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Deej Surgery
Intérêts littéraires : Bande dessinée, Biographies, Littérature, Jeunesse, Psychologie

Activités de Deej Surgery

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Le cigare au bord des lèvres

Par Akim Gagnon
(3,37)
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Là où se tisse la fiction se tresse la biographie à la prémonition, trop souvent décontenancé par ce qui se trouvait sous mon nez, comme si j’avais murmuré ma vie, mes déboires, mes aspirations à l’oreille de l’auteur, lui-même en quête d’amour, d’échappatoire, d’exaltation. Et si j’ai enfin pu renouer avec la lecture, c’est seulement grâce à « Le cigare au bord des lèvres » d’Akim Gagnon, roman anecdotique au fumet d’autodérision, où excès et glaviot y sont décrits comme s’ils étaient miens, me décrochant sourires et réflexions à maintes occasions !
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Deep me

Par Marc-Antoine Mathieu
(5,0)
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Oui ou non Rien ou tout Intelligence ou inconnu Rêve ou délire de démiurge Sérum de vérité ou libre arbitre Deep Me, Noé devenu Adam aux confins du néant du firmament, de Marc-Antoine Mathieu, porteur d’espoir de la survie de l’espèce humaine. Sérieux, j’avais jamais rien lu de tel…
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La reine de rien

Par Geneviève Pettersen
(3,41)
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Par le glaive ou le glas, Catherine, reine incontestée de l’univers, risque tôt ou tard de perdre la face de son lustre à force de jouer à la roulette russe. Contre les affres les obligations, elle se la fait paria et parie aveuglément, et sur la ligne de front, joue le magot de ses avoirs pour une question de connivence et d’évasion. Existentielle, de la quarantaine, une crise n’attend pas l’autre, et malgré les dédales les détours, les plumes de sa superbe s’en retrouvent éprouvées, Catherine sans son trône, devenue « La reine de rien » de Geneviève Pettersen, où « consciously uncoupling » n’est qu’une voie parmi d’autres, aucune d’elles n’offrant de garantie, loin de toute tragédie.
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Forrest Gump

Par Winston GROOM et François Happe
(5,0)
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Chez les Pygmées, les cannibales… De Cracked Eggs à lutteur professionnel… À flirter avec Sue, avec Wanda, avec le Sénat… Forrest sauvant Mao d’une noyade certaine… Forrest et Bubba se liant d’amitié au son de l’harmonica… Forrest et Jenny faisant tout un boucan à même la pénombre de cette salle de cinéma un peu glauque, sachant même s’éviter la honte du précoce prépuce… Forrest donnant la baffe en retour de ce doigt bien senti surpris juste là dans l’au-delà de la raie des fesses, aux confins de la cheminée… Forrest et Mary Jane, qui aurait cru !? Quoique fidèle à l’esprit du synopsis du simple d’esprit, les différences sont à ce point légion que « Forrest Gump » de Winston Groom ne donna pas l’impression d’en lire son résumé sur IMDb, loin de là ! « Mais ça, vous pouvez le croire: des fois, la nuit, quand je regarde les étoiles et que je vois le ciel étalé là devant moi, je me souviens de tout. J'ai encore des rêves, comme tout le monde, et souvent, je pense à ce que les choses auraient pu être. Et puis, tout d'un coup, j'ai quarante ans, cinquante ans, soixante ans, vous comprenez ? »
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T'as vu ce qu'a fait Ed Gein?

