de petite fille et sa puissante soif de justice. Elle se découvre un pouvoir d'agir à travers les lettres qu'elle écrit, ce qui lui permet de sortir quelques personnages du pétrin. Les petits bonheur quotidiens côtoient de près les profondes iniquités sociales de son pays d’accueil, dans une Californie encore très raciste et où la solidarité entre pauvres reste le principal filet social. Malgré toutes les péripéties éprouvante, spécialement pour une enfant, Mia et ses nombreux alliés parviennent malgré tout à se battre pour un avenir plus radieux. Il y a tellement de choses que nous pourrions traiter dans ce roman que la tête me tourne encore. Je vois de plus en plus de personnages immigrants en littérature jeunesse et le libraire jeunesse que je suis s'en réjouit beaucoup. Rare sont toutefois les romans qui traitent de manière aussi profonde des iniquités sociales, des classes sociales et des enjeux raciaux sans prendre de gants blancs. Les malheurs auxquels sont confrontés les divers personnages sont profondément révoltants et met en évidence les grosses failles en matière d’accueil des immigrants du pays, ainsi que de la nature des iniquités sociales. Aussi, si je vois souvent les enjeux raciaux liés à la communauté afro-américaine, la plus largement représentée en littérature jeunesse, je vois très peu de représentants des communautés asiatiques, latinos ou même est-européenne. Alors entendre enfin parler d'une famille issue de la Chine, c'est un grand pas en avant! Il ne faudra guère attendre longtemps dans le récit pour trouver des éléments questionnables. Déjà, je ne vois pas pas en quoi c'est normal pour une enfant de dix ans de travailler. Le pire est le fait que les clients qui ont affaire à elle à la réception ne semble même pas s'en formaliser ou s'en étonner. Ensuite, les conditions de travail qui relèvent de l'exploitation pure et simple ont de quoi choquer. Néanmoins, pour des arrivant qui ne maitrise pas la langue et ne possèdent encore moins pas les notions de Droit du travail, cela n'a pas de quoi étonner. Ce qui est triste, je trouve, est le fait que ce sont souvent d'autres immigrants, de seconde ou de troisième génération, qui abusent des immigrants fraichement débarqué. Un foutu bocal à requins! À cela s'ajoutent les "usuriers", qui prêtent à des taux exorbitant aux gens désespérés, allant même jusqu'aux abus physiques en cas de non-paiement. Les immigrants semblent, de surcroit, livrés à eux-même, sans filet social pour les protéger. J'espère que la Californie actuelle n'en est plus là, mais j'en doute. L'autre gros élément marquant du roman est l'omniprésence du racisme. Je précise que c,est un rare roman à aborder le racisme dans sa forme large, pas seulement celle qui concerne la communauté afro-américaine, surreprésentée dans les romans ayant le racisme comme thème central. Les états-uniens ont un lourd passé en la matière, certes, mais ce que j'en vois ici concerne pratiquement tous les groupes ethniques. Quand j'ai vu cette prof parler à Mia comme si elle avait une déficience intellectuelle du fait de son origine était autant un acte raciste que ces policiers qui ont fait du profilage raciale à l'endroit du personnage Hank, de peau noire. La façon de croire que les chinois sont de tel ou telle façon ( par exemple "bons en maths") est aussi raciste. Attitrer un attribut comportemental, social ou intellectuel à une personne du fait de son ethnie est un préjugé et un acte raciste. Et il y en a beaucoup, dans cette histoire, pas seulement envers les chinois, mais aussi les hispaniques et les Noirs. Et ce, même entre eux. Sur une note plus légère, nous avons une formidable fenêtre sur la culture et les moeurs de la Chine. Cette parenthèse sur les additions au restaurant était amusante et traduisait assez bien une différence de mentalité. Le rôle des policiers, la façon d'appeler "oncle" les gens proches des parents ou les policiers, l'hospitalité spontanée, le sexisme ( un garçon a plus d'utilité qu'une fille), sont tous des éléments notables. Il y a aussi quelque chose de paradoxal entre les visions des deux pays. Ce que je veux dire est que pour bon nombre de chinois, l'Amérique ( à comprendre les USA, très souvent) est une terre "libre", mais leur notion de liberté est souvent rudement mise à mal quand ils arrivent dans le pays concerné. Ce phénomène arrive dans beaucoup d'autres pays, comme si les USA était la terre promise par excellence. Quel désenchantement, une fois arrivés. Plusieurs personnages chinois évoque que devenir "riche" en Chine communiste est impossible, alors que tout l'est aux USA. Comme l'a expliqué l'autrice dans sa rubrique, à la fin, le temps a plutôt confirmer la tangente inverse. Avec le développement industriel en Chine, capitaliste malgré ce qu'en dise le Parti Communiste, a rendu des chinois très riche, alors