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Le commentaire de Lynda : Voici donc le chapitre final de la trilogie Présumée, et bien entendu, Judith Bannon a fait les choses en grand, pour capter toute notre attention et complètement immergé notre cœur et notre tête! Dans ce roman, c'est Louanne et Olivier qui seront au cœur de l'action. En effet Louanne, la sœur d'Eliot, a rencontré son ex Pat Laremo, lors d'une soirée bien arrosée, comme il est en probation et ne doit pas boire, elle l'invite à l'extérieur pour l'éloigner de la tentation de boire. On ne sait pas trop ce qui s'est passé, sauf que Pat a agressé Louanne parce qu'elle se refuse à lui, mais c'est Louanne qui sera accusé parce que Pat à son tour a été victime d'une agression. Demandant l'aide de son frère, c'est finalement Olivier qui s'occupera de la défense de Louanne, son frère ne peut pas à cause d'un conflit d'intérêt. Mais en jeu de mots, Olivier lui aussi semble être dans un conflit intérieur d'intérêt, parce qu'il doit mettre de côté son attirance pour Louanne, ce qui rendra les choses encore plus intenses. Que vous dire, c'est avec grand plaisir que l'on retrouve le trio d'avocats, Eliot, Olivier et Gabriel, trois super mecs, très attrayants (ça, c'est l'à-coté de l'histoire). Mais au fond de tout, c'est cette affaire d'agression qui demeure le point central de l'histoire. Une histoire judiciaire qui retient toute notre attention, très bien montée, accrocheuse et très accaparante. Le côté judiciaire est très bien démontré, toute la procédure, l'avant, le pendant et l'après, sont là et bien ficelé. Un livre de plus de quatre cent pages, mais une fois commencée, on a seulement l'envie de terminer pour connaître le dénouement de cette affaire. Dénouement que l'on n'attend pas, que l'on ne voit pas vraiment venir et qui m'a un peu prise par surprise. Et bien sût, Judith Bannon ne serait pas Judith Bannon, s'il n'y avait pas de passages chauds dans son histoire, un langage un peu cru par instant, des scènes érotiques que nous avons facile à imaginer, ce qui donne une lecture piquante à certains moments. Bref, une trilogie exceptionnelle, avec des personnages marquants, sympathiques, d'une sensualité hors du commun, en fait une série que je verrais bien à la télé, se serait sublime. J'ai passé un très bon moment avec cette trilogie, et comme plusieurs, je regrette que se soit terminé. Judith Bannon, nous fait encore la preuve d'un talent exceptionnel, nous offrant un mélange bien dosé d'intrigues, de suspenses, d'amour et de scènes érotiques, le tout avec une pincée d'humour. Une lecture à faire, une trilogie que vous vous souviendrez longtemps, j'en suis certaine. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/12/presumee-intouchable-judith-bannon-les-editeurs-reunis-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : Un tout petit livre extrêmement bien fait. Il comporte des explications sur la bonne manière, des mises en situations, et des images un peu sous la forme de bande dessinée. Un outil pédagogique pour les professeurs, pour les parents, un beau moment de lecture pour les jeunes également, qui pourront apprendre les rudiments de la bienséance et des bonnes manières, et ce, tout en s'amusant. L'auteur offre des exemples concrets, qui stimuleront la compréhension des jeunes dans cette lecture. Rien de bien compliqué, simplement du gros bon sens, comme on se doit d'apprendre à utiliser dans la vie de tous les jours. Politesse, respect des autres, c'est ce qui prime à travers les mots de l'auteur. Je vous recommande ce petit livre, le parfait cadeau pour un jeune et une façon amusante d'apprendre ce que sont les bonnes manières ! http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/12/les-bonnes-manieres-illustrees-sylvain-brosseau-essor-livres-par-lynda-massicotte.html

Très intéressante lecture que l’on peut faire à deux niveaux. On peut tout d’abord lire et suivre l’intrigue qui suscite notre curiosité et anime notre goût de poursuivre la lecture du roman jusqu’à la fin pour en connaître le dénouement . On peut aussi y constater plusieurs thématiques de la nature humaine en société qui y sont abordées : les rapports homme/femme, la soif de l’accomplissement de soi, la quête de l’artiste qui cherche à perfectionner son art, les rapports inter et intra générations et bien d’autres aspects de la condition humaine. L’écriture est précise, raffinée et agréable à lire.