Par Harold Schechter et Eric Powell
(3,0)
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« Ed Gein: autopsie d’un tueur en série » de Schechter et Powell, dire que cette élucubration n’a rien de plus vraie…mais si ça n’avait pas été le cas, si un personnage n’en avait pas pris vie, fort probable que le détraqué qu’il était n’aurait pas inspiré tout autant le folklore qui, par la force des choses, finit par nous offrir: Leatherface, Phychose, Buffalo Bill, Dead Skin Mask de Slayer, Skinned de Blind Melon, Nothing To Gein de Mudvayne, pour ne nommer que ceux-là !
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Raté

Par Hugo Meunier
(4,5)
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Parce que la vie n’est point un film, les sentiments mimés à brûle-pourpoint démasqués qui implosent, qui enveniment l’équilibre et qui, de son mobile, ne tient plus que par un fil du firmament. Et pourtant, on s’affaire à batifoler avec la faucheuse jusqu’à s’amputer les doigts, jusqu’à s’embrumer l’esprit, jusqu’à ce que son ombre ensorcelle et envoûte la réalité de sa vérité. « Raté » d’Hugo Meunier, là où la plénitude trace la voie de son nimbe, mais là où les limbes sont chéris, où la vie finit par faire sens et mystifie de ses droits acquis.
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Des souris et des hommes

Par Rébecca Dautremer et John Steinbeck
(4,85)
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Des souris et des hommes, des lapins et des tourments, échos et larmoiements des routes des rangs du gravier sous le trépas californien. Revu à maintes fois revisité, du roman au film à la pièce de théâtre, de nouveau ni George ni tante Clara n’ont su ici, dans son adaptation graphique, lui éviter le pire, lui épargner le drame de sa tragédie simple d’esprit. Et pourtant, ce pauvre bougre, dit Lennie, n’aimait cajoler que du bout des doigts, et sans l’ombre de la moindre malice, les souris, les lapins, le satiné de ses cheveux soyeux. De la main experte de Dautremer, les rendant plus que vivifiants les mots de Steinbeck, ses mots troublants d’un autre temps.
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Sublime royaume

Par Yaa Gyasi
(4,0)
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Quitter l’équilibre précaire de leur terre natale en aspirant à un lendemain meilleur, promesse dudit songe américain; illusion à maintes fois bernée, et trop souvent pour qu’une simple question de pigmentation. Et quand l’espoir renaît, une force occulte quelconque s’assure de rapatrier optimisme et second souffle dans son giron. « Sublime royaume » de Yaa Gyasi, où Gifty n’a d’autre choix que de se réinventer, et loin des préceptes depuis son jeune âge inculqués, s’élever contre griffes et marées à hauteur de neuroscientifique, loin des troubles de consommation, de toxicomanie des uns, loin des souris, des doutes, de l’adversité, loin des problèmes de santé mentale, ternie et tamisée, des autres. D’une lecture qui envoûte, qui épris.
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Le voyage de Cilka

Par Heather Morris
(3,0)
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Du bloc 25 au bloc 29, de concentrationnaire à forçat, comme si ça ne suffisait déjà pas, Auschwitz-Birkenau ne sonna pas le glas pour autant, loin de là. Prise en faute sous prétexte qu’elle était de connivence avec les SS, ces scélérats, malversation des faits pour que riment viols à répétition et prostitution, d’autres s’y retrouvant également contre vent et gré pour n’avoir chapardé qu’un pain, rien de plus ni de moins. À un jet de pierre du cercle arctique, Cilka passera finalement les 10 prochaines années dans cet endroit austère et malfamé qu’est le goulag, devenant ainsi prisonnière de ses propres libérateurs. « Le voyage de Cilka » de Heather Morris, roman ayant comme prémices les témoignages de Lale Sokolov, lui-même tatoueur d’Auschwitz et survivant de la consternation, la Shoah.
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Les cerfs-volants de Kaboul

Par Khaled HOSSEINI
(4,56)
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Épopée chez les éclopés sous ces 1000 cerfs-volants marquant le bleu du ciel afghan comme autant de gouttes de sang déversant son fiel à torrent, Amir semant le doute, l’émoi, l’incompris en quête d’apaisement, la quête à la rédemption en guise de seule, d’unique solution. « Les cerfs-volants de Kaboul » de Khaled Hosseini, ou quand le passé ne cesse de serrer les dents, affligeant à vif à cran de ses chairs le moment présent, quitte à redonner vie au suivant, quitte à implorer bakhshesh son pardon, détournant du même coup les pièges du repentant, de l’opprobre.
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La traque d'Eichmann