que des immigrants éduqués sont devenus des citoyens pauvres aux USA. Un paradoxe, donc. La Chine est d'ailleurs souvent décrite comme un pays du Tiers-Monde très pauvre par les américains, même les chinois immigrés. Il y a beaucoup à dire sur ces deux pays, qui ont des préjugés parfois énormes entre eux. Un dernier élément notable de la culture chinoise est celle évoquée par Mia sur l'enfance. Alors que pour les américains l'enfant se doit d'aller à l'école et jouer, les enfants chinois sont scolarisés plus tôt, mais travaille aussi très tôt, avec une boutade fait aux filles sur la pertinence de les scolariser. L'école, ah oui, est aussi un terrain propice aux iniquités. Les disparités de classe sociale peuvent être majeures, et cela va s'accentuer avec les années de scolarités. On évoque la difficulté de certains groupes à gagner le stade universitaire, les écoles privés prestigieuses qui font ombrage aux jeunes scolarisés en écoles publiques. L'accessibilité scolaire est loin d'être pour toutes aux USA, il n'y a pas de système de scolarité universelle, comme dans plusieurs pays développés. L’ennui est que cela perpétue la pauvreté sur des générations, déjà souvent vulnérables. Le fameux "manège de pauvre" vs "manège de riches" évoqué par Lupe , l'amie hispanique de Mia, dont la famille modeste connait des enjeux similaires à celle de Mia. On aura aussi la disparité matérielle, que ce soit au niveau des vêtements que des fournitures scolaires. Comme il était touchant de voir Mia considérer son crayon à 5,99$ comme un objet précieux, ça remet certaines choses en perceptive, n'est-ce pas? Même le fait de porter des vêtements de friperie, alors que les autres étudiants portent des jeans, avait son importance et suffisait pour s'en moquer. Les enfants sont souvent bien cruels avec les jeunes qui présentent des différences, alors imaginez pour une jeune chinoise vivant sous le seuil de pauvreté, dont la langue maternelle est le mandarin? J'abordais plus haut la différence de culture et je souhaite aborder ici la différence parentale. Attention, je ne dis pas que tous les parents chinois pensent comme ceux de Mia, ils ont leur personnalité et leur expérience propre, évidemment, mais leur façon de traiter leur fille découle tout-de-même partiellement de leur culture chinoise. Déjà, permettre à leur enfant de dix ans de travailler est un élément sans doute culturel et socio-économique, mais à cela s'ajoute, je pense, leur conception quand aux attentes. La mère de Mia, tout spécialement, à des attentes, parfois assez sexistes, quand à sa fille. Déjà, elle admet volontier que Mia ne pourra jamais équivaloir ses camarades "américains" nés au pays en matière de langue. Pour elle, Mia ne sera jamais anglophone. Comme ce doit être terrible se se faire dire que jamais son écriture ou son langage ne sera décent. Même le personnage de Jason, chinois né aux États-Unis, jouit d'un statut différent de par sa "langue maternelle" anglaise. Pire, il se dissocie des "chinois" en mentionnant son origine Taïwanaise, comme si de toute manière, il ne serait même pas du statut de Mia par cette différence. Pour ceux et celles moins familiers, Taïwan est une île "chinois" qui est auto-gerée. Ni une réelle partie de la Chine ni à proprement parler souveraine, elle est une sorte d'entre-deux.Les chinois ont vraiment un statut peu flatteur aux USA, même ceux qui ont quitter leur pays justement pour des raisons politiques. Bref, pour en revenir aux parents de Mia, la maman met une pression sur Mia concernant les mathématiques, parce que Mia y est douée et la décourage des Lettres, prétextant que de toute manière, elle n’équivaudra jamais le niveau linguistique d'une "vraie américaine". C'est peut-être une façon de faire progresser sa fille là où sont ses forces, mais c'est justement une mentalité très employée dans le régime communiste. Au contraire, dans un "système libre", les gens peuvent choisir de développer d'abord leurs intérêts, non pas leurs forces innées. Le papa de Mia me semblait plus réceptif sur cette question, d'ailleurs. Puisque je traite des parents, je note que nous voyons un autre parent assez souvent. Il s'agit de monsieur Yao, le propriétaire exploiteur et cupide, qui est aussi terrible avec ses employés qu'avec son garçon. Il fonctionne aux insultes et au dénigrement. Le personnage de Jason, son fils de 10 ans, pas super sympa, est peut-être membre d'une famille riche, mais honnêtement, il doit être bien malheureux. Un des aspects que j,ai apprécié est justement le nuancier des personnages, ni blanc ni noirs, avec chacun leurs travers, leurs faiblesses et leurs enjeux. Ils évoluent, ils ont leur moment de vulnérabilité et leurs rapports se modulent au rythme de leurs interactions. Mia et Jason sont particulièrement chien et chat, mais s'ils semblent avoir souvent des moment