Marc-André Lapalice
Libraire @ Librairie Pantoute
Intérêts littéraires : Science/Technologie, Essais, Jeunesse, Littérature, Bande dessinée, Arts, Psychologie

Activités de Marc-André Lapalice

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Guérilla de l'ordinaire

Par Marie-Ève Milot et Marie-Claude St-Laurent
(5,0)
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Enola & les animaux extraordinaires T.1 : La gargouille qui...

Par Joris Chamblain et Lucile Thibaudier
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Zorglub T.3 : Lady Z

Par Jose Luis Munuera et Sedyas
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Zorglub T.2 : L'apprenti méchant

Par Jose Luis Munuera et Sedyas
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Zorglub T.1 : La fille du Z

Par Jose Luis Munuera et Sedyas
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Ma vie de gâteau sec

Par Elizabeth Baril-Lessard
(4,28)
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Une pipée d'opium pour les enfants

Par Fred Dubé et François Avard
(4,14)
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En finir avec Eddy Bellegueule

Par Édouard Louis
(4,0)
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Qui a tué mon père

Par Édouard Louis
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Qui a tué mon père

Par Édouard Louis
(3,0)
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Le continent de la douceur

Par Aurélien Bellanger
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Kink : initiation poétique au BDSM

Par Pascale St-Onge et Frédéric Sasseville-Painchaud
(4,5)
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L'événement

Par Annie Ernaux
(4,85)
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Un chef d'oeuvre du récit de soi que devraient lire tous les conservateurs qui s'opposent au droit à l'avortement.
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Faux départ

Par Marion Messina
(4,0)
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Avec Faux départ, Mario Messina nous livre un premier roman puissant et désanchanté. Dans la tradition du roman d'apprentissage, ce dernier raconte l'histoire d'amour foireuse d'un expatrié colombien et d'Aurélie, une jeune étudiante en droit, puis l'installation de cette dernière à Paris et son désir de s'y faire une place. Le parallèle avec Houellebecq, souligné par plusieurs, tient à un regard sociologique impitoyable sur le monde du travail dans la France d'après la crise de 2008 et à un attachement pour la misère affective et sexuelle de ses contemporains. Toutefois, à la différence du romancier, qui met en scène des personnages indépendants de fortune, Marion Messina s'intéresse à la classe ouvrière et aux laissés pour compte de la mondialisation et des aléas de la haute finance. La lectrice ou le lecteur qui n'est pas un peu familier avec le monde du travail en France risque d'être parfois un peu perdu bien qu'il comprendra sans peine le désarrois général dans lequel est plongée toute une génération. J'attends son prochain livre avec impatience!
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Quand le cerveau devient masculin

Par Jacques Balthazart
(3,0)
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La question des différences cognitives et comportementales entre les sexes font l'objet de virulents débats. D'une part on retrouve le point de vue socioconstructiviste (défendu en France par Catherine Vidal ou Odile Fillod, et en Angleterre par Cordelia Fine) pour lequel ces différences s'expliqueraient exclusivement par l'influence sociale, grâce à la plasticité cérébrale. Les recherches menées par la grande majorité des biologistes seraient empreintes de biais sexistes, et, par conséquent, il faudrait rejeter leurs résultats. D'autre part, on retrouve la plupart des chercheurs et chercheuses, dont l'auteur de ce livre (de même qu'en France des gens comme Franck Ramus, Nicolas Gauvrit, et aux États-Unis, Margaret Mccarthy), pour qui ces différences ont un fondement biologique. Si dans son essai, Balthazart ne nie pas l'importance de l'éducation et de la culture dans la genèse des différences entre les sexes (il va jusqu'à dire qu'elles « jouent un très grand rôle », « peut-être même le plus grand » p. 22.) ces dernières n'expliquent pas tout. S'en suit une présentation éclairante, mais parfois un peu répétitive, des origines génétiques, épigénétiques et surtout hormonales du « cerveau masculin » (le cerveau se féminisant par défaut en l'absence de certaines hormones). L'ouvrage de Balthazart offre toutefois un portrait nuancé de ces différences. En effet, les écarts observés entre les hommes et les femmes dans leurs performances à certains tests cognitifs (à l'avantage de l'un ou l'autre sexe) sont globalement minces (leur taille d'effet est faible) et les différences de comportement se constatent surtout dans les extrêmes. C'est le cas par exemple de l'agressivité où les hommes sont pratiquement les seuls représentés passé un certain seuil. L'auteur rappelle à de nombreuses reprises son soutient à la cause féministe (il dénonce la domination patriarcale qui s'exerce depuis des millénaires et défend l'égalité homme/femme) et soutient que jamais ces différences ne devraient servir de prétexte à l'élaboration de politiques discriminatoires. Socioconstructivisme ou origine biologique, il est néanmoins difficile pour le lecteur lambda de savoir à quelle thèse apporter crédit. Un élément me fait cependant pencher en faveur de la seconde. Comme l'écrit Balthazart : « On imagine mal comment tous les déterministes biologiques de contrôle de la différenciation des sexes qui se sont développés et ont été sélectionnés pendant 3.5 milliard d’années d’évolution de la vie sur Terre aurait pu subitement disparaître chez l’humain, alors qu’ils sont bien présents chez tous les mammifères, y compris les primates. » (p. 236).