Quiconque s'intéressant à l'histoire du mouvement indépendantiste au Québec ou à celle du développement économique du Québec devrait prendre le temps de lire ce livre. C'est franchement intéressant d'un bout à l'autre, avec une mine d'informations et d'anecdotes qui nous en disent long sur le Parti québécois et sur l'un de ses grands leaders. Le texte final, une sorte de testament politique de Bernard Landry, est très beau. Le seul bémol que j'apporterais est qu'il a été écrit par un véritable inconditionnel de Bernard Landry, quelqu'un qui a travaillé avec lui et qui a été son ami durant de nombreuses années. À le lire, on croirait que Bernard Landry a été un homme parfait du début à la fin de sa vie et dans tous les domaines de celle-ci. L'absence d'absolument tout recul critique est bien visible, au point où cela devient franchement ridicule par moments. Mais c'est à lire quand même !

Le commentaire de Lynda : Lors d'une soirée entre amis, un sujet inattendu va être abordé, celui-ci va faire réfléchir Lucy et Owen qui aimerait donner un nouveau souffle à leur mariage. Ce couple marié depuis longtemps, parent d'un petit garçon autiste, décide de s'accorder six mois, ces six mois où ils vont avoir le droit ď'aller voir ailleurs. Les règles sont simples, on ne couche pas avec des connaissances, on ne tombe pas amoureux, on ne s'espionne pas, on n'en parle pas. Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avant de débuter la lecture de ce roman, j'avais beaucoup de doute quant à savoir si j'allais apprécier l'histoire que j'allais découvrir. Mes doutes ont vite été effacés, bien entendu, je désapprouve complètement les choix que font Lucy et Owen, mais au final, je pense que j'avais plus peur pour eux qu'autre chose. L'auteure avec son style affirmé, nous propose de suivre Owen et Lucy pendant ce fameux arrangement, les autres personnages qui nous sont proposés sont pour certains hauts en couleur. L'humour est très présent dans cette histoire, la plume de Sarah Dunn est très agréable, j'ai aimé le découpage des chapitres, suivre les différentes étapes de ce récit comme une sorte de fil rouge. Je viens de passer un bon moment, une fois commencé ma lecture, il m'a été impossible de laisser de côté mon livre, j'étais trop curieuse de savoir où cet arrangement allait mener ce couple tellement attachant à mes yeux. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/12/l-arrangement-sarah-dunn-editions-cherche-midi-distribue-par-interforum-canada-par-lynda-massicotte.html

Dans La terre, qui clôt sa tétralogie (Le fleuve, Le ciel, l'enfer), Sylvie Drapeau s'adresse à sa soeur aînée Suzanne, à qui elle rend hommage, et qui vient de mourir à 52 ans d'une rupture d'anévrisme. Elle-même sur le point de craquer d'épuisement professionnel, l'auteure tente de comprendre pourquoi sa sensibilité couplée à une culpabilité grandissante lui ont rendu la vie impossible. « Le tragique me traverse, comme le fleuve traverse la terre qui nous a vues naître. » Ses mots parlent de sa relation au père, « insatiable dans sa nature trouble », de ses liens compliqués avec la fratrie, de sa chute vertigineuse à la suite d'un burn-out et de ses craintes face aux anxiolytiques qui la rendent d'une « extrême fragilité, l'impression de n'être plus étanche ». Lu en un après-midi, ce récit m'a traversée, tellement il est puissant et émouvant.

Droit au but, pas de niaisage, Olivier Norek connaît son sujet et comme dans Code 93, Victor Coste et ses collègues ont une fois de plus fort à faire avec la clientèle des HLM de Seine-Saint-Denis. Un polar qui donne froid dans le dos par sa réalité troublante. Dans ces cités où se concentrent et se cristallisent pauvreté, ignorance et négligence parentale, la figure du jeune Bibz jette consternation et impuissance au coeur du lecteur. « Rien ne lui serait jamais offert, ni même accessible. Il devait prendre de force, arracher, soustraire, voler, escroquer, braquer et frapper fort quand il se faisait attraper. » Cruauté, violence et soif de pouvoir chez cet adolescent donne la chair de poule. Heureusement, un peu d'humour persiste encore dans les locaux policiers et donne au récit un versant moins noir du travail à effectuer dans ces lieux régis par la seule loi des petits trafiquants de drogue. Mon mari et moi continuons donc dans l'univers de Norek avec Surtensions.