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Et j'ai crié sur les murs de ta ville

Par Maé Senécal
(4,5)
2 personnes apprécient ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Je dirais que l’on a affaire à un ouvrage qui est un mélange de Colleen Hoover (9 novembre, too late et Confess) avec Ma raison de vivre (Rebecca Donovan) en plus rough. Un premier roman pour cette autrice? Unbelievable! Parlons personnage! Riley, la personnage principale est très complexe. Elle est en subtilité, en force, en fragilité, en douceur, etc. Elle est vraiment surprenante et difficile à saisir. Je crois que ça vit du fait que c’est écrit à la première personne du singulier (de sa perspective) et dû au fait qu’elle-même est perdue par rapport à elle. Il y a eu quelques réflexions qu’elle s’est faite à propos de l’univers de la prostitution que je trouvais dérangeante ou en contradiction avec ce qu’elle disait précédemment, mais bon. Philippe et Jules sont deux personnages masculins très intéressants et l’autrice arrive à nous faire changer d’avis un million de fois sur leur cas. Ainsi, parlons brièvement du triangle amoureux. C’est une des rares fois où je ne savais pas pour qui prendre (pas par désintérêt, mais parce que les deux relations étaient réellement complexes). L’histoire maintenant aborde des thématiques assez difficiles. J’avais parfois l’impression qu’il y en avait trop (juste mon opinion). Beaucoup de rebondissements, particulièrement dans le 1/3 de la fin! Si j’ai été un peu déçue d’avoir « prémédité » certaines révélations, j’ai été surprise par rapport à beaucoup d’autres. Au final, très bonne impression de ce livre-là!

Fanny Cloutier T.2 : ou L'année où mon père m'a forcée...

Par Stéphanie Lapointe
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Ce livre est délicieux. Cette série est exquise. Je suis sérieusement en train de me demander si je ne devrais pas tout simplement aller me garrocher sur le tome 3. Retrouver Fanny m’a tellement fait de bien. Sa personnalité, ses mauvaises idées ?, son impulsivité, son émotivité, etc., je ne sais pas trop quelle est ma relation avec ce personnage, mais je l’aime de tout mon ❤️. Je ris à la tonne lorsque je la suis, elle m’émeut, elle me fait capoter (ne fais pas ça Fanny, oh non....) et la relation qu’elle a avec son père est impossible (oh m’y god) ahah. Son père aussi est un personnage incroyable, comme tous ceux que j’ai rencontré dans les deux tomes. Ce que je trouve fascinant c’est à quel point cette série se dévore et à quel point les couleurs, les textures, les illustrations, les dessins, etc., servent bien le texte. Je ne sais pas comment lire de la BD ou un roman graphique parce que je me pose trop de questions par rapport aux illustrations (je dois les observer plus/moins, en même temps? Comment?) et lorsque je lis Fanny je ne me pose aucune de ces questions! Je me laisse voguer, je profite et je ressens des émotions grâce aux mots ET aux illustrations!!! Si ce n’est pas un tour de force, je ne sais pas ce que c’est.

Le Royaume de l'Hiver T.2 : Discidium

Par Cynthia Carbonneau
(4,5)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
« Tandis que le prince blanc agrippait sa hache d’une poigne ferme. » p26 Grrrrrrrr Ce 2e tome est plus politique, contient plus de magie, beaucoup de batailles et très rough!!!!! (Viols et VIOLENCE) La pauvre Lena est dans une position difficile et importante alors qu’elle n’a pas été élevée pour l’être et on ressent toute son inexpérience, des insécurités et sa fragilité. Ce n’est définitivement pas les meilleurs moments pour Lena, c’est très difficile pour elle. Cependant, je trouve ça intéressant que cette nouvelle position ne soit pas naturelle pour elle parce que l’on voit souvent l’inverse où le personnage dans une nouvelle situation est super à l’aise et ça ne semble pas réaliste pour moi. Dans ce deuxième tome, contrairement au premier, on ne suit pas que la perspective de Lena, ce qui est un petit peu plus laborieux pour la compréhension vu que l’on suit beaucoup de personnages. Il faut bien suivre les liens entre tous les personnages et à quel royaume ils appartiennent. Il y a une petite fiche au début pour nous aider, je crois par contre qu’il aurait été plus facile d’y avoir laissé les gens morts dans le premier (et les avoir raturer) pour aider à la compréhension. Finalement, mon prince ne l’a pas eu facile, j’ai le cœur brisé, les dernières pages m’ont achevé. ? J’ai été un peu moins emballée par le 2e tome, mais j’ai de la difficulté avec beaucoup de batailles et trop de politique. J’espère que l’autrice va recoller mon cœur dans le 3e ?