Par Neal Bascomb et Patrick Hersant
(4,0)
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Hitler, certes. Göring, Himmler, Goebbels, aussi. Mais derrière ces bonzes de la démence se tapirent les Bormann, Höss et autres Heydrich aux mains souillées de ce monde, et c’est de celui-ci plus exactement, SS Adolf Eichmann, ennemi public d’un peuple tout entier et maître d’œuvre sanguinaire et sans scrupule de la Shoah, cette Solution finale de la question juive, imputant l’homme six millions de fois d’assassin, qu’il est question ici. Chasse aux sorcières, aux fantômes du passé, et menée par le Mossad du Koweït à l’Argentine, en passant par Berlin, par Bombay, c’est ce que « La traque d’Eichmann » de Neal Bascomb propose, relatant la filature du traqueur détraqué, architecte du plus grand crime de guerre jamais perpétré. Et dans cette course folle, pourquoi pas essayer de surprendre le Boucher d’Auschwitz, au passage, aussi ?!
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Le pensionnat : Une histoire vécue par plus de 150 000 jeunes...

Par Michel Noël, Jacques A. Néwashish et Réal Binette
(4,5)
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Nipishish menait la belle vie, quoi, qui, en compagnie de sa famille, partait à la chasse, la trappe, l’hiver durant, pour ensuite revenir et renouer avec les leurs une fois le retour des fleurs, la fraie, la chaleur. Mais cet équilibre précaire pourtant millénaire, ce rythme de vie motivé par le cycle des saisons, allait bientôt courir à sa perte, menacé de se faire saigner par ce conglomérat de véreux verrats, n’ayant comme seul but d’éduquer…plutôt d’assimiler…plutôt d’acculturer…plutôt d’étouffer la vie au sein de 150 000 cœurs indiens, raison pourquoi Nipishish soudainement devint Pierre Larivière, apeuré et sans repère. « Le pensionnat » de Michel Noël, livre qui se veut d’abord et avant tout jeunesse, qui, malgré ses côtés parfois romancé, parfois précipité, ferait flancher les genoux des plus endurcis.
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Mille Soleils Splendides

Par Khaled HOSSEINI
(4,66)
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Avilissement et poussière, où sous les brumes les torrents se tarissent décence et candeur, effet d’une pleine poignée de gravats sous la dent, gavées mais sans gré ni marées. « Mille soleils splendides » de Khaled Hosseini, d’une vie futile passée derrière ce voile impie, joug du malfrat suintant le mépris, d’une vie meurtrie ployant sous le poids de l’opprobre, ces rêves déchus et bafoués, écho de leur turpitude, murmure de leur solitude.
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Le liseur

Par Bernhard Schlink
(4,33)
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D’abord indécent, à cran les tripes les fondements. Ensuite déconcertant, au pilori l’amertume des péchés, écho d’un passé jamais effacé. Enfin déroutant, condamnée à perpétuité, à tout jamais, son dernier souffle, les yeux fermés. À mots couverts à peine murmurés, si je ne savais pas à quoi m’attendre en l’apercevant sur la tablette chez le libraire, « Le liseur » de Bernhard Schlink à certes su me convaincre, rapidement su me captiver !
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La peste sur vos deux familles

Par Robert LITTELL
(3,0)
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Derrière ce rideau de fer déchu détonnent les relents d’Uzi, d’AK-47, d’orgueil démesuré, la vendetta cette danse de prédilection entre Ossètes et Israélites qui se font les dents pour faire de Moscou leur terroir sans pitié ni quartier. Alors que la capitale tente de se relever de ses cendres, que mafieux se prennent du plomb dans l’aine, « La peste sur vos deux familles » de Robert Littell relate à la fois l’impossible rapprochement d’ennemis jurés, ses soubresauts, où l’amour rendit borgne encore une fois…sinon aveugle dans le moins pire des cas.