Activités de Anick Bonin

J’ai énormément apprécié ma lecture. L’écriture en appelle aux cinq sens. Valorisant l’immersion dans une Amazonie florissante et dangereuse dans le confort de son salon. Ce n’est pas le genre de roman aux personnages attachants. L’accent semble plutôt être sur le contraste de chacun de ses personnages entre eux-mêmes et leurs relations avec la grande forêt. C’est une mosaïque simple, mais efficace dans son style et dans son rythme de narration. Alors, il n’y a pas temps mort. Tout est toujours en mouvement jusqu’à la dernière page. Mon seul regret par rapport à cette œuvre est la nouvelle couverture de cette édition limitée; un remontage des toiles Henri Rousseau’s Dream. Le dessin est magnifique; dégradé soignée, couleurs pimpantes. Par contre pour un livre se voulant un témoignage sans fard de la vie en Amazonie, c’est dommage que l’illustration ne mette pas en avant sa faune locale. Le lion est naturellement présent seulement sur le territoire africain et le tigre seulement en Asie. Pourquoi ne pas avoir illustré un ocelot, considérant la place qui tient déjà dans le récit?

Ce livre traite des yokais : esprits bienveillants ou malveillants du folklore japonais pour en définir les origines. Alors, la préface est consacrée à un découpage sommaire de l’histoire du Japon et quelques notions linguistiques. Afin de donner une base aux lecteurs. Ensuite, le reste du livre est un dictionnaire illustré des yokais les séparant par catégorique selon leurs milieux de vie. Je recommande ce livre aux amateurs de la culture japonaise en particulier les animés et les mangas. Il permet de mieux saisir les clins d’œil et références dans ces œuvres et mieux comprendre la culture japonaise. Chaque yokai a sa propre illustration réalisée dans un style traditionnel à l’image de sa couverture.