La belle mélancolie

Par Michel Jean
(3,33)
2 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Un roman axé sur le personnage principal, ici Arnaud, et ses questionnements internes en lien avec sa vie professionnelle et personnelle d’homme de la quarantaine. Il doit gérer les crises de manière efficace de plusieurs morts au Nunavik dans une mine. Ce roman est axé sur les enjeux culturels de la réalité des Inuits au Nunavik, mais moins que sur les enjeux d’Arnaud. Il y a aussi davantage de sexualité que dans les autres livres que j’ai lu de Michel Jean. Finalement, j’adore le petit clin d’œil aux autres ouvrages de Michel Jean avec les personnages de Jean-Nicholas et de Jimmy.

Les Guerriers de Ténèbres T.1 : La Quête du Griffon

Par Katherine A. Ouellet
(4,66)
2 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Quel "hard magic system" bien créé! On arrive dans ce monde où tout nous est inconnu ; les lieux, les moeurs, les divinités, les créatures fantastiques, etc. Si je pensais que ça allait être laborieux, pas du tout. D'ailleurs le fait qu'un personnage vienne de notre planète Terre "Gaïa" aide beaucoup. On se sent moins seul et elle nous apporte des réponses. Je me suis surprise a complètement embarquer dans les aventures de cette troupe improbable. Il y a un super travail qui a été effectué afin de les différencier et de les rendre attachant. De plus, le fait qu'ils ne soient pas tous super enthousiastes à faire partie des guerriers est intéressant, tout comme le fait qu'ils ne soient pas tous excellents dans tous les domaines et que certains aient des buts différents du bien-être général... Les petits clins d'oeil de séduction et d'attirance sont rafraîchissants. D'ailleurs, la personnalité et les conversations (parfois immatures) font du bien au contexte autour d'eux qui est assez lourd. Cela "clash" mais ça fait du bien. L'histoire va très vite. C'est un solide tome 1 complet. -Réunir les guerriers, -Apprendre ou pas (ahah) -Combattre J'ai été surprise d'embarquer dans cette aventure assez rapide qui a beaucoup d'actions, mais qui sont aussi significatives et bien vécues. PS : J'ai les genoux qui flanchent lorsque les pouvoirs sont associés aux éléments. J'aime ça ♥

Chasse à l'homme

Par Sophie Létourneau
(3,9)
11 personnes apprécient ce livre
4 commentaires au sujet de ce livre
Écrit par vignettes courtes ce livre est parfait lorsque la concentration n'est pas tout à fait là ! Une histoire qui fait du bien.

Sénatorium (Le)

Par Fabrice P. St-Pierre
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Le Sénatorium est un petit livre dont chaque page pèse lourd d'un onirisme aussi déroutant que captivant. Impossible de le déposer avant d'avoir terminé la lecture!

