Anick Bonin
Intérêts littéraires :
Littérature, Bande dessinée, Arts, Faune/Flore, Jeunesse, Essais, Biographies, Cuisine, Ésotérisme, Vie pratique
Activités de Anick Bonin
Anick Bonin a apprécié ce livre
Ton métier, le mien, le Québec : fragments de correspondance
2 personnes apprécient ce livre
0 commentaire au sujet de ce livre
Anick Bonin a apprécié ce livre
Anick Bonin a apprécié et commenté ce livre
Cette série complète de deux volumes traite de la transsexualité chez un jeune étudiant dans les années 80. À mon avis, l'intérêt de cette série en dehors de l'originalité du sujet est l'angle d'approche sur ce tabou social. Généralement quand on parle de la transsexualité, on aborde l'opération chirurgicale et les changements corporels. Ces mangas sont totalement dans une autre direction. De plus, le format manga me semble idéal pour aborder ce thème. L'esthétique androgyne typiquement japonaise des corps et des visages soutient complètement les flous dans l'identité des genres et des sexes. Je le recommande à un public adolescent à partir de 15 ou 16 ans selon la maturité et l'intérêt. Il n'y a aucune vulgarité ou scène explicite, mais c'est un excellent terrain pour découvrir la réalité et les enjeux de la population transsexuelle. Dans cette deuxième partie,Yûji accepte de rencontrer une autre femme transsexuelle tenant un café. L'échange entre les deux femmes est le terrain idéal pour réfléchir sur la perception de soi-même, des autres, des normes société et des pour et des contres d'une opération complète.
Anick Bonin a apprécié et commenté ce livre
Cette série complète de deux volumes traite de la transsexualité chez un jeune étudiant dans les années 80. À mon avis, l'intérêt de cette série en dehors de l'originalité du sujet est l'angle d'approche sur ce tabou social. Je le recommande à un public adolescent à partir de 15 ou 16 ans selon la maturité et l'intérêt. Il n'y a aucune vulgarité ou scène explicite, mais c'est un excellent terrain pour découvrir la réalité et les enjeux de la population transsexuelle. Généralement quand on parle de la transsexualité, on aborde l'opération chirurgicale et les changements corporels. Ces mangas sont totalement dans une autre direction. De plus, le format manga me semble idéal pour aborder ce thème. L'esthétique androgyne typiquement japonaise des corps et des visages soutient complètement les flous dans l'identité des genres et des sexes. Cette première partie souligne bien, à mon avis, les difficultés psychologiques que peut traverser une personne transgenre. Elle le fait dans la subtilité du quotidien et la complexité de la vie, mais aussi en mettant à l'avant de la scène l'être humain avant son identité de genre. Rappelant qu'une personne peu importe qui a besoin d'amour, de soutien et d'écoute pour s'épanouir.
Anick Bonin a apprécié et commenté ce livre
J'ai bien aimé ma lecture de cet album. Sur le fond, l'histoire est celle d'un renard affamé qui invite une oie à « partager » un bol de soupe chez lui au fin fond des bois. Sur la forme, l'album est conçu dans le style du cinéma muet. C'est-à-dire une page d'image sans texte et une page de dialogue d'une phrase en blanc sur fond noir. La fragmentation de narrative et la présence des quatre canetons à titre de spectateurs et commentateurs extérieurs à l'action souligne et rehausse la tension du récit et l'anticipation de la fin de l'histoire. Le bouquet final est que les attentes du lecteur sont déjouées par un revirement de situation à la fin du récit.
