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Le commentaire de Martine : Un bon roman qui alimente le suspense, ou Stéphane va partager avec ses amis une histoire qui, se transmet depuis quelques années dans le village de Brownsburg. Cette légende va alimenter la tension et le délire cauchemardesque concernant une vieille mégère qui se promène avec deux chiens noirs. Est-ce que cette femme-sorcière existe vraiment, ou bien le groupe de jeunes vivent-ils un délire, ou bien est-ce que cela est véridique et que cette femme vit dans le bois avec ses chiens? Carolane veut en apprendre encore plus, elle va vouloir la voir et la rencontrer, mais dès que Caro va voir cette femme dans le bois avec ses chiens, elle va s’enfuir, réaction de peur. Mais Carolane n’est pas capable de se remémorer à quoi ressemble cette femme qui se promène et qui alimente la croyance de cette femme-sorcière, puisque de rencontrer la mégère a des conséquences graves pour les personnes qui la rencontrent. C’est une belle lecture, super-intéressante, j’adore le suspense qu’à créer Josée Nicole Gauthier dans ce récit. Je vous conseille de le lire puisqu’il faut que vous découvriez ce qui va arriver à Caro après sa rencontre avec cette mégère. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/08/la-legende-de-la-vieille-megere-josee-n.gauthier-essor-livres-editeur-par-martine-levesque.html

Sylvie Drapeau, Le ciel - 2017 - ⭐️⭐️⭐️⭐️ Deuxième opus de la tétralogie après Le fleuve (2015 ). La narratrice a vingt ans et c’est ici tout autre chose. La fille rencontre la mère et tente de se situer dans sa vie de femme dans le contexte tout québécois où la religion prenait tant de place quand, ultime adieu, la mort rappelle la mère. Et la fille va son chemin. Entre l’errance et la fidélité à l’enfance, elle se réinvente. Et nous savons que nous poursuivrons le chemin avec elle à travers les deux autres œuvres, L’enfer et La terre, tant le style parle et va à l’essentiel.

Sylvie Drapeau, Le fleuve - 2015 - ⭐️⭐️⭐️⭐️⭐️ Premier opus d’une tétralogie, ce récit goûte l’enfance. Les mots coulent sur nous comme l’eau du fleuve sur le corps des enfants heureux dans l’été, ravis de découvrir la forêt bleue et le petit fruit qui n’a pas de nom. Mais le fleuve emportera le grand frère et la paix de l’été. La narratrice a cinq ans à ce moment et c’est troublant de vivre de l’intérieur le chagrin d’une enfant de son âge qui saura trouver, malgré tout, le réconfort dans les réalités que l’automne lui offrira. Merci Sylvie Drapeau pour cette prose poétique, ces moments vrais, profonds et touchants. Merci pour l’émotion qui affleure à chaque page. Je vais de ce pas vers les opus qui suivent : Le ciel, L’enfer, La terre.

C'est le film Louis-Ferdinand Céline avec dans le rôle-titre Denis Lavant qui m'a aiguillée vers ce récit biographique de Véronique Robert-Chovin, elle-même spécialiste du célèbre écrivain. Car dans ce film, c'est l'épouse Lucette Destouches qui m'intriguait. Qu'est-ce qu'une élégante et belle danseuse faisait avec cet être mal fagoté, contrefait et chialeur, en plus... Elle a fait sa rencontre en 1936, l'admirait pour ses écrits, sa gouaille et son intelligence. L'a suivi inconditionnellement en exil au Danemark après la Seconde Guerre mondiale et également à son retour en France en 1951. Véronique Robert-Chovin a recueilli dans cet ouvrage les souvenirs et réminiscences de Lucette Destouches alors qu'elle fête ses 100 ans (elle est morte à 107 ans). De mois en mois, Lucette s'accroche et raconte, râle et rit, se souvient et oublie... Intéressant mais incomplet...

Edmund Kean, acteur britannique célèbre du milieu du XIXe siècle, est le pivot central de cette pièce de théâtre de boulevard écrite par Alexandre Dumas, créée le 31 août 1836 au théâtre des Variétés, avec Frédérick Lemaître dans le rôle-titre. Surnommé le « cabot divin », atteint de dipsomanie et menant une vie dissolue, Kean avait la grandeur requise pour occuper une scène, mais le style vaudevillesque de l'ouvrage annule l'intérêt qu'on pourrait porter à cette figure mythique du théâtre anglais. Je comptais en apprendre plus sur ce personnage entraperçu dans la trilogie sur Byron de Benjamin Markovits, mais je devrai plutôt chercher le biographe génial qui aura su capter l'essence même du comédien.

