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Enfant de l'étranger (L')

Par Alan Hollinghurst
(2,5)
1 commentaire au sujet de ce livre
Voilà un cas particulier. Si je dois admettre que l'écriture est magnifique, bon sang que l'histoire est longue et ennuyeuse. Lorsque je commence à me dire que l'histoire décolle, après les balades, les heures à lire de la poésie et écouter de la musique dans une grande maison de riches, on apprend que Cecile et Georges ne sont pas des amis platoniques ( Oh, que non!) et que le même Cecile semble faire de l’œil à Daphnée. Avouez qu'un aristo qui semble vouloir s’accaparer deux membres d'une même famille, ça prête à l,attention! Malheureusement, sitôt appris, sitôt déçue: on change de décennie et voilà qu'on apprend que Cecil est mort! Ah ben merde! Le peu de suspense qui s'installait retombe à plat et on passe encore un long moment a attendre parler de la visite d'une femme. Donc, en somme, j'ai l'impression qu'à certains égards, ce livre à la fâcheuse longueur de certains classiques. Je pense notamment au Rouge et Noir, de Stendhal, qui était terriblement long pour rien lui aussi. Même la couverture, avec trois personnages qui courent, nous donne l'impression d'un thriller, mais il n,en est rien. La page couverture à elle seule est plus active que le roman. Mais je suis admirative de la plume, très recherchée et poétique. Une part de moi souhaite le finir juste pour apprécier l'écriture. Mais je m'interroge sur les prix dont il est tributaire. Niveau écriture, je suis d'accord, mais niveau sujet et additivité, nous sommes loin d'être subjugués par l'action et les émotions engendrée par la lecture de ce roman ne volent pas très haut. Pire, l'auteur nous donne la fin au début! Que nous reste t-il donc à apprendre dans ce cas? Le personnage le plus intriguant n'est plus là! Enfin, à moins qu'on apprenne qu'il a survécu sur un autre nom...Bref. Il faudrait que je me motive à le finir.

Enfant de l'étranger (L')

Par Alan Hollinghurst
(2,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Voilà un cas particulier. Si je dois admettre que l'écriture est magnifique, bon sang que l'histoire est longue et ennuyeuse. Lorsque je commence à me dire que l'histoire décolle, après les balades, les heures à lire de la poésie et écouter de la musique dans une grande maison de riches, on apprend que Cecile et Georges ne sont pas des amis platoniques ( Oh, que non!) et que le même Cecile semble faire de l’œil à Daphnée. Avouez qu'un aristo qui semble vouloir s’accaparer deux membres d'une même famille, ça prête à l'attention! Malheureusement, sitôt appris, sitôt déçue: on change de décennie et voilà qu'on apprend que Cecil est mort! Ah ben merde! Le peu de suspense qui s'installait retombe à plat et on passe encore un long moment a entendre parler de la visite d'une femme. Donc, en somme, j'ai l'impression qu'à certains égards, ce livre à la fâcheuse longueur de certains classiques. Je pense notamment au Rouge et Noir, de Stendhal, qui était terriblement long pour rien lui aussi. Même la couverture, avec trois personnages qui courent, nous donne l'impression d'un thriller, mais il n,en est rien. La page couverture à elle seule est plus active que le roman. Mais je suis admirative de la plume, très recherchée et poétique. Une part de moi souhaite le finir juste pour apprécier l'écriture. Mais je m'interroge sur les prix dont il est tributaire. Niveau écriture, je suis d'accord, mais niveau sujet et additivité, nous sommes loin d'être subjugués par l'action et les émotions engendrée par la lecture de ce roman ne volent pas très haut. Pire, l'auteur nous donne la fin au début! Que nous reste t-il donc à apprendre dans ce cas? Le personnage le plus intriguant n'est plus là! Enfin, à moins qu'on apprenne qu'il a survécu sur un autre nom...Bref. Il faudrait que je me motive à le finir.

Les femmes en blanc T.1

Par Bercovici/Cauvin
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Une BD humoristique qui nous introduit un monde médical loufoque tout en étant pas très loin de stéréotypes connus, comme les médecins malcommodes, les infirmières surchargés, les patients bizarres, les blessures impensables, la lourdeur des études en médecine, etc. Si certains personnages reviennent de temps en temps, ce n'est pas une histoire continue, mais plutôt des tranches de vie qui font entre une et trois pages. Si parfois les viscères et autres boyaux peuvent lever un petit le cœur, cette Bd est vraiment indémodable et mérite d'être lue.Sourires garantis.

Les femmes en blanc T.1

Par Raoul Cauvin et Philippe Bercovici
(4,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Une BD humoristique qui nous introduit un monde médical loufoque tout en étant pas très loin de stéréotypes connus, comme les médecins malcommodes, les infirmières surchargés, les patients bizarres, les blessures impensables, la lourdeur des études en médecine, etc. Si certains personnages reviennent de temps en temps, ce n'est pas une histoire continue, mais plutôt des tranches de vie qui font entre une et trois pages. Si parfois les viscères et autres boyaux peuvent lever un petit le cœur, cette Bd est vraiment indémodable et mérite d'être lue.Sourires garantis.

Vienne la floraison des pivoines

Par Françoise Martel
(5,0)
2 personnes apprécient ce livre
5 commentaires au sujet de ce livre
RM
Rose Minou
Excellente lecture! J’adore!

Moderato cantabile

Par Marguerite Duras
(3,66)
2 personnes apprécient ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Paru en 1958, devenu un «classique» La rencontre entre un homme et une femme dans un café après un meurtre. Il ne se passe rien. Ils ne se disent presque rien. Ils boivent, le soleil se couche sur la mer qu’on entend. Il y a un parfum de magnolia et un vide qui les possède et les attire. On ne sait pas pourquoi ils se retrouvent ainsi autour d’un verre de vin à répéter les mêmes phrases simples, épurées. Pour combler leur solitude, leurs soif d’aimer ? L’art de Marguerite Duras à l’état pur. Fascinant. J’aime !

Apparences (Les)

Par Gillian FLYNN
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Un bon thriller dont on ne doute pas de la finale, j’ai bien aimé les deux narrateurs qui nous aident à comprendre cette disparition , et qu’il ne faut pas se fier aux apparences.

Agatha Raisin enquête T.10 : Panique au manoir

Par M.C. Beaton
(3,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Agatha décide d'aller se perdre dans un petit village nordique, histoire de prendre des vacances, spécialement de James Lacey, toujours aussi difficile à suivre. Un peu plus, et elle quittais carrément Carsely pour toujours. Mais bon, l'herbe n'est pas plus verte chez le voisin. En fait, lorsque le châtelain autoproclamé du coin se cambrioler d'une œuvre d'art, les problèmes afflues. Charles arrive en renfort. Lorsqu'ils tentent d'investiguer sur le crime, un autre surviens et cette fois-ci, on retrouve le châtelain Tolly mort. Ce qu'Agatha n'avait toutefois pas dit à Charles, c,est qu'elle se prenait pour Agatha Christie et que sa médiocre tentative prend place dans un château et que le propriétaire de celui-ci meurt de la même manière. Agatha doit donc enquêter, en étant l'une des première suspecte. Une autre aventure rocambolesque et loufoque pour le duo Agatha-Charles. Et je me dis qu'avec la bombe larguée à la fin roman promet beaucoup de problèmes dans le tome suivant. Même les autres personnages sont de cet avis. Je demeure d'avis que les tomes 15 en montant sont meilleurs.