À l'aube des grands jours

Par Jacynthe-Mona Fournier
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR! Un roman québécois comme je les aime, et celui-ci n'a pas fait exception en m'offrant un roman d'époque, des personnages, dont des familles très sympathiques et une histoire assez originale. Jany est encore assez jeune quand elle réalise qu'elle est carrément en amour avec Adrien, un ami d'enfance qui a toujours été dans son entourage. Alors que ses parents favorisent la cour de Ti-Jean envers leur fille, celle-ci ne vit que pour son Adrien, et les deux dans le feu de leur amour, vont commettre l'irréparable, Jany va se retrouver enceinte, seule et découragée étant donné qu'Adrien est retourné en mer, et qu'elle attend son retour avec impatience. Mais Adrien ne revient pas et pour éviter le scandale, elle n'a aucun autre choix que d'accepter d'épouser Ti-Jean. Il faut évidemment comprendre que ce n'est pas un choix qui lui apporte le bonheur, mais il faut ce qu'il faut. Elle qui n'a jamais voulu être la femme conventionnelle de l'époque, qui n'a jamais voulu être comme sa mère et avoir une trallée d'enfants, année après année, elle a l'occasion de changer sa vie, quand elle hérite d'une entreprise et qu'elle devient femme d'affaires, avec succès, sa réputation se bâtit très rapidement. Mais alors, qu'elle ne s'y attendait plus Adrien revient, et ses sentiments envers Jany n'ont pas changés. Jany se verra alors devant un choix extrêmement difficile, mais elle devra avant tout mettre de côté cet amour qu'elle a pour Adrien, doit-elle laisser son cœur ou bien sa tête décider, pourrait-elle prendre une décision qui enfin lui apportera la paix et surtout ce bonheur tant mérité ? Un roman qui nous embarque très rapidement et ce dès les premières pages, riche en émotions et le roman est fidèle aux mœurs et habitudes de l'époque, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère familiale que l'on retrouve dans l'histoire, la relation entre Jany et son père, mais également un peu moins aimé les mentalités de l'époque, la femme aux nombreux enfants à la maison et qui ne doit rien avoir d'autre dans sa vie que ça, l'auteure est fidèle dans tous ses faits. Un roman coup de cœur que je vous recommande et que vous prendrez un grand plaisir à lire, je ne connaissais pas cette auteure, et ce fut une belle découverte et surtout un grand plaisir de faire sa connaissance. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2020/03/a-l-aube-des-grands-jours-jacynthe-mona-fournier-les-editions-jcl-par-lynda-massicotte.html

Le bleu des garçons

Par Éric LeBlanc
(4,0)
2 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Quelle lecture! lecture que j’ai lue d’un bout à l’autre sans arrêt, Éric LeBlanc nous présente un recueil qui nous offre des petites histoires tirées de la vie courante. Une écriture remplie de sensibilité, avec une belle humanité. Les histoires regorgent de mystères, des instants saisis au vol, des petits moments furtifs qui arrivent çà et là. Une magnifique lecture qui m’a vraiment captivé, des récits qui m’ont fait sentir différentes émotions. C’est un recueil qui porte en lui des œuvres touchantes, créatives venant de l’imagination sublime d'Éric LeBlanc. Je vous le recommande afin que vous puissiez découvrir un bon auteur et que je ne peux qu’avouer que toutes les petites histoires sont adorables. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2020/03/le-bleu-des-garcons-eric-leblanc-editions-hamac-par-martine-levesque.html

La mouette

Par Anton Pavlovitch Tchekhov
(3,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
La mouette nous permet d'amener notre imagination en Russie d'avant la première révolution. Cette pièce de Tchékhov, nous permet d'imaginer les acteurs au-delà de leurs intéractions.

L'épée de la gloire

Par Alexandre Charbonneau
(5,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Super aventure collective. Trois héros, trois missions, un seul but : Survivre. Il faut lire les trois romans afin de connaître la fin de cette incroyable récit. Pour continuer votre lecture, vous devrez lire également Dévoria: Le druide de la vallée (Justin Lemire) et Dévoria: La clé des Mandanes (Danny Rotondo). Vous pouvez les lire dans n'importe quel ordre.