Anick Bonin a apprécié ce livre
Anick Bonin a apprécié et commenté ce livre
Comparativement à ses autres livres, ce manga n'est pas un étalonnage purement théorique de sa fameuse méthode de rangement. Mme Kondo a opté pour un angle plus romancé. Le lecteur suit Chiaki Suzuki, une femme d'affaires débordée et désordonnée qui veut mettre de l'ordre dans sa vie. Elle tombe « par hasard » sur l'entreprise de rangement de Marie Kondo et décide d'engager Mme Kondo en personne pour mettre de l'ordre autour d'elle. À travers le personnage de Chiaki, Marie Kondo, en bonne pédagogue, démonte les principaux préjugés que les gens ont sur l'organisation et le nettoyage. À titre de lectrice, j'ai bien senti les années d'essais/erreurs que l'entrepreneuse a traversé avant d'aboutir à cette technique. Cette fée du rangement connaît les nombreuses difficultés qui empêchent les gens d'avoir un chez-soi propre et réconfortant. En plus, le format manga permet d'avoir un visuel plus détaillé sur les techniques de pliage des vêtements par exemple. À mon avis, ce livre est parfait pour les lecteurs curieux, mais incertains de se lancer maintenant dans ses autres livres plus volumineux. Parce que le manga présente seulement les grandes lignes de sa méthode de rangement par le bonheur et le fait de manière ludique. Alors, c'est plus facile de savoir si cette méthode vous interpelle ou pas.
Anick Bonin a apprécié et commenté ce livre
C'est un superbe album jeunesse qui en plus de ses magnifiques illustrations surprend par la construction de son récit. Finissez l'histoire dans son sens de lecture traditionnel et la fin devient un début en relisant le livre à l'envers. C'est un terrain propice pour faire réfléchir les petit(e)s lecteurs/trices sur ce qu'est l'inclusion.
Anick Bonin a apprécié et commenté ce livre
Ce livre avait beau piquer ma curiosité par l'angle d'approche sur le sujet, j'avais peur qu'on tombe dans le graveleux que pour le voyeurisme de la chose. En fait, pas du tout. L'auteur témoigne sans censure de son expérience sexuelle dès sa tendre enfance avec un panorama social, culturel, religieux et moral comme mortier entre ses anecdotes. Alors le lecteur ne suit pas que le p'tit et grand Jean-Louis, mais aussi l'évolution sociale et politique avec lui. L'auteur apporte son travail de réflexion sur lui-même et l'être humain avec un grand « H », avec l'humilité de ne pas avoir toutes les réponses et de n'être qu'un cas parmi tant d'autres. Ce qui est le plus extraordinaire en mon sens de cette œuvre est cette manière de se mettre soi-même en jeu et en danger un peu à la manière de Nelly Arcan; sans fard et sans compromis. À la différence de cette chère Nelly, l'auto-analyse et critique ne se confine pas en une dissection froide et tragique. Il y a beaucoup d'humour et de tendresse entre les coups de gueule et les extases du corps et de l'esprit. L'auteur se met à nu au sens propre et figuré. C'est saisissant. Déjà que la distance entre l'auteur et son œuvre est mince. La distance entre l'auteur et son lecteur l'est aussi. Je ne peux que saluer l'audace du geste. Autre surprise pour moi, je ne m'attendais pas à ce que l'auteur aborde autant d'aspects différents de la sexualité, de la sensualité et de l'amour : les étiquettes sociales, la pression sociale, le flirt, les préjugés sexismes, la masturbation, la pornographie, l'infidélité, l'échangisme, la prostitution, les relations en groupe, le nudisme, la commercialisation d'objets érotiques, etc. Cet homme a beaucoup vécu. Il a à mon avis trouvé une manière aussi intrépide que pertinente de raconter son histoire.
Anick Bonin a apprécié et commenté ce livre
Durant une sortie à la plage, Ciao nous présente candidement les habitants de la mer. Le texte est construit en une ligne de texte sur deux pages d'illustrations. La simplicité de l'oeuvre et ce travail de symbiose entre le texte et l'image font le charme de ce petit livre.