Les frères Lehman

Par Stefano Massini
(4,4)
8 personnes apprécient ce livre
3 commentaires au sujet de ce livre
Dans la foulée de la débâcle boursière de Lehman Brothers en 2008, j'avais très envie d'en savoir plus sur les débuts de cette mythique banque qui a su maintenir le cap malgré une guerre civile, deux conflits mondiaux, la prohibition et le krach de 1929. Arrivé en 1841 à New York City en provenance d'une petite ville de Bavière, Henry Lehman s'est promis de faire fortune en sol d'Amérique, avec l'assentiment de son paternel et de ses frères Emanuel et Mayer qui ne tardent pas à le rejoindre. Ils inventent une nouvelle profession : intermédiaires entre les planteurs de coton du Sud et les industriels du Nord. Installés à Montgomery en Alabama, ils prospèrent rapidement mais sûrement et finissent par s'installer définitivement dans la Grosse Pomme. Éduqués aux valeurs judaïques, les frères Lehman n'ont pourtant aucun scrupule à se laisser aller à la cupidité, la rapacité et l'avidité. Il n'y a qu'à lire attentivement les 120 règles du banquier pour comprendre de quelle manière et à quel point les Lehman Brothers en sont arrivés à conserver pendant plus d'un siècle le haut du pavé de Wall Street. L'« impudence bancaire » élevée à son plus haut niveau. Stefano Massini a créé une biographie romancée des plus originales avec cet alignement qui rend encore plus efficace son propos. Sur plus de cent ans, jusqu'à l'effondrement final, la destinée de ces frères juifs allemands en impose et c'est à un condensé de l'histoire américaine que nous convie aussi l'auteur, traduit de façon impeccable. Une lecture fort édifiante.

Oiseau de nuit

Par Robert BRYNDZA
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
CP
Catherine Petit
J'ai profité de mon vendredi de congé pour terminer "Oiseau de nuit" de Robert Bryndza. ? Dès les premières pages, nous assistons à un meurtre. Le meurtrier prend le temps d'observer, de traquer sa proie, avant de se faufiler dans la maison de la victime et se mettre en action. L'enquêtrice Erika Foster se retrouvera en charge d'élucider ce meurtre, celui d'un médecin retrouvé nu sur son lit avec un sac sur la tête avec les poignets attachés. Quelques jours plus tard, le corps d'un célèbre animateur de télé est découvert et la scène est similaire... Et puis un 3e corps... Une mort ainsi, on pourrait croire à un jeu sexuel qui a mal tourné, mais 3...ça laisse plutôt croire qu'un tueur en série est sorti de l'ombre. ? Erika Foster fera face à un adversaire de taille. Elle devrait peut-être faire attention, qui sait qui ce tueur observé maintenant... Un bon thriller!! ? L'auteur a su me surprendre et me tenir en haleine, même si l'on connaît bien avant la fin l'identité du tueur. J'aime lorsque l'auteur nous raconte la psychologie du méchant. Enfin, quand il y a une logique pour eux de sévir. En espérant qu'il y aura une prochaine enquête d'Erika Foster!! ??

Ash Princess T.1

Par Laura Sebastian
(2,5)
1 personne apprécie ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Ash princess...d'abord, quelle mauvaise idée de donner le même titre à la fois en anglais et en version française. Un vrai cauchemar pour les libraires. Après un début relativement prometteur, avec un peu de fantaisie et un contexte qui semble profiler une guerre ( qui n'arrive pas) on se retrouve dès le début perplexe face au choix de l'héroïne de rester dans ce château avec son bourreau pour "vouloir porter un coup dur", alors que son meilleur ami vient de la délivrer. Séquestrée depuis dix ans, torturée, humiliée,puis au moment de se faire secourir, elle souhaite rester? Pour tuer le prince en plus? Le même prince avec qui elle a partagé son quotidien et qui est un bon gars et qu'elle tente d'appâter à grand renfort de robes décolletées? Un peu étrange comme idée pour une princesse qualifiée maintes et maintes reprises de "brisée" et ce d'autant plus qu'elle aurait pu y penser bien avant. Puis, c'est l'ambivalence sur 400 pages la plus chaotique qu'il m'ait été donné de lire. Un gars, non l'autre gars, on le fait, non on ne fait plus, on tue, on épargne, on aime, on déteste. Il y a beaucoup de passages qu'on peut aisément sauter, ils ne donnent rien de consistant à l'histoire ( oui, oui, je reconnais avoir lu en diagonale vers le milieu du livre). Bref, un livre trop long, parfois trop lent et qui est malheureusement prévisible. Comme il s'agit d'une princesse du feu, j'aurais pensé que cette protagoniste aurait été plus "enflammée", à la manière d'un phénix qui renait de ses cendres. En tout cas, c'est l'impression que me donnait le début, mais nous sommes loin du compte avec cette princesse on-ne-peut-plus "cendrée". Et comme un malheur ne vient pas seul, Thora/Théo n'est pas un modèle d'intelligence non plus. Aussi, c'est illogique qu'un tyran stoppe ainsi sa conquête du monde durant dix ans juste pour assouvir ses fantasmes déviants en flagellant une enfant de ses 6 à 16 ans, histoire de maintenir la population docile. Un simple commandant aurait pu faire ce genre de job de seconde mains. Bref, ce "tyran" aussi souffre d'une logique souvent questionnable. Un énième "Fille-spéciale-mais [ amoureuse]-ambivalente" comme style de roman, pour les amateures de triangles amoureux avec une héroïne au statut particulier, où l'action est quasi inexistant et où les personnage secondaires sont obligés de prendre des décisions face à l'incapacité chroniques de la petite princesse stupide à prendre des décisions logiques. Sinon, la couverture est vraiment superbe! Bravo à son créateur/créatrice!

