Philippe Fortin
Libraire @ Librairie Marie-Laura
Intérêts littéraires :
Essais, Jeunesse, Littérature, Bande dessinée, Science/Technologie
Activités de Philippe Fortin
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C'est un gars qui fait une crise de coeur et qui se réveille à 17 ans en se rappelant toute la vie qu'il a menée jusqu'à sa crise de coeur. Il connaît donc le futur. Qu'est-ce qu'il va en faire, de ce savoir là ? Ah ! (Il va falloir lire le livre). L'air de rien, ce petit livre là est à tous points de vue remarquable, vraiment ! L'histoire est bonne, les références culturelles sont bien choisies et on comprend assez vite où l'auteur veut en venir sans pour autant que l'intérêt en pâtisse. Un roman qui vaut le détour.
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Un vieux monsieur bourru et qui a sa fierté est lentement mais sûrement amené à piler un peu sur son orgueil pour se donner une chance, comme on dit. Du Romain Gary à son meilleur: la classe, la drôlerie et l'intelligence, livrées pour vous en toute sainteté !
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Après L'hiver de force, c'est l'autre meilleur livre de Ducharme.
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En marge des deux extrêmes de la poésie contemporaine dont d’aucuns (moi le premier) ont plus que soupé – réflexivement trash ou se grattant toujours quelque bobo métaphysique à l’échelle personnelle –, on a parfois le bonheur de tomber sur quelque chose de vraiment bon. Avec Soleils suspendus, déjà, François Rioux se révélait être un poète dont la manière et le propos sortaient agréablement du lot. Poissons volants, quatre ans plus tard, remettait ça et se voyait même récompensé du Prix des libraires 2015. Avec L’empire familier, Rioux reprend le fil de son cynisme bienveillant, de son ironie affable, de sa bonne foi mélancolique. Son lyrisme de ballons de plage pétés est un vrai baume pour nos âmes jaunies. Un livre à prescrire.
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Oeuvres complètes T.5: Les trois roses jaunes
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Il faut de préférence avoir déjà lu au moins un recueil de nouvelles de Carver pour pleinement apprécier ce petit livre, qui éclaire avec une pudeur attendrissante certains pans de sa vie d'homme et d'écrivain.
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Roman oulipien par excellence, façonné par nombre de contraintes et dont la complexité a nécessité la tenue d’un Cahier des charges que l’on a d’ailleurs lui aussi publié par la suite, le chef-d’œuvre de Perec, s’étalant sur plus de 600 pages, relate les multiples histoires rythmant un siècle de la vie d’un immeuble parisien. Entre autres et surtout, celle de l’inoubliable Bartlebooth, sorte de Phileas Fogg nonchalant, dont la vie est consacrée à l’assemblage de puzzles faits à partir d’aquarelles peintes par lui au cours de vingt ans de voyages autour du monde, assisté pour ce faire de son fidèle Smautf, avatar du Passepartout de Jules Verne. Véritable festin de lecture, avec ses centaines de microhistoires, ses deux mille personnages et son ensemble parfaitement maîtrisé, le roman, gagnant du prix Médicis 1978, est un flot ininterrompu de prouesses narratives, tantôt picaresque, tantôt policier, historique, romantique, carnavalesque ou même érotique. À lire comme on lit un almanach!
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Pour un roman ayant subi l’ablation d’un composant primordial, sinon vital, du corpus concourant à la formation du jargon français, il s’agit d’un pari conquis haut la main, subtil, brillant, ambigu, tout à la fois palpitant, banal, original, poncif ou abracadabrant. Farci d’allusions, d’omissions, miroir grossissant masquant sa façon, claironnant son biais, tournant autour du pot, toujours tu, jamais vu, frôlant à moult occasions sa divulgation, il s’agit ni plus ni moins d’un tour puissant, d’un gala mandarin. Charmant filou, savant fripon, l’inouï larron dont l’aplomb imaginatif saisit nous fait voir tout l’art d’un sport qui tait son nom. Magistral!