Anick Bonin a apprécié et commenté ce livre
Le lecteur suit deux personnages, deux époques : Paris de 1900 avec un certain Guillaume du Frère et Londres de 1988 avec Petra Stevenson. Guillaume fait partie de la classe paysanne qui peine à gagner son pain, mais espère une vie meilleure en devenant pâtissier chez la pâtisserie Clermont. Petra est une jeune universitaire en lettre qui peine à terminer sa thèse et faire le deuil de son grand-père Jim. Jim Stevenson a été un grand écrivain historique. Un biographiste opportuniste, Simon Hall, fouille le passé de cet homme, sentant qui à anguille sous roche au grand désespoir de Petra qui a toujours admiré son grand-père. Sauf qu'elle n'est pas aveugle. Elle a découvert que son grand-père avait bel et bien quelque chose sur la conscience ayant un lien avec la pâtisserie Clermont. Ce texte souligne la subjectivité d'un auteur dans la construction d'une oeuvre littéraire, les failles de cette subjectivité dans la chronologie et la difficulté parfois à différencier le mythe de la réalité. Pour les amateurs de nourriture, les descriptions de la fabrication de pâtisseries donnent l'eau à la bouche. Ne vous laissez pas berner par les apparences de roman à l'eau de rose de ce livre. Il en a plus dans le ventre qu'il en a l'air.
Anick Bonin a apprécié et commenté ce livre
Cet auteur s'est donné pour mission de vulgariser le domaine médical à M./Mme Toutlemonde avec une bonne touche d'humour. Depuis la mode d'auto-diagnostic sur des sites Internet plus ou moins louche, ce livre (et le reste de la série) est un phare vers une information juste et de bonne foi. Parce que le pharmachien sent très bien que le public est envahi d'informations sur comment prendre soin de son corps et ne sait plus nécessairement quoi croire. Alors, il ne cherche pas à convaincre à tout prix. Il désire avant tout que nous réfléchissions à la pertinence de ce que nous entendons et nous donner des outils pour mettre de l'ordre dans nos idées. Il est autant question de sujets houleux comme la naturopathie que des petits bobos du quotidien. Amateur de culture Geek, ce livre est pour vous.
Anick Bonin a apprécié et commenté ce livre
Il est fascinant de voir comment le dessin de Benjamin Lacombe réussit à envelopper le lecteur dans ses univers. À ne pas confondre avec l'album Madame Butterfly du même auteur. Les deux albums se déroulent au Japon et ont une intrigue amoureuse, mais ce sont deux oeuvres différentes.
Anick Bonin a apprécié et commenté ce livre
C'est un oeuvre intéressant qui semble jouer avec les codes de la bande dessinée occidentale et le manga japonais. Le format du livre est occidental, mais les traits des personnages rappellent avec une finition plus élaborée des mangas des années 80 et 90 comme l'iconique Sailor Moon. Ces clins d'oeil se font aussi dans le scénario avec la théâtralité du personnage de l'homme masqué se baladant la nuit la cape au vent. Sinon, l'histoire est une magnifique ode à la musique et surtout au ballet. Il y a un équilibre subtil et bon enfant entre les drames de la vie et le bonheur de vivre sa passion.
Anick Bonin a apprécié et commenté ce livre
Les reines de sang. Jeanne, la mâle reine T.1
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Bande dessinée historique traitante du XIII siècle en France sous le règne de Philippe IV le bel. Période souvent visitée par les auteurs et les historiens. La particularité de cette bande dessinée est l'angle d'attaque sur celle-ci. Le lecteur voit l'ascension au pouvoir de Jeanne de Bourgogne, dit la boiteuse. Souvent mise à l'écart à tort ou à raison; il a tellement de bouleversements politiques, sociaux, religieux et économiques à considérer à cet époque qu'il est difficile de tout aborder en même temps de manière concise. La trame scénaristique est montée en deux temps : l'évolution stable et lente d'une Jeanne mise à part des sphères du pouvoir de par la malformation d'une de ses jambes et l'ombre oppressante des complots et renversements politiques et religieux qui ont transformé l'histoire de la France. Le tout magnifiquement illustré dans un style très réaliste et très animé.