Un palais d'épines et de roses T.1

Par Sarah J. Maas
(4,22)
8 personnes apprécient ce livre
4 commentaires au sujet de ce livre
Ce roman est CLASSÉ ADULTE, ce n'est pas un roman pour jeunes adultes, encore moins pour les ados et compte tenu de la présence de relation toxique, de violence sexuelle gratuite et d'objectivisation de la Femme, de grâce, ne remettez pas cette chose dans les mains de notre jeunesse, ce ne serait pas leur rendre service. En outre, et je dis cela rarement, la qualité d'écriture est médiocre. Résumé maison: Dans un monde où les humains sont en quelque sorte l'espèce fragile et misérable, parce que l'espèce dominante est celle des Faë, dont le monde est partagé en Cours, Feyre, une jeune femme, tue un de ces immortels. D'ordinaire, on puni ce crime par sa vie, mais Feyre est belle, donc le Roi de la cours du printemps décide plutôt de la garder pour lui. Ainsi, la petite demoiselle va quitter sa vie passée à faire survivre une famille ingrate qui se tourne les pouces en regardant pousser le gazon, pour finir dans un palais, à manger des mets raffinés, à peindre des tableaux et trouver milles excuses pour être la plus désagréable possible avec les deux seuls habitants dudit palais. Pour couper court à ses jérémiades et ses pitoyables tentatives d'évasion, le Roi décide de donner une somme considérable d'argent et un palais aux membre de la famille de Feyre. Puis, c'est l'idylle entre le Roi magnifiquement beau et l'humaine, magnifiquement belle, qui vont même finir par se découvrir cinquante nuances de baises ensemble. Honnêtement, ce scénario est très boiteux et par moment, affligeant de bêtise. Je tiens d'emblée à dire que cette histoire et trop similaire avec le conte classique de la belle et la bête, mais dans ses pires dimensions. Mais contrairement à la version de Disney, où Belle se découvre des sentiments pour la bête bien après s'être vue relâchée, ici Feyre ( quel nom mal choisi) se découvre des sentiments pour la personne qui lui sert de geôlier. Malaise. Ça c'est du joli syndrome de Stockholm ( DSM-V: Développer de l'empathie pour son bourreau/kidnappeur/geôlier) en action. Un personnage indéniablement stupide qui fini par tout donner à l'autre, après de vaines et puériles tentatives d'évasion, malgré le fait que plusieurs crimes de nature physique, psychologiques et sexuelle ( beaucoup de sexe) ont été commis contre elle. Aussi, je souligne le fait que cette histoire n'aurait pas eu lieu n'eut été du physique avantageux de ladite Cendrillon- oui Cendrillon- c'est une petite ménagère victimisée . Le faë ne se serait pas découvert une soudaine miséricorde si le personnage n'avait pas l'air - passez moi l'expression - baisable et désirable. C'est d'ailleurs en baise que tout cela va finir. Le rythme de ce livre était quand à lui bien parti, avec une héroïne plutôt entreprenante, même si désagréable de personnalité , un scénario rondement mené bien que boiteux, un bon élément déclencheur bien machiste Bref. Lorsque je suis arrivée au milieu de l'histoire, au moment où on apprend que Feyre n'a plus besoin de s'enfuir car sa famille est désormais dans l'opulence ( sans raisons), on dirait que tout s'est effondré. La question suivante se formule dans ma tête: "Ok, et donc, on va où avec tout ça?" Comme Feyre souhaite retrouver sa vie de victime et que le motif disparait...il n'y a rien pour soutenir l'intrigue. Le suspense est retombé à plat, on se contente de suivre Feyre dans son amourette avec le Fae ( alias la bête), les escarmouches entre immortels et pour finir, son retour à la maison. Ce personnage nous fait sentir qu'elle n'a plus de raisons de vivre et donc, l'action en elle-même devient lente et floue. On dirait que ce qui était au début un train roulant s'est transformé en trottinette! J'ignore si c'était l'intention de l'auteur de sentir le rythme s'épuiser ainsi, mais sur moi, l'effet est lourd, agaçant et je peine à finir le livre. Puis, la voilà de retours en sol immortel...dans les bras du deuxième homme qui compose habituellement le triangle gars-fille-gars d'environ 95% des histoires d'amour en jeunesse. Je suppose que ce triangle va s'intensifier au fil des autres tomes ( mais je compte pas les lire pour m'en assurer). On en reviens encore à la même histoire que pour tant d'autres livres jeunesse: Il étais une fois miss ordinaire qui est en fait spéciale et qui a défaut d'être indépendante d'esprit, va devenir le trophée à gagner entre deux mâles alphas mystérieux, l'un blond, l'autre noir". Incroyable que cette salade se vende encore après avoir été remaniée à toutes les sauces. C'est triste de voir Feyre, qui malgré un caractère exécrable, semblait avoir au moins une colonne solide, prendre le même chemin que toutes les protagonistes de littérature ado, Young Adulte et Adulte. Et ce n'est pas le seul hic. Son histoire de famille ne fait pas sens. La benjamine, forcée à 8 ans de prendre soin de ses proches, tous plus vieux qu'elle, se découvre soudain des talents de chasseresse ( tient bonjour Katniss Everdeen!) parce que ses deux soeurs refusent de se bouger les fesses et que son père cultive ce qui ressemble une dépression. Allons donc! Assez de couilles pour tuer un être quasi-divin, mais pas assez pour ne plus être la Cendrillon de service? Grossière erreur de psychologie, mais bon, toute la structure psychologique est gravement défaillante dans ce roman. Une autre belle connerie est le fait que le geôlier de Feyre va récompenser l'asservissement de celle-ci par ses proches en les replaçant dans leur vie mondaine de nantis, comme ils l'étaient autrefois. Mais, bon sang, pourquoi?! Ah, oui, parce que notre Cendrillon veut quitter ce monde féérique qu'est sa cage dorée pour regagner le foyer familiale dysfonctionnel, pauvre comme la gale et où personne ne se montre reconnaissant. Plus je repense à cette histoire, moins je comprend son succès. J'en sors donc abattue, navrée de voir encore un personnage féminin ramené à sa plus simple expression et un conte réécris salement transformé en crêpage de chignons entre mâles. On pense à tort qu'une protagoniste forte c'est une fille forte en gueule capable de se battre: erreur. Une fille forte est capable surtout de se défendre son intégrité et penser par elle-même. Une fille forte est capable de mener sa vie sans ingérence en restant fidèle à elle-même. Dans cette optique, Feyre est donc très faible. Classé adulte fantasy ( Bien qu'ayant des similarités avec le Dark Romance New Adulte, surtout sur la question du sexe)

Métamorphose T.1 : Exorde

Par Ericka Duflo
(1,5)
1 personne apprécie ce livre
3 commentaires au sujet de ce livre
Senna vit mal le décès de sa mère, il y a quelques mois. Alors qu'elle commet une "énième" bêtise, son père lui annonce qu'il devance son arrivé dans un internat, à Sitka, en Alaska. D'abord dépitée, Senna s’intègre bien, si ce n'est ses sempiternels maux de tête et cette blessure étrange qu'elle a au dos et qui refuse de guérir. Rapidement, elle se lit d'amitié avec quelques filles et tombe dans l’œil d'un mystérieux beau jeune homme en la personne d'Ian. Malgré les mises en gardes de son amie Sam et des regards mauvais de la fille blonde populaire Reva, elle établit une relation avec lui. Ce dernier semble cacher quelque chose et son secret pourrait bien changer les convictions de Senna sur le monde. Plume ordinaire, personnages déjà-vu ( beau gars mystérieux, pimbêche jalouse, colocataire accomodante,etc) on a ici un roman qui met du temps à démarrer son intrigue principale, avec un rythme plutôt lent et des impressions de déjà-lu: la rebelle envoyée au pensionnat (Coeurs fêlés, Night School), le garçon de connivence (Night School encore, Pouvoirs obscures, École de la nuit) et l'école pour gens avec des pouvoirs/d'autre race (École de la nuit). De plus, lorsque l'auteur tente de faire de son personnage une "rebelle", je me retiens de rire: ce n'est pas de la rebellion ça, c'est du n'importe quoi. Rien de délinquant, ni d'un point de vue des actions, ni dans le profil psychologique. La vraie délinquance, c'est terrifiant. Bref. J'imagine qu'il aurait mieux passé si il avait été lu avant tous les autres, mais c'est un "Fille-Spéciale-Mais-Ambivalente" très conventionnel et fade. Il ne manque que l'arrivé du second gars que je présume dans les quatre autres tomes. Correct pour les amateur(e)s du genre, somme toute.