Le druide de la vallée

Par Justin Lemire
(5,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Super aventure collective. Trois héros, trois missions, un seul but : Survivre. Il faut lire les trois romans afin de connaître la fin de cette incroyable récit. Pour continuer votre lecture, vous devrez lire également Dévoria: La clé des Mandanes (Danny Rotondo) et Dévoria: L'épée de la gloire (Alexandre Charbonneau). Vous pouvez les lire dans n'importe quel ordre.

La clé des Mandanes

Par Danny Rotondo
(5,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Super aventure collective. Trois héros, trois missions, un seul but : Survivre. Il faut lire les trois romans afin de connaître la fin de cette incroyable récit. Pour continuer votre lecture, vous devrez lire également Dévoria: Le druide de la vallée (Justin Lemire) et Dévoria: L'épée de la gloire (Alexandre Charbonneau). Vous pouvez les lire dans n'importe quel ordre.

La vie n'est pas une course

Par Léa Stréliski
(3,4)
8 personnes apprécient ce livre
4 commentaires au sujet de ce livre
Un petit essai agréable et qui se lit très rapidement. L'auteure y raconte une partie de sa vie tout en gardant comme fil conducteur le message comme quoi aller plus vite que ses limites n'apporte pas grand chose.

Un mensonge gros comme un éléphant

Par Thierry Robberecht et Estelle Meens
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
J'ai trouvé cette image de la culpabilité très chouette, car elle permet au enfant de visualiser ce concept plutôt abstrait et plus difficile à expliquer que les émotions de base comme la colère ou la tristesse. Ici, un jeune garçon met sur le dos de sa sœur sa bêtise, soit la vitre brisé par son ballon. Punie à sa place, la petite sœur en veut beaucoup à son grand frère. Une sensation déplaisante prend forme en lui, lourde et encombrante, comme un gros éléphant. Plus le temps passe, plus l'éléphant prend de la place et empêche le jeune garçon de se concentrer sur les divers aspect de sa journée. Lorsque le souper arrive, maman a fait une mousse au chocolat, le dessert préféré de sa petite sœur, qui en est privée à cause de lui. Devant son désarroi et avec ce gros éléphant VRAIMENT inconfortable, le jeune garçon avoue. Si Papa n'est pas très content, il est tout de même fier que son fils lui aie dit la vérité. Donc, un bel album qui montre l'importance de dire la vérité, surtout quand on a accuser quelqu'un d'autre et que celui-ci soit puni à sa place. J'aime que l'album montre la conséquence à la fois physique et psychologique générée par le mensonge et associé à la culpabilité. C'est concret, c'est parlant. Et les dessins sont beaux.