de connexion, ils sont aussi souvent en conflit. Même constat pour Mia et Lupe, qui ont de fréquentes mésententes, mais ont le courage de s'excuser pour progresser dans leur relation. La relation de Mia avec sa mère est souvent conflictuelle, la maman étant défaitiste et rigide, alors que Mia est optimiste et souple d'esprit. Mais elles ont un caractère coriace similaire. Hank est un de mes personnages préférés. Il vit du racisme de manière très frontale, malgré une nature douce et une grande empathie. Il ne colle absolument pas au stéréotype du criminel de rue, mais il est traité comme tel. C'est un des piliers de Mia, un facteur de résilience majeur et apporte beaucoup de lumière dans la vie de la jeune fille. Comme un oncle particulièrement bienveillant. Mia est une héroïne comme j'en souhaite plus dans la littérature jeunesse. Elle est compatissante, alerte, persévérante, créative, travaillante, astucieuse, sensible et intelligente. Très intelligente dans ses réflexions, en fait, ça m'a étonnée plusieurs fois de voir une maturité pareille. Mais dans son contexte, cela s'y prête sans doute bien, car elle est confrontée à des réalités parfois brutales et vit des expériences confrontantes. Les enfants qui ne vivent pas dans le confort et sont exposée à des réalités sociales complexes ont sans doute une sensibilité et une maturité qui se développe plus rapidement. Il fait aussi dire que madame Yang a fait l'université à treize ans, ce qui dénote un potentiel cognitif bien au-dessus de la moyenne. Si Mia est une version fictive de sa personne, fort à parier qu'elle a des cognitions similaires. Ne vous en étonnez pas , en somme. Sur le plan du décor, j,apprécie la présence des détails, des anecdotes et de la richesse des péripéties. En peu de mots, l'autrice ratisse large et en quelques scènes, elle dresse un portrait complexe. Il y a un talent dans ce roman à traiter le quotidien et le drame en même temps. J'ai lu ce roman pratiquement d'une traite, embarqué dans les aventures et mésaventures de Mia aussi surement que dans un roman fantastique. Il y a avait temps de nouvelles perceptives et de péripéties hors-normes que s'en était passionnant. La solidarité côtoyait individualisme, la joie côtoie le drame. C'était inattendu, drôle, critique, joyeux, déconcertant, humain. Sur le plan de l'écriture, les comparaisons étaient amusantes et les émotions faciles d'accès. Une plume efficace, sans vraiment de fioritures, mais précise et fluide. Ça respirait le vécu, sans doute condensée, mais sincère. C'est le genre de roman qui ne laisse pas indifférent et laissera sa marque après sa lecture. Si l'histoire de Mia est semée d'embuches et d'injustices, il est orienté sur l'espoir et ce que l'humanité peut faire de mieux. S'unir, s'épauler, tâcher de se comprendre et se montrer bienveillante. Il y a une belle tribune à la solidarité dans ce roman, pas seulement entre gens du même âge, groupe ethnique ou appartenance, mais justement dans une mosaïque de tout ces gens. Vous trouverez à la fin du roman: -Des notes de l'autrice -Des pistes de réflexion sous forme de questions -Une rubrique traitant de l'importance des bibliothèques dans la vie de l'autrice -Les remerciement de l'autrice Un roman à mettre dans toutes les écoles et les bibliothèques jeunesse. Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans, en montant. P.S pour les bibliothécaires et les profs, histoire que vous le sachiez, le fait d'aborder le racisme et les préjugés raciaux n'implique pas de termes potentiellement sensibles dans ce roman.
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Fight Club

Par Chuck Palahniuk
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
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Excellent livre! J'avais vu le film avant de savoir que l'histoire était tirée d'un roman et je n'ai vraiment pas été déçu. Le roman est encore meilleur, bien que le film était déjà excellent et très fidèle au livre d'ailleurs. Psychologie et suspense se mêlent dans une descente dans l'anarchie et la folie. Incroyable! À lire absolument!
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Soleil des Scorta (Le)

Par Laurent Gaudé
(4,55)
17 personnes apprécient ce livre
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J
Joh
Les personnages sont fabuleux, la trame narrative intelligente... et l'écriture de Gaudé toujours aussi envoûtante. Un grand roman !
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Trône de fer (Le) T.1

Par George R.R. Martin et Jean Sola
(5,0)
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Kick Ass T.1 :Le premier vrai super-héros

Par Mark Millar et John Romita
(5,0)
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Kick Ass T.2 :Brume rouge

Par Mark Millar, John Romita et Dean White
(5,0)
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