Twilight T.1: Fascination

Par Stephenie Meyer
(3,0)
2 personnes apprécient ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Autant être directe: c'est l'une des saga que j'ai détesté le plus. Cette critique concerne les quatre tomes. Sortir de cette longue lecture, c'est un peu comme émerger d'un cauchemars, rendu flou par le réveil. C'était horrible, mais on en perd des bouts. Une chose demeure: c'était un condensé majeur de relation toxique et vide entre une dépendante affective dénuée de personnalité et deux mâles alphas d'espèces différentes, qui visiblement n'ont rien de mieux faire que de se battre pour la "p'tit nouvelle de l'école secondaire". D'abord, je dois dire que cette histoire est beaucoup, mais alors beaucoup trop longue pour une histoire aussi simpliste: "Il était une fois j'ai marié un vampire ( pour le baiser)". Ensuite, je n'ai pas trouvé d'intérêt à lire l'histoire mélodramatique d'une ado pas très futée qui, comble de hasard, se retrouve être l'élue du cœur d'un homme de 100 ans son ainé. Vraiment? Cent ans et toujours célibataire? Et pas attiré par une femme mure et intelligente, mais pas une jeune naïve et pas brillante? Est-ce moi où c'est pas mal tiré par les cheveux? Cent ans et attiré par une ado qui n'a a priori rien de spécial ( hormis le fait qu'il ne peut pas lire ses pensées?), mais qui devient cet archétype très typiquement patriarcal de "L'élue", "La fille spéciale", "Celle-qui-n'est-pas-ordinaire", car s'il y a bien une chose à laquelle les comédies romantiques pour ado et adulte nous ont rabâcher continuellement, c'est qu'on ne pardonne pas aux filles d'êtres laides, mais encore moins d'être "ordinaires". Et je dois dire que des vampires qui se trouvent hideux parce qu'ils brillent au soleil comme des diamants...c'est pas crédible. Je n'ai jamais vu autant d'auto-apitoiement de la part de vampires, qui plus est. Dois-je rappeller à cet imbécile d'Édouard qu'il a conssenti à devenir vampire? Alors passer 100 ans à refaire son secondaire en chialant sur son "âme" perdu, c'était pénible. Surtout que, n'oublions pas, monsieur est sublime ( disons que les personnages le trouvent sublime, plutôt, je ne m'inclut pas), riche, en sécurité et a une famille. Quelle misère! Par ailleurs, le deuxième tome, c'est une ado qui pique une dépression pour son vampire perdu. Soyons francs, c'est vraiment trop poussé. On parle d'une amourette, un béguin irrationnel, qui ne semble même pas basé sur quoique ce soit de solide et ça mérite de se laissé mourir de cette façon? Sans minimiser le deuil amoureux que peuvent vivre certaines filles et garçons ado, là c'est clairement exagéré et encore une fois, psychologiquement peu crédible. J'ajoute que ce n'est qu'un premier amour. S'il fallait se laisser aller de cette façon à chaque premier amour, ça ne ferait pas des femmes très fortes dans la société. Bref, plutôt surfait. À bien des égards, la série se présente comme "tout ce que vous ne devriez pas faire quand vous êtes en relation amoureuse". Une relation basé sur le stricte physique. Une lune de miel en rotation perpétuelle ( alors que ça dure 6 mois dans la vraie vie), de longues séquences de psycho-torture à la limite masochistes...bon sang, y a de qui déprimer! Je remarque aussi la présence de détournement cognitif ( Gasligting), une forme de manipulation de la santé mentale de l'autre, le contrôle excessif de la part du "Mâle alpha", une agression sexuelle ( oui, Jacob, embrasser de force est une agression), du voyeurisme ( regarder une personne dormir huit heure par nuit, c'est glauque, surtout si cette personne n'est même pas votre conjoint(e).) et de la pédophilie ( s'enticher d'un bébé, faut le faire!). Et puis, un personnage féminin qui met le personnage masculin au centre de toute sa vie de cette manière souffre clairement d'un problème psychologique majeur. Bella n'a pas d'intérêts, pas de hobbies,pas de projets long terme, pas de préférences ou de valeurs à défendre. Elle place son vampire au centre de tout ( ce qui explique la dépression majeure du second opus d'ailleurs) et de ce fait, n'existe que pour lui. Pour combler sa grave carence de personnalité , Meyer a cru bon de colmater son adolescente insignifiante avec un peu de colle de maladresse et d'une forme atténuée de super-pouvoir ( son bouclier mental contre les incursions invasives d'Edward pour la psyché humaine, quel stalker, celui-là). Mais peine perdu, Bella est et sera toujours un vase creux aussi belle que stupide. Et sa manière de manipuler le mâle loup-garou est odieuse. Laisser penser qu'il y a quelque chose d'affectueux quand il n'y a rien dans une relation, en vu de garder un bouche-trou pour combler un vide affectif, c'est malsain et c'est cruel. Mais Meyer nous fait le coup de rendre ça "romantique". C'est à pleurer. Petite focus sur le concept "d'emprunte", sans aucun doute la chose la plus dégueulasse que j'ai vu en jeunesse. Meyer a trouver la façon de condamner les filles aux loup-garous avec ce concept malsain. Grosso modo, les loup-garou ont une sorte d'épiphanie grandiose au contact d,une seule personne dans leur vie et vont s'y coller jusqu'à la mort. Et l'opinion de la fille là-dedans? Oubliez ça. C'est ainsi qu'un certain bébé hybride se retrouve vendue-oups, scusez, coincée...obligée...condamnée? Bref, qu'elle est vouée à être avec Jacob, ce personnage aussi macho que têtu qui se prétend "mieux" que l'autre vampire. Finalement, la fin...on attend une bonne bataille, quelque chose qui justifie une si longue et ennuyeuse lecture, avec une Bella dépressive et dépendante affective aux côtés d'un Edward sans personnalité et qui a des comportements de mâle dominant doublé d'un stalker...et rien. Pas de guerre. Pas de lutte. Juste un gros "Ils vécurent heureux parce qu'ils sont beaux et immortels." Décevant? C'est peu dire. Je dois ajouter que l'immense commercialisation autour de ce livre ne m'a fait que le détester davantage. D'un jour à l'autre, trop de filles sont devenues un peu "intenses", souhaitant se faire mordre", souhaitant "sortir avec un vampire". Un gros délire collectif s'en est suivi et nul part on avait la paix de ses filles aux idées frôlant la maladie mentale. Pire, d'autres romans de vampires, tous plus mauvais et anti-féministes les un que les autres, découlent de ce roman. J'ai bien hâte que ce pan détestable de la littérature disparaisse de la mémoire littéraire, en souhaitant qu'il ne soit pas remplacé par un courant encore plus débilitant des relations amoureuses. Ce qui est déjà un peu le cas avec Maas, Hoover, Todd et compagnie. À quand le retour des histoires d'amour touchantes et saines? Je souligne toutefois que ce n'est tout de même pas la faute de l'autrice si certaines filles confondent fiction et réalité . Le seul personnage que j'ai apprécié, c'est le père, Charly, avant qu'il ne toruve drôle le fait que Jacob a embrassé sa fille de force. Probablement le plus personnalisé du lot. Et je pense qu'Alice aurait fait une meilleure protagoniste. Elle était beaucoup moins stupide. "Twilight" est la preuve que les gens ne comprennent pas toujours ce qu'ils lisent: je ne vois pas comment on peut passer à coté de ce cette épouvantable romance toxique en y voyant là une romance idyllique. Et malheureusement, il a servi de canevas à nombre d'autres romans tout aussi toxiques. Le problème n'est pas de parler de relations violentes, malsaines et dangereuses: Le problème est de prétendre que c,est normal, sain et sexy. Et je rappelle que les personnages masculins ne s'embêtent pas de sauver des Bad girls mal dans leur peau, alors pourquoi est-ce systématiquement le cas, actuellement dans la littérature destinée aux femmes? La question est lancée. Pour un lectorat Jeune adulte, 17 ans+ ( même si son classement a déjà été en littérature ado, 12-17 ans).

La sélection T.4 : L'héritière

Par Kiera CASS
(3,25)
3 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Ce livre est une romance futuriste, à la "Occupation Double", qui n'a rien d'une dystopie. Pour les amateurs de romances faciles.