21 Lessons for the 21st Century

Par Yuval Noah Harari
(5,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Harrari répond aux interrogations suscitées chez ses lecteurs par Sapiens et Homo Deus de manière à favoriser la prise de conscience des trois enjeux majeurs que constituent la fusion des technologies de l'information et de la biotechnologie (fusion en une même pensée nommée dataïsme, pour laquelle tout organisme vivant consiste en algorithmes de résolution de problèmes), la menace de guerre nucléaire, et les changements climatiques. Il clarifie d'emblée sa préoccupation quant à la capacité de la plupart d'entre nous, non seulement à se prononcer, mais plus encore à peser sur les évolutions à venir, qui semblent toutes placer sous cette nouvelle figure du pouvoir qu'est l'accès aux méta-données / big data (en quoi se condensent toutes informations que nous produisons et mettons en ligne - âge, sexe, lieu de résidence, occupation-passe-temps, profession, etc.). Si vous n'avez ni le temps ni l'énergie pour considérer les enjeux abordés ici, dit-il d'emblée, l'histoire ne vous fera pas de cadeau et se fera sans, voire malgré, vous. Une portion particulièrement intéressante de sa réflexion consiste à départager les forces de la critique dite culturaliste de l'immigration massive, des faiblesses du nationalisme, qui sont celles d'anciennes élites discréditées par des avancées technologiques qu'elles ne maîtrisent pas, et par des enjeux sur lesquels elles sont incapables d'offrir des réponses sérieuses (c'est-à-dire globales). En continuité avec la thèse centrale de Sapiens, le rôle est souligné des fictions collectives englobantes dans la production et l'entretien de réseaux de coopérations massifs et souples qui feraient l'unicité de notre espèce; fictions réduisant l'incertitude et motivant aux interactions sur des buts conjoints entre inconnus (se référer à un même dieu ou une même tribut, une même nation ou compagnie vous rend familiers). Ces réseaux ont pris diverses formes au fil du temps, dont les nations et les compagnies. Ils soutiennent la création d'une intelligence collective incroyablement plus productive que (mais ne dispensant pas de) l'intelligence individuelle. Divers philosophes (dont John Searle) et psychologues (dont Michael Tomasello) ont donné à cette perspective des appuis solides, et je suis enclin à la soutenir. Les humains, résume Harrari, ne pensent pas en chiffres et en colonnes, bien qu'ils puissent y être amenés, mais en récits. Une préoccupation au cœur de l'ouvrage, traversant l'ensemble, concerne le possible épuisement de l'humanisme libéral comme récit, après son triomphe sur ses rivaux : l'humanisme évolutionniste (qui s'est collé au fascisme et au nazisme sans retour) et l'humanisme socialiste (misant sur une éducation forcée à l'altruisme et sur la transmission des caractères acquis). L'humanisme libéral mise sur le travail discipliné de découverte de soi, sur le raffinement de la sensibilité pour distiller des enseignements riches des expériences vécues. Prenant l'unicité du point de vue individuel et sa non-interchangeabilité (personne ne peut ressentir exactement ce que je ressens), cet humanisme y confère la seule autorité qui vaille, en politique, économique, éthique et esthétique. Aucune autorité ne saurait se revendiquer comme étant supérieure à celle du vote de l'électeur, à l'achat du consommateur, au sentiment du bien et du beau du spectateur. Ce qui, selon Harrari, se lit comme un épuisement de l'humanisme revient assez largement en un retournement des forces qu'il a libéré - forces d'intensification de la santé, du bonheur - contre l'intériorité individuelle qu'il a érigé en maître du monde. Définissant, fût-ce implicitement, la mort et la maladie comme des violations de droits jugés sacrés à la santé et au bonheur, la pensée humaniste libérale alimente la création des forces de l'intelligence artificielle et du génie génétique, voire du transhumanisme opérant des hybridations en quête de la vie éternelle. L'intelligence artificielle, alimentée au données produites quotidiennement et en quantité astronomique par les utilisateurs de médias sociaux et diverse plateformes, parvient à décrypter l'intériorité, du moins à prévoir les comportements et les préférences de chacun, avec une efficacité que Harrari estime devoir être considérée comme supérieure à celle de l'introspection. L'IA nous connaît mieux que nous-mêmes, observe-t-il. L'externalisation de l'autorité, sa localisation entre les mains d'algorithmes maniant avec une rapidité déconcertante une quantité ahurissante d'informations, joue à l'encontre de l'humanisme libéral selon la lecture qu'en fait Harrari. La capacité de cette religion laïque à s'imposer et à faire loi dans les domaines que parcourt l'ouvrage, sur celle des régimes autoritaires est mise en doute, et la partie sur le devoir de modestie fait office de voie de résolution possible, elle-même modeste, à ce problème.