Yvon Rivard, Le dernier chalet - 2018 - 4/5 J’ai mis un temps à me démêler dans les personnages, soixante-dix pages, mais une fois qu’ils me sont devenus familiers, j’ai pu apprécier la démarche d’Alexandre, alter ego d’Yvon Rivard. Ce doit être parce que c’est la première fois que je lis cet auteur... car les personnages semblent déjà présents dans ses autres livres. Cette « méditation romanesque » nous amène au cœur de la vie, de l’instant, de l’espace. On se surprend à aimer le temps immobile, à aimer être tout simplement comme si la vie d’Alexandre était un peu la nôtre par moments. Ses lectures, celle de Gabrielle Roy entre autres, ponctuent le récit et apportent une dimension autre à son bien-être. Et puis, il y a Marguerite et le renard. Le style est doux, lumineux et les phrases longues nous emportent malgré nous dans un chant plus grand que nous. Une fois le livre refermé, il reste la douceur et un certain parfum de vivre. Sérénité.

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR! Je crois que nous avons tous dans notre entourage une personne qui souffre d'anxiété, d'agoraphobie et/ou de panique. C'est le cas de Julie, en lisant son histoire, cela m'aura permis d'en apprendre davantage sur ces troubles, de comprendre un peu mieux. Plusieurs des chapitres commencent par un genre de poème qui décrit un peu l'état d'âme de Julie, et on peut y ressentir, la détresse, la confusion, l'incompréhension face à ces troubles qu'elle vit et tente, tant bien que mal, d'assumer. On vit avec elle l'incompréhension de la médecine, qui n'approfondisse pas les symptômes, la laissant dans l'ignorance face à ce qu'elle vit, et qui accentue davantage ses problèmes. Difficile de soigner quelque chose quand on ne sait pas ce que c'est, bien évident. L'école, le travail, tout ce qui pour la majorité des gens fait partie du quotidien, est une tâche énorme pour Julie, pour qui les crises surviennent souvent, sans aucun avertissement. On vit avec elle son cheminement, avant et après qu'elle soit prise en charge par une psychologue, avant que le diagnostique tome, et après quand elle doit apprendre à maîtriser ces crises de panique. Que vous dire sur ce livre, j'ai souffert avec elle, à plusieurs moments moi aussi, j'avais l'impression de manquer d'air, quand elle en manquait. Je me suis réjouie également avec elle quand de bonnes choses lui arrivaient. J'ai beaucoup aimé Pascal, qui à mon avis l'a beaucoup aidé. L'auteure se raconte à cœur ouvert, avec toute la sensibilité qu'elle doit ressentir, pas évident de partager ses faiblesses avec tous, pourtant elle le fait. Elle nous fait entrer dans son monde. Mais il faut garder en tête que ce livre est avant tout un message d'espoir pour tous les gens aux prises avec ces différents problèmes, il y a la lumière au bout du tunnel, avec l'aide qui est offerte, avec les soins nécessaires, on fini par arriver à vivre une vie ''normale'', et c'est ce que j'ai retenu de cette lecture. Un coup de cœur, pour cette lecture où, l'auteure, sans retenue partage avec nous ses crises, ses moments de désespoirs, mais aussi ses moments d'espoir, pour nous amener vers une fin qui m'a laissé ému, qui sait, peut-être que Julie Turbide nous offrira d'autres confidences, je le souhaite vraiment! http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/08/anxiogene-julie-turbide-essor-livres-par-lynda-massicotte.html

Exceptionnellement bien écrit, comme tous les romans d'Henri Loevenbruck. Une histoire intemporelle, dure... C'est un roman initiatique, un 'road movie'. Un roman de motards, de délinquance, de drogue et de violence; d'ados idéalistes et un peu paumés. On a pas à comprendre les motos, le roman se passe ailleurs. C'est surtout un très grand roman qui traite d'amitié, le loyauté, d'honneur et de respect. Quatre jeunes qui essaient de survivre et de se sortir de leur milieu pour se sentir libre. Ils croiront y parvenir en traversant les É.U. en moto. Mais peut-on être vraiment libre quand on commence sa vie avec la rage au cœur, en refusant toute règle ou contrainte. Jusqu'où peut aller l'amitié? la complicité?

Un premier roman, magnifique ce concision. Écriture soignée, fluide, semblable à les Hauts de Hurlevent. Un gardien de phare et sa femme vivent de belles années sur leur île. Un seul bémol à leur bonheur, Isabel ne peut rendre à terme ses grossesses. Une barque échoue sur leur île avec à bord un homme mort et un bébé. Le roman se divise en trois partie: l'installation au phare, l'incident, les conséquences. Tout est en dichotomie: les océans (chaud vs froid), joie vs désespoir, amour vs haine, soutenir un ami vs le laisser tomber. Qu'est-ce que le bien? Qu'est-ce que le mal? Qui est la vraie mère d'un enfant, le lien du sang ou le lien du cœur. Une exploration des conséquences désastreuses d'un trop grand amour sur un esprit vertueux...