La sélection T.1

Par Kiera CASS
(3,87)
6 personnes apprécient ce livre
4 commentaires au sujet de ce livre
Je ne recommande PAS DU TOUT cette série, pour ce que vaut mon opinion, bien sur. Une réécriture de Cendrillon à la sauce "Occupation-double" durant cinq tomes. Ce n'est pas une dystopie, c'est une romance. Une romance très peu crédible, qui plus est. Dans un monde où les États-Unis aurait été sous contrôle japonais ( bien que ce ne soit plus le cas dans le livre) les ex-USA sont ont une monarchie avec des classes sociales par numéro. "America Singer" est chanteuse et fait parti des "5". Un jour, le prince, accessoirement l'homme le plus influent et riche du pays, propose une série télévisée pour choisir sa femme. America fait partie des 30 sélectionnées, parce que les filles qui se retrouvent au château pour quelques semaines ont des compensions pour leur famille. Et bien sur, quand elle voit le prince, tout change. C'est véritablement la même histoire que Cendrillon, mais sur fond de "Le Bachelor", émission où un jeune homme riche et puissant se choisi une femme dans un reality-show. Ce roman n'a absolument rien de neuf à offrir. Le système de castes? Rien à voir avec Divergence ou Hunger Games, c'est le même système que l'Inde actuelle, avec des castes sociales hiérarchisées et très étanches. Et on en entendra à peine parler, pour être honnête. America est une imbécile. Littéralement. Mit à part se plaindre de sa pauvre vie difficile, elle ne fait concrètement rien. Elle est une "5", mais ça ne l'empêche pas de manger à sa faim, d'être logée, blanchie, d'avoir un travail ( soit-dit en passant un travail de "chanteuse" que presque une vaste majorité dans le monde de personne souhaitent avoir) et même d'avoir une TV! Ah, mais "acheter un magazine est un luxe". J'ai des nouvelles pour toi, fille, C'EST un luxe. Tout ce qui n'est pas un produit essentiel devient un luxe. Nous avons donc une ado pleurnicharde, sans colonne, sans talents et incapable de faire un choix entre deux mâles - car c,est bien le sujet de cette série - quel homme va choisir notre ado si misérable. America est la typique adolescente jolie - mais-qui-ne-le-sait-pas. Et qui va avoir tout ce qu'elle veut sans aucunes raisons logiques ou cohérentes. Je présume donc que c,est juste parce qu'elle est belle. Cass tente de nous en faire un portrait de pureté gentille et modeste, mais c,est peu crédible. Soyons francs: aller passer quelques semaines dans un palace à ne rien faire d'autre que manger et s'amuser, ça n'a rien de bien méchant. je ne vois même pas pourquoi America se plaint. Ah, parce qu'elle a un copain. La belle affaire. Mais vous ignorez le plus beau: les filles peuvent dire NON. Et oui, ça na rien d'un jeu "cruel" où les filles deviennent des proies, elles ont leur libre-arbitre. Alors, pourquoi ne pas en profiter et puis revenir épouser son copain une fois la fête terminée? Ah oui...parce qu'America va tomber amoureuse du prince. Toute cette idée de "je le fais pour ma famille" est ridicule et cela contraste trop avec la nature égocentrique et pantouflarde de la protagonistes. La crédibilité psychologique est assez faible. En tant que libraire, j'ai du mal à cerner ce qui a fait de ce roman monté sur des retailles d'autres œuvres un si franc succès. Son héroïne n'est ni intelligente, ni forte ni intéressante. Le message ambiant est le même que tous les autres: Soit belle et spéciale, tu verras tes rêves s’accomplir. Ce livre vend du rêve, le rêve d'une vie facile sans faire le moindre efforts et de devenir le trophée d'un homme riche, puissant et beau. C'était le message véhiculé dans les histoires de princesse de Disney en 1940 avec Cendrillon, Blanche-Neige et Aurore. Alors, comment expliquer que ce message passe encore en 2020? America n'est pas le seul heurt pour ma part, en plus du décor emprunté à d'autres œuvres: les autres personnages sont creux, pas plus brillants. On nous laisse présager un conflit civile qui ne viendra jamais, on nous parle de rebelles dont le seul représentant jamais rencontré est l'ex d'America. Tout ce qui aura pu constituer une base pour une uchronie ou une dystopie est inexistante. Il se ne dégage ni leçon de vie, ni enjeux sociaux, ni profondeur émotives. Au final, l'aspect romance perd complètement son charme, parce qu'il est évident que personne ne serait assez bête pour dire NON au gars le plus riche et le plus puissant au monde, surtout s'il est en plus beau, gentil, naïf et docile. Alors, dès le début, la fin ne fait pas de doute, même si la sauce s'étire sur trois tomes. Et le tome 4 et 5 reprend le même manège, mais avec 30 hommes et une princesse au caractère détestable et puérile. J,ai abandonné après le tome 4, c'était devenu vraiment trop frustrant à lire. C'est donc une suite longue de sentiments compliqués entre ados immatures, toutes invités - pas prisonnières - d'un château doré, dorlotées et vêtues de robes, à faire exactement ce que les gens d'occupation Double savent si bien faire: jouer les allumeuses/allumeurs et créer de la "bisbille". Ni plus, ni moins. Vous aimez les princesses vraiment fortes et modernes, je vous suggère la série "Chroniques lunaires" de M.Meyer. Vous aimez les réécritures de contes? Je vous suggère la série"L'école du bien et du mal" de S. Chainani. Et finalement, pour une vraie dystopie captivante:la série "Le Passeur", de L.Lowry.