Le dernier baiser

Par James Crumley et Thierry Murat
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
À la recherche de polars ou de romans noirs pour mon mari, j'ai retrouvé le nom de James Crumley dans Babelio, et au vu de sa consistante bibliographie, je me suis lancée en commençant par la première enquête de son détective, C.W. Sughrue, dont la dégaine et le baratin rappellent la figure légendaire de Bernie Gunther, créé par Philip Kerr. Évidemment, le dernier baiser (The last good kiss) a dû en passer par une traduction toute franchouillarde, mais ça ne lui enlève aucunement le piquant de son récit. de toute manière, si je l'avais lu dans le texte, il est à parier que j'en aurais perdu de grands bouts. Le début est accrocheur : un bar paumé dans une petite ville du nord de la Californie, deux ou trois pochards qui traînent au comptoir, un bouledogue alcoolo et notre fin limier Sughrue, tout aussi saoul, qui se pointe à la recherche d'un écrivain raté. Outre l'intrigue bien ficelée, l'auteur dresse un portrait désenchanté des États-Unis au lendemain de la vague hippie et de la guerre du Vietnam. Une lecture rapide et divertissante qui offre, je crois, un bon départ pour qui veut s'immerger dans l'oeuvre de James Crumley.

Bloodborne T.1 : La fin du cauchemar

Par Aleš Kot et Piotr Kowalski
(3,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Quand j'ai vu ce personnage sombre, qui m'a fait penser à une sorte de "V" mélangé au Sorceleur, ça m'a donné le gout d'ouvrir la BD et de voir dans quel monde obscure il/elle évolue. Car, on ne sait pas trop si le personnage en question est féminin ou masculin. De stature et de corps, on dirait un homme, mais son visage glabre, ses yeux délicats et le fait qu'on l'appelle "chasseuse" semble dénoter un versant féminin. Chose certaine, elle a du style! Niveau histoire, je dois dire que ce n'est pas facile à suivre. On ne nous explique pas tout et on ne sait même pas si le personnage évolue dans le réel. Dans ce monde apocalyptique, on comprend qu'une sorte de virus a changé les gens en monstres. Les "chasseurs" les chassent. D'où ils viennent, on l'ignore. Pourquoi ils semblent revenir toujours à la vie, on ne sait pas non plus. En fait, la seule chose qu'on arrive à comprendre est que cette chasseuse veut partir avec une enfant au sang blanc au delà de la mer. Si le scénario est vraiment flou, les dessins sont intriguant. Des créatures infernales superbes ( mais dégoutantes), des chasseurs dotés d'armes qui ont l'air aussi douloureuse que leur forme étrange le suggère et une palette de couleur chaude et noire qui rend bien l'univers ténébreux dans lequel les personnages évolue. Je vais devoir lire la suite pour me faire une meilleure idée sur le scénario.

L'école du bien et du mal T.5 : Le cristal du temps

Par Soman CHAINANI, Iacopo Bruno et Leslie Boitelle-Tessier
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Encore une fois, Chainani nous épate par son imagination débordante et sa tendance fort appréciée de malmener les stéréotypes tirées des contes classiques. J'admire la manière qu'il repense le rôle des femmes dans les contes, les "méchantes" comme les "gentilles". Derrière ce qui peut sembler déjà vu, il y a un beau travail de recherche. Dans ce cinquième tome, qui se présente comme la suite d'un nouvel acte entamé dans le tome 4, nous sommes hors de l'école, dans les Bois, où Camelot est en crise. En effet, un autre Roi fait son apparition, clamant que Tedros est un imposteur et qu'il a battu l'actuelle menace des Bois, le Serpent. Seule Agatha a pu s'échapper de la rafle des personnages par Rhian, celui qui revendique la couronne de Camelot. Avec son frère hautement maléfique, Japeth ( sacré prénom!) Rhian change radicalement la position de Camelot, modifie même le château et entâme une vaste campagne de propagande contre l'École, Tedros, Agatha et même le Storien. Un sacré dictateur, quoi! Mais Agatha, fidèle à elle-même, rassemble ses alliés et entreprend de secourir son prince, sa meilleure amie et ses autres alliés. Royaumes cachés, sac magique, boule de cristal brisée, passé improbable, on ne s'ennuie pas. Et une fois encore, on a des méchants pires que jamais et des personnages qu'on pensait connaître, mais qui ne nous ont manifestement pas tout montrer de leur potentiel réel. On est toujours dans une perspective d'opposition. Dans le premier, c'était le Bien contre le Mal. Dans le second tome, les filles contre les gars. Dans le troisème, l'Ancien mal contre le nouveau Mal ( et par extension un Mal gagnant contre un Bien faiblard). Le quatrième tome ouvre la voie d'une autre opposition: le factice contre le réel et le cinquième amène une extension d'une version contre une autre. Les deux derniers tomes nous amène donc à nous interroger sur la source même des contes. Les contes dépendent du point de vue de l'auteur et sont donc hautement subjectifs. À quel camp correspondent donc chaque personnage? Quelles actions peuvent être considérées "bonnes"? Celles motivés par le Bien? Ou celles du Gagnant? Ou celle des protagonistes? Un autre beau travail de Chainani, malgré quelques petites incongruités dans certains passages qui manquaient de fluidité. Cependant, on a ici un univers très créatif et haut en couleurs, en contraste avec une violence perturbante qui rappel les contes d'origine à l'époque des frères Grimm ou même les contes oraux du Moyen-Âge. Bref, ce n'est pas du Dinsey, peu s'en faut! *Chainani nous offre la première version du chapitre 16, à la fin du livre, qui nous décrit des lieux inédits. Retiré de la version finale, Chainani a voulu nous partager ce chapitre, dans "spoiler" le tome 5. Merci à lui!

