Deej Surgery
Intérêts littéraires :
Bande dessinée, Biographies, Littérature, Jeunesse, Psychologie
Activités de Deej Surgery
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« Il y a tout simplement chez les hommes un besoin de ravager, un besoin de frapper à mort, d’assassiner et de s’enivrer de violence. Tant que l’humanité entière, sans exception, n’aura pas subi une grande métamorphose, la guerre fera rage, tout ce qui a été construit, cultivé, tout ce qui s’est développé sera tranché et anéanti, pour recommencer ensuite ! » P.132
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« Vous pouviez toujours mourir, le désert demeurerait là pour cacher le secret de votre mort, resterait là après vous pour recouvrir votre mémoire de vents sans âge, de chaleur et de froid. » P.238
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« Sirius » de Stéphane Versant, roman jeunesse pigé dans la bibliothèque de ma fille, bouquin proposant ce monde post-apocalyptique, là même où la damnation de l’humanité est sa stérilité, où faune et flore se meurent sans même pouvoir rien y faire. Après l’infection, la propagation, Avril et Kid tentent de faire leur chemin jusqu’à la montagne, la fontaine de jouvence, affrontant les affres, les aléas, tantôt aux côtés d’acolytes, tantôt fuyant le fourbe, le truand, où le vieux, dit Conteur, se permet de leur faire la morale, question d’y voir clair, de retenir la leçon !
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« Les gens passent leur temps à faire souffrir ceux qu’ils aiment. La nature humaine possède des ressources de malfaisance inépuisables. » (page 307)
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« J’avais l’impression d’être enveloppé dans un acouphène, coupé du reste du monde, aspiré dans une orbite au fond de la nuit. Je n’aurais pas pu me lever de la table pour aller aider ma mère mourante à dix mètres de moi. Toutes mes facultés ou presque étaient engourdies, comme anesthésiées. J’ai misé en deçà de toute volonté, maintenu en place sur une chaise par le frisson de milliards d’aiguilles le long de mon épine dorsale. Il y avait les mises, ma main, le tapis vert. » (page 476) Plus grand que nature, plus grave qu’un simple problème d’argent, d’un coup d’massue, une maladie, pour l’expliquer, j’aurais pas pu mieux dire. Rarement un livre m’aura gardé en haleine comme a su le faire « Le plongeur » !
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D’un même élan de passion pour ces deux solitudes, galvanisé par l’illusion, la haine de l’opposé, sinon de l’autre. Quand l’effet de masse fait resurgir la mouise de la lie, sa suie, ce qui se voulait éparse s’imbrique alors, s’embrouille ensuite, et à tort ou à raison, déferle et rugit. C’est donc de cette taloche bien sentie que Vic Verdier marque l’esprit dans « Émeutes », roman coup d’poing qui déferle, qui essouffle, d’un côté comme de l’autre bien saisi !
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« Terminus Berlin », bouquin qui sonne le glas de l’œuvre d’Edgar Hilsenrath. « Terminus Berlin », de leur triste touche autobiographique, pareil comme si c’était « Fuck America » que je continuais de lire...mais parachuté 30 ans plus tard...où Jakob Bronsky est tout bonnement devenu Joseph Leschinsky, dit Lesche...où l’écrivain a publié deux romans depuis, où l’expatrié s’apprête à rentrer chez eux, direction RFA...mais rentré juste à temps pour voir la fin du mur de Berlin...mais où l’extrême droite et le néonazisme font toujours rage et déferlent malgré l’unification, menaces, raclées et portes flambées donnant voix à cette haine, cette hostilité...là même où le titre du livre prend tout son sens, l’infamie...
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« J’ai dansé avec une femme d’environ soixante-cinq ans. Je me suis dit: Un trou, c’est un trou. Dans le besoin, même le diable bouffe des mouches. Et si jamais tu devais coucher avec elle ce soir, dis-lui de ne pas enlever son dentier. Tu vas y arriver. Tu vas bander, sûr. Tu en as tellement besoin. Nom d’un chien. » P.162
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Envoûtant, déroutant, pour ne pas dire ensorcelant; rarement j’ai eu l’occasion de lire un livre aussi captivant, aussi bien écrit (ou dans ce cas-ci, traduit !), « L’ombre du vent » de Carlos Ruiz Zafón (ou pour tous les polyglottes de ce monde, « The Shadow of the Wind » de son titre anglais, ou encore « La sombra del viento » dans sa version originale espagnole) étant non seulement l’histoire d’amour entre Daniel et Beatriz, ou celle entre Julián et Penélope, ou encore l’invraisemblable histoire Fermín Romero de Torres, vagabond loquace et grandiloquent, pour ne pas dire manipulateur, et éternel optimiste, c’est aussi cette Barcelone meurtrie par la guerre, où tout n’est que Tour de Babel, s’y perdant entre méandres et interstices, mais caressé par la main du néant, décoiffé à grands coups de marée, de mystères, de vent...
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Parce que cette pièce se veut d’abord de théâtre, les répliques se veulent donc nombreuses, sinon sombres, sinon cinglantes. Si le contenu des discussions se retrouve sous l’égide du FBI et de son pantin, le vagabond, Einstein se prête au jeu, les émettant sans voile ses positions, ses opinions, et tout y passe sans retenue: la guerre, Hitler, Dieu, le judaïsme, le communisme, le fascisme, le bolchevisme, le national-socialisme, Hiroshima, Nagasaki, la bombe A, la bombe H, et ce, sans compter la richesse, le pouvoir, le luxe, la gloire, ces objectifs dérisoires poursuivis par tant de vivants. Traîtrise ou quête de vérité ? Où se pose la question demeure la raison.
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« Pardonner revient à considérer l’individu en entier, à lui redonner le respect et le crédit qu’il mérite. »
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À ses yeux, le clivage majeur était celui qui séparait la tyrannie et la tolérance; ceux qui tentaient d’imposer leurs vues à tout le monde et ceux qui respectaient une foi qui n’était pas la leur.