La sélection T.1

Par Kiera CASS
(3,83)
3 personnes apprécient ce livre
4 commentaires au sujet de ce livre
Reprenant les codes de la célèbre série de romans sentimentaux Harlequin, il s'agit d'une réécriture de Cendrillon à la sauce "Occupation-double" durant cinq tomes. Ce n'est pas une dystopie, c'est une romance. Une romance très peu crédible, qui plus est, , où il ne se passe pratiquement rien. C'est une des rares séries jeunesse que je ne recommande pas du tout. Dans un monde où les États-Unis aurait été sous contrôle japonais ( bien que ce ne soit plus le cas dans le livre) les ex-USA sont ont une monarchie avec des classes sociales par numéro. "America Singer" est chanteuse et fait parti des "5". Un jour, le prince, accessoirement l'homme le plus influent et riche du pays, propose une série télévisée pour choisir sa femme. America CHOISI de participer ( rien d'obligatoire, donc) et elle fait partie des 35 sélectionnées, parce que les filles qui se retrouvent au château pour quelques semaines ont des compensions pour leur famille. Et bien sur, quand elle voit le prince, tout change. Bon, en premier lieu, il ne s'agit pas d'une dystopie, j'ignore comment on a pu confondre autant ce sous-genre de la science-fiction avec un Harlequin pareil. On ne sait pas si cette histoire est située dans le futur, ce qui le disqualifie d'emblée de la science-fiction. En outre, il ne correspond à aucuns codes du genre. On ne trouvera d'ailleurs aucun enjeux éthiques ou dilemme social, ni système utopique ayant tourné à la dictature. Ce n'est qu'une monarchie tout ce qui a de plus plat, avec des classes sociales à numéro, une improbabilité crasse quand on pense que cette monarchie découle d'une révolte sociale. Quelle nation serait assez stupide pour se doter d'un tel système en pyramide à cloisons étanches après avoir gagné sa liberté? On dirait que la simple mention de "misérable" et "caste sociales" ont suffit à coller l'étiquette "dystopie" à cette série, parce que c'était à la mode au début des années 2010. En second lieu, sur le plan scénario, c'est véritablement la même histoire que Cendrillon, mais sur fond de "Le Bachelor", émission bien réelle où un jeune adonis riche et puissant se choisi une femme dans un reality-show. Ce roman n'a absolument rien de neuf à offrir. Ensuite, je dois dire que je n'ai pas comprit où on voulait en venir avec cette histoire de "Sélection". Le peuple gronde de colère ( j'imagine qu'ils n'aiment pas les classes sociales étanches, mais on ne sait pas trop quels sont les enjeux sociaux réels) et la seule chose que les têtes couronnées trouvent à faire est d'élaborer un "Le Bachelor" avec leur propre fils? Où est la logique? "On va diminuer la grogne populaire en les abrutissant devant leur Tv pendant un mois, ça devrait les calmer", c'est ce que j'ai cru comprendre. Mais ça n'a rien à voir avec l'outil de torture mental et psycho-social de Hunger games cette émission, c'est plutôt un show de boucane pour esprits mineurs au sentimentalisme le plus hypocrite. Et après le show, que fait-on? Parce que la grogne populaire est encore là je vous signale....Mon impression: on a calqué l'idée des Hunger Games, mais on a oublié que sans dictature, ça ressemble juste à un jeu télévisé bien normal. Oups. Pour ce qui est de "l'héroïne" ( le mot est fort) America, c'est une imbécile. Littéralement. Mit à part se plaindre de sa pauvre vie difficile pendant trois romans, elle ne fait concrètement rien. Elle est une caste "5", mais ça ne l'empêche pas de manger à sa faim, d'être logée, blanchie, d'avoir une famille, une liberté de mouvement, l'opportunité de faire des choix, d'avoir un travail ( soit-dit en passant un travail de "chanteuse" que presque une vaste majorité dans le monde de personne souhaitent avoir) et même d'avoir une TV! Ah, mais "acheter un magazine est un luxe". J'ai des nouvelles pour toi, fille, C'EST un luxe. Tout ce qui n'est pas un produit essentiel devient un luxe. Et elle n'a pas de personnalité, ce qui se traduit par une absence de culture générale, la moindre notion élémentaire de diplomatie, une carence en jugement, une absence de hobbie, un cursus scolaire qu'on suppose inexistant et pas la moindre conscience sociale. Un néant intellectuel doublé d'une ingrate qui n,a pas remarqué que sa pyramide des besoins est plus haute que la moitié de la population pauvre mondiale de notre monde actuel. En ce sens, Kiera Cass semble avoir un problème de conception quand à ce qui est 'misérable" ( le terme employé pour qualifier la situation des filles de ce show de boucane sentimental). On ne parle pas de famine, de vie dans la rue, d'oppression politique ou même d'absence de libre-arbitre. Ici, États-Unia Chanteuse mange trois fois par jours, jouit d'une maison, d'un train de vie confortable, de la possibilité d’exercer un métier, de manger du pop-corn devant un film chaque semaine ET ( et là c'est le comble de la bêtise) elle tente une fois encore de nous faire croire à sa misérabilité avec le fait que "quand ils en ont la "chance", ils s'offrent une femme de ménage...Sérieusement!? Alors non seulement vous êtes de sacrés plaignards, famille de "5", mais en plus vous êtes des fainéants? Parce que faire le ménage, il me semble, c'est une tâche pas très compliquée que tous les groupes sociaux peuvent faire et je ne parle pas du LUXE énorme qu'est le fait de faire faire son ménage. Donc, en gros, Miss État-Unie est une petite bourgeoise capricieuse et pleurnicharde de la haute classe moyenne. Et je suis supposer compatir? Et on qualifie cette histoire de dystopie? C'est insultant pour le genre. Dans le tome 2, cette histoire de donner un bijou ( qui ne lui appartient pas) à la princesse d'Italie pour qu'elle convole avec son coup de foudre irrationnel, ça s'appelle "un enjeu d'État". Notre "héroine" a donc risqué une crise diplomatique. Et cet imbéile de prince qui la choisie, malgré tout. Cette même demoiselle qui lui a flanqué un coup de genou dans les bijoux royaux. C'est incompréhensible au plus haut degré. En résumé, nous avons donc une ado pleurnicharde, sans colonne, sans talents et incapable de faire un choix entre deux mâles - car c'est bien le sujet de cette série - quel homme va choisir notre ado si "misérable". America est la typique adolescente jolie - mais-qui-ne-le-sait-pas, qui a le QI d'un concombre de mer et un QE de princesse Disney des années 30. Et elle va avoir tout ce qu'elle veut sans aucunes raisons logiques ou cohérentes. Je présume donc que c'est juste parce qu'elle est belle. En outre, soyons francs: aller passer quelques semaines dans un palace décadent à ne rien faire d'autre que manger, s'amuser et batifoler en robe de bal à 5000$ US ça n'a rien de bien méchant. Je ne vois même pas pourquoi America se plaint. Ah, parce qu'elle avait un copain. La belle affaire: Il l'a plaqué pour qu'elle ailles faire le show. Mais vous ignorez le plus beau: les filles peuvent dire NON, à la fin de ce "jeu". Et oui, ça na rien d'un jeu "cruel" où les filles deviennent des proies, elles ont leur libre-arbitre, elle ont CHOISI de faire ce jeu. Alors, pourquoi ne pas en profiter et puis revenir épouser son copain une fois la fête terminée? Ah oui...parce qu'America va tomber amoureuse du prince. Toute cette idée de "je le fais pour ma famille" est ridicule et cela contraste trop avec la nature égocentrique et pantouflarde de la protagonistes. La crédibilité psychologique est assez faible. En tant que libraire jeunesse, j'ai du mal à cerner ce qui a fait de ce roman monté sur des retailles d'autres œuvres et couvert du plus épais glaçage de bêtises un si franc succès. Si au moins il y avait une cerraine romance, une certaine crédibilité ou un personnage marquant. Mais non. Son héroïne n'est ni intelligente, ni forte ni intéressante. Le message ambiant est le même que tous les autres: Soit belle et spéciale, tu verras tes rêves s’accomplir. Ce livre vend l'idée d'une vie facile sans faire le moindre efforts et de devenir le trophée d'un homme riche, puissant et beau, simplement en étant "belle" et "gentille" ( pas très gentil le coup de genou dans les parties, ceci-dit). L'écriture est basique. La couverture infantile. C'était le message véhiculé dans les histoires de princesse de Disney en 1940 avec Cendrillon, Blanche-Neige et Aurore. Alors, comment expliquer que ce message passe encore en 2020? America n'est pas le seul heurt pour ma part, en plus du décor emprunté à d'autres œuvres: les autres personnages sont creux, pas plus brillants. Le prince ne se conduit ni en chef d'état, ni en homme mature. On dirait un enfant de 8 ans qui veut juste la plus belle fille de la cour de récré, en plus d'avoir un prénom qui sonne comme une marque de condoms ( Maxon). On nous laisse présager un conflit civile qui ne viendra jamais, on nous parle de rebelles dont le seul représentant jamais rencontré est l'ex d'America. Tout ce qui aura pu constituer une base pour une uchronie ou une dystopie est inexistante. Il se ne dégage ni leçon de vie, ni enjeux sociaux, ni profondeur émotives. Concrètement, il ne se passe RIEN. On passe de statu quo à "statu quo avec poupée en robe de chiffons bleus sur le trône". Au final, l'aspect romance perd complètement son charme, parce qu'il est évident que personne ne serait assez bête pour dire NON au gars le plus riche et le plus puissant au monde, surtout s'il est en plus beau, stupide, naïf et docile. Alors, dès le début, la fin ne fait pas de doute, même si la sauce s'étire sur trois tomes. Par ailleurs, et Occupation Double en est un parfait exemple: on ne forme pas des couples amoureux quand il y a un contexte de jeu en présence, pour la simple raison que l'argent, le statut et le fait de gagner prend le pas sur quelque sentiment que ce soit. L'appât du gain. Bien sur, Cass tente de nous convaincre qu'América gagne pour sa gentillesse ou un truc du genre, mais ça n'a rien de bien difficile quand les autres sont toutes de pimbêches avides de gloire et d'argent. America n’était pas la meilleure, seulement la moins pire. Et certainement pas le meilleur choix pour être Reine, avec son absence de culture générale, de conscience sociale, d'avis politique, de hobbies, d'opinion, de bon sens...en fait, ce serait plus simple de dire que ce personnage est un vase creux. En somme, "La sélection" est devenu mon référentiel de médiocrité. C'est sa seule utilité pour ma part. Bien sur, ce n'est que mon opinion. J'ai rarement eu autant l'impression qu'on me prenait pour une idiote. Et le tome 4 et 5 reprend le même manège, mais avec 30 hommes et une princesse au caractère détestable et puérile, résultat d'un couple de parent incapables de lui fournir l'éducation nécessaire à tout bon dirigeant. J'ai abandonné dans le tome 4, c'était devenu vraiment trop frustrant à lire. Si vous vous demandez pourquoi en avoir lu autant, je vous dirai qu'à une époque, je m'obligeais à finir mes séries. Cette époque est révolue. Cette série m'inspire beaucoup de colère. Ce n'est au final qu'une suite longue de sentiments compliqués entre ados immatures, toutes invités - pas prisonnières - d'un château doré, dorlotées et vêtues de robes, à faire exactement ce que les gens d'occupation Double savent si bien faire: jouer les allumeuses/allumeurs et créer de la "bisbille". Ni plus, ni moins. Une incroyable perte de temps. Vous aimez les princesses vraiment fortes et modernes, je vous suggère la série "Chroniques lunaires" de M.Meyer. Vous aimez les réécritures de contes? Je vous suggère la série"L'école du bien et du mal" de S. Chainani et D'or et d'oreillers, de F.Vesco. Et finalement, pour une vraie dystopie captivante:la série "Le Passeur", de L.Lowry et les classiques de la littérature adulte, qui ont au moins le bon goût de nous épargner des romances de collégiennes en pleine "dictature".