Le cabaret

Par Marylène Pion
(5,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR! D’une nouveauté à une autre, je me demande toujours où l’auteurr prend ses idées pour nous fabriquer de si beaux romans. Celui-ci ne fait pas exception, nous nous retrouvons en 1929, Ian part de New-York pour venir régler la succession de son père à Montréal. Il arrive un peu découragé, car son club de New York n’a pas eu le succès escompté. En parallèle, nous allons faire la connaissance de Charlotte, qui pour sa part a eu une enfance difficile, sa mère étant décédée jeune, son père a tenté de faire de son mieux pour prendre la relève, mais sans succès. Il décède à son tour et Charlotte se retrouve seule à Montréal. Celle-ci, pour essayer de survivre, va se prostituer, mais heureusement, elle est sous la bonne garde de Mme Candie qui tient une maison close dont le respect est de mise. Par contre la jalousie entre les filles crée une ambiance peu désirable. Un incident remet en question le choix de Charlotte, qui décide de quitter l’emploi pour trouver un travail plus honorable. Ian de son côté revoit Alex, un ami d’enfance, et décide de s’associer pour ouvrir un club à Montréal. Les projets prennent de l’ampleur, mais l’argent disparaît à vue d’œil. Des dettes impayées refont surface, des menaces planent à l’horizon. Ian fait tout pour se démarquer, même si son père est décédé, il veut prouver qu’il est capable de réussir en affaire. Les amours sont volages, rien n’est sérieux, il s’amuse et ne s’inquiète pas des blessures du cœur laissé à ses demoiselles. Jusqu’au jour où, à la croisée des destins, Ian et Charlotte font connaissance. Est-ce un feu d’artifice qui se prépare entre eux ou simplement une étincelle, peu importe la vie réserve des surprises. Du bordel au club Heaven's, j’ai traversé ce roman d’une traite, encore une fois l’histoire est menée d’une main de maître que je qualifierais de fabuleuse, c’est doux malgré les drames, mais toujours teinté d’une belle teinte de positivisme. Évidemment, nul besoin de vous dire qu'une fois de plus Marylène Pion nous offre une lecture coup de cœur, qui vous accrochera solidement de la première page à la toute dernière page, et on en redemande, c'est bien certain. Une auteure qui n'a plus besoin de faire ses preuves en nous offrant des lectures qui nous comblent à chaque fois ! http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2020/03/le-cabaret-marylene-pion-les-editeurs-reunis-par-lynda-massicotte.html

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Lecture en cours :

L'infini dans un roseau
Catégorie : Littérature
Éditeur : Le Livre de Poche
Collection : Le Livre de poche. Documents
Paru le 3 avril 2023
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