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Sunwing

Par Kenneth Oppel
(5,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Ce deuxième opus est flou dans ma mémoire, car il y a belle lurette que je l,ai lu. Ce qui me reste comme sentiment est cependant très positif. Une suite digne du premier, dirait-on. Je sais que dans ce second tome, nous retrouvons une fois de plus Marina et Ombre, duo adorable, ainsi que Chinook, un jeune hibou. Il est question d'une horrible machination humaine qui implique le massacre de milliers de volatiles à des fins guerrières. La cruauté humaine est donc flagrante dans ce tome. Un autre excellent livre signé Oppel.

Ubik

Par Philip K. Dick
(3,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
« Ubik » de Philip K. Dick, ce voyage interstellaire où le temps s’écoule et régresse, où les perceptions se déforment et fourvoient. Dégénérescence du cerveau qui se meurt ou si, loin de ma zone de confort, c’est moi qui n’aie rien compris, sinon très, voire trop peu ? « Son monde était réduit à de la masse à l’état pur. Il se percevait lui-même selon un seul critère: en tant qu’objet soumis à un poids. Et il ne ressentait qu’une seule sensation: l’inertie. » Ubik, l’antidote nécessaire à ma survie ou si trop peu trop tard, terni par l’oubli ?

L'empire brisé T.1 : Le prince écorché

Par Mark Lawrence
(3,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
dix ans, Jorg rejoignait et dirigeait un groupe de hors-la-loi sans pitié. Pour ses 15 