Promise

Par Ally Condie
(2,5)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
**Un libraire peut ne pas aimer un roman, parce qu'un libraire est aussi un Lecteur. Je vais tâcher de vous expliquer mon point. Comprenez bien que ce n'est que mon avis et qu'il ne fait foi d'aucune vérité absolue. La seule chose qui peut vaguement être pertinent à dire est que j'ai lu beaucoup de livre jeunesse, puisque c,est mon travail et donc, il est plus facile de comparer ce roman avec ceux destinés au même public. Après avoir lu plusieurs dystopies combinées à des triangles amoureux, je trouve que cette formule commence à devenir indigeste et le personnage de Cassia n'a pas le dixième d'une âme vraiment distincte, mais un profil incertain, déjà-vu. Si votre but est de lire une "dystopie", je ne le recommande pas. Si votre but est de mettre vos cerveau sur pause pour entrer dans une romance aussi illogique que la plupart des romans sentimentaux de base, cette trilogie devrait alors convenir. Malheureusement, il y a très peu d'action dans ce premier tome, sans parler de plusieurs évidences ( pas de surprises). Comme le tout était long et à la limite soporifique, j'ai sauté vers la fin, où j'ai apprit que ma théorie sur la capacité de la capsule rouge était fondée. C'est pathétique de deviner le plus gros punch de roman. En y repensant, il y a aussi un aspect que je déplore dans ce roman: la romance ( ou plutôt son absence). Cassia nous explique avoir été appariée à son meilleur ami, un superbe jeune homme aux qualités innombrables. Et moi de me dire: "Hey ben, la chanceuse! Tu es dans un régime totalitaire au moins assez censé pour te refiler ton meilleur ami comme mari, formidable!" Mais ensuite, l'autrice essais de nous faire croire qu'en dépit de sa relation profonde avec ledit meilleur ami ( qui a toutes les qualités je le rappelle), notre ado aussi naïve que stupide va préférer entretenir une relation avec un homme pratiquement inconnu simplement parce que ce "mystérieux" ( adjectif surfait) jeune homme"pourrait aussi être LE BON", suite à un bug dans le système l'ayant apparié avec lui pour trente secondes? Est-ce moi où cette fille est une imbécile totale? Est-ce parce que Monsieur Mystère est justement "mystérieux" qu'il est donc plus intéressant? Est-ce parce que c'est un fils de rebelle ( donc on suppose que c'est une sorte très très éloignée de "bad boy"?). Je ne comprend pas du tout la logique de ce personnage. Ç'eut été plus logique si le système l'avait accidentellement appariée à un gars qu'elle connait et qu'elle apprécie, créant un triangle déjà vu, mais au moins cohérent, mais là c'est un foutu étranger vaguement croisé dans son enfance! Et on veut me croire que miss Robe de bal verte va préférer un étranger à son meilleur ( et beau et fin et tout parfait) ami? Incompréhensible et très immature. L'autre problème, je le réitère, la romance à l'américaine, ça ne va pas avec la dystopie, selon moi. les vrais dystopies sont généralement là pour traiter d'enjeux, qu'ils soient relatif à l'éthique, au Droits de la personne ou à la liberté. Bref, ils nous poussent confronte, souvent de pleins fouet avec des "futurs hypothétiques sombres et déshumanisant". Alors que je vois miss ado de collège nous faire celle qui n'a rien comprit de son propre univers, trop occupée à chercher son "homme", je trouve que ça ne va pas ensemble. Suzanne Collins semble avoir réfléchit à la question ( c,est bien la seule) parce que la romance entre Katniss et Peeta ne relève pas du même canevas. Leur relation est a priori artificielle, mais va se bâtir sur le besoin de survivre. Ces deux personnages affrontaient leur ESPT ( État de stress post-traumatique) côte à côte. Très crédible pour une dystopie, qui revoit ainsi réellement le paterne amoureux dans un contexte social épouvantable. Mais ici, c'est la typique amourette de pré-ado pour son boy's band préféré. Ne manquait donc que les posters au mur. J'ai eu l'impression de me faire prendre pour une personne stupide. On aborde les émotions dans ce roman avec autant de subtilité qu'un tank dans un salon de thé, ça ne marche pas du tout. Tout est terriblement linéaire et creux. Je ne suis pas parvenu à voir une once de personnalité chez aucun des personnages, Cassia la première. On se concentre exactement sur le truc le moins intéressant de cet univers: le choix amoureux de Cassia, à la manière d’Occupation Double ou du Bachelor. Et le pire, à mon avis, c'est que l'autrice tente de nous faire avaler qu'un "germe rebelle" grandit en elle, à grand coup de "entre avec violence" répété plusieurs fois, histoire d'être sur qu'on y croit. Aussi, ce roman avait d'excellentes bases pour être une dystopie ( quoique certaines idées viennent directement du "Passeur" de L.Lowry, alors originalité, on repassera), mais on se perd dans un méandre sentimental d'enfant de 10 ans ( oui Cassia, tu es un désastre de bêtise) pour une amourette non seulement illogique, mais aussi déjà vue ( triangles, maudits soyez-vous). À croire que les autrices jeunesse américaines brode leur romans sur le même vieux canevas désuet et puéril d'amour de fille de 1945. Mais, ça vend! Ç'aurait pu être intéressant si l'autrice avait pensé son concept inversement: se retrouver avec un choix totalement surprenant, puis tâcher de comprendre pourquoi ce choix serait logique. Ça, ça fait plus dystopie, selon moi. Par contre, les amateurs du genre romance guimauve ne seront pas déçu. Pour ma part, ma lecture de la trilogie s'achève ici. Envie de dystopie pertinentes? En voici: - Le passeur, L.Lowry - L'école est finie, Grevet - Labyrinthe des rêves, J,Gagné - V pour Vendetta ( la BD, rayon adulte) - Méto, Grevet aussi - Le meilleur des mondes, A.Huxley ( Rayon adulte)

Promise

Par Ally Condie
(2,66)
1 personne apprécie ce livre
7 commentaires au sujet de ce livre
**Un libraire peut ne pas aimer un roman, parce qu'un libraire est aussi un Lecteur. Je vais tâcher de vous expliquer mon point. Comprenez bien que ce n'est que mon avis et qu'il ne fait foi d'aucune vérité absolue. La seule chose qui peut vaguement être pertinent à dire est que j'ai lu beaucoup de livre jeunesse, puisque c,est mon travail et donc, il est plus facile de comparer ce roman avec ceux destinés au même public. Après avoir lu plusieurs dystopies combinées à des triangles amoureux, je trouve que cette formule commence à devenir indigeste et le personnage de Cassia n'a pas le dixième d'une âme vraiment distincte, mais un profil incertain, déjà-vu. Si votre but est de lire une "dystopie", je ne le recommande pas. Si votre but est de mettre vos cerveau sur pause pour entrer dans une romance aussi illogique que la plupart des romans sentimentaux de base, cette trilogie devrait alors convenir. Malheureusement, il y a très peu d'action dans ce premier tome, sans parler de plusieurs évidences ( pas de surprises). Comme le tout était long et à la limite soporifique, j'ai sauté vers la fin, où j'ai apprit que ma théorie sur la capacité de la capsule rouge était fondée. C'est pathétique de deviner le plus gros punch de roman. En y repensant, il y a aussi un aspect que je déplore dans ce roman: la romance ( ou plutôt son absence). Cassia nous explique avoir été appariée à son meilleur ami, un superbe jeune homme aux qualités innombrables. Et moi de me dire: "Hey ben, la chanceuse! Tu es dans un régime totalitaire au moins assez censé pour te refiler ton meilleur ami comme mari, formidable!" Mais ensuite, l'autrice essais de nous faire croire qu'en dépit de sa relation profonde avec ledit meilleur ami ( qui a toutes les qualités je le rappelle), notre ado aussi naïve que stupide va préférer entretenir une relation avec un homme pratiquement inconnu simplement parce que ce "mystérieux" ( adjectif surfait) jeune homme"pourrait aussi être LE BON", suite à un bug dans le système l'ayant apparié avec lui pour trente secondes? Est-ce moi où cette fille est une imbécile totale? Est-ce parce que Monsieur Mystère est justement "mystérieux" qu'il est donc plus intéressant? Est-ce parce que c'est un fils de rebelle ( donc on suppose que c'est une sorte très très éloignée de "bad boy"?). Je ne comprend pas du tout la logique de ce personnage. Ç'eut été plus logique si le système l'avait accidentellement appariée à un gars qu'elle connait et qu'elle apprécie, créant un triangle déjà vu, mais au moins cohérent, mais là c'est un foutu étranger vaguement croisé dans son enfance! Et on veut me croire que miss Robe de bal verte va préférer un étranger à son meilleur ( et beau et fin et tout parfait) ami? Incompréhensible et très immature. L'autre problème, je le réitère, la romance à l'américaine, ça ne va pas avec la dystopie, selon moi. les vrais dystopies sont généralement là pour traiter d'enjeux, qu'ils soient relatif à l'éthique, au Droits de la personne ou à la liberté. Bref, ils nous poussent confronte, souvent de pleins fouet avec des "futurs hypothétiques sombres et déshumanisant". Alors que je vois miss ado de collège nous faire celle qui n'a rien comprit de son propre univers, trop occupée à chercher son "homme", je trouve que ça ne va pas ensemble. Suzanne Collins semble avoir réfléchit à la question ( c,est bien la seule) parce que la romance entre Katniss et Peeta ne relève pas du même canevas. Leur relation est a priori artificielle, mais va se bâtir sur le besoin de survivre. Ces deux personnages affrontaient leur ESPT ( État de stress post-traumatique) côte à côte. Très crédible pour une dystopie, qui revoit ainsi réellement le paterne amoureux dans un contexte social épouvantable. Mais ici, c'est la typique amourette de pré-ado pour son boy's band préféré. Ne manquait donc que les posters au mur. J'ai eu l'impression de me faire prendre pour une personne stupide. On aborde les émotions dans ce roman avec autant de subtilité qu'un tank dans un salon de thé, ça ne marche pas du tout. Tout est terriblement linéaire et creux. Je ne suis pas parvenu à voir une once de personnalité chez aucun des personnages, Cassia la première. On se concentre exactement sur le truc le moins intéressant de cet univers: le choix amoureux de Cassia, à la manière d’Occupation Double ou du Bachelor. Et le pire, à mon avis, c'est que l'autrice tente de nous faire avaler qu'un "germe rebelle" grandit en elle, à grand coup de "entre avec violence" répété plusieurs fois, histoire d'être sur qu'on y croit. Aussi, ce roman avait d'excellentes bases pour être une dystopie ( quoique certaines idées viennent directement du "Passeur" de L.Lowry, alors originalité, on repassera), mais on se perd dans un méandre sentimental d'enfant de 10 ans ( oui Cassia, tu es un désastre de bêtise) pour une amourette non seulement illogique, mais aussi déjà vue ( triangles, maudits soyez-vous). À croire que les autrices jeunesse américaines brode leur romans sur le même vieux canevas désuet et puéril d'amour de fille de 1945. Mais, ça vend! Ç'aurait pu être intéressant si l'autrice avait pensé son concept inversement: se retrouver avec un choix totalement surprenant, puis tâcher de comprendre pourquoi ce choix serait logique. Ça, ça fait plus dystopie, selon moi. Par contre, les amateurs du genre romance guimauve ne seront pas déçu. Pour ma part, ma lecture de la trilogie s'achève ici. Envie de dystopie pertinentes? En voici: - Le passeur, L.Lowry - L'école est finie, Grevet - Labyrinthe des rêves, J,Gagné - V pour Vendetta ( la BD, rayon adulte) - Méto, Grevet aussi - Le meilleur des mondes, A.Huxley ( Rayon adulte)

La maison de la nuit T.1 : La marque

Par Phyllis C. Cast, Kristin CAST, Kent Dalian, Eric Canete et Joëlle Jones
(1,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
Alors, "Marquée" semble s'inscrire dans la lignée des romans nés de la folie autours du roman à l'eau de rose "Fascination". D’emblée, on a encore de "magnifiques créatures de la nuit" qu'on appel ironiquement "vampires". Puis, une autre protagoniste dite "ordinaire" a finalement un statut vraiment pas ordinaire, voir presque divin. Puis, cette adolescente se prend pour une rebelle parce qu'elle essais des trucs plus ou moins légaux. Bref, ça ne regorge pas de fraîcheur. D'autant que cette marque de lune sur le front me rappel systématiquement Harry Potter. Et les quatre éléments sont encore présents comme dans bon nombre d’œuvres fantastiques. J'ai beau chercher, il y a peu de nouveauté dans ce premier tome et comme il y en a douze, comment dire, je sens déjà la redondance et les amourettes d'ado ambivalents se profiler. Donc, un autre Fille-spéciale-mais-ambivalente, qui tombe dans l’œil du Mâle-Obscure-Mystérieux-Sexy populaire. D'ailleurs, le mâle...oh, j'ai un blanc sur son nom..Éric, je pense? Bref, ce personnage aurait pu ne pas exister, l'histoire aurait mieux. Niveau plume, j'ai trouvé la manière de raconter et le choix des mots un peu agressif. Tout le roman respire la colère. Même l'atmosphère. Son point fort? Il y a de l'action. Mais je doute qu'il y en ait dans les onze autres livres. En lisant les quatrième de couverture des autres tomes, je réalise que bon nombre de mes prédictions sont avérées, alors je ne compte pas suivre Zoey plus loin. Un bon livre pour les amateurs de vampires-sexy, de crêpage de chignon entre ados, d'amourettes d'ado et de longues histoires.

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Lecture en cours :

L'infini dans un roseau
Catégorie : Littérature
Éditeur : Le Livre de Poche
Collection : Le Livre de poche. Documents
Paru le 3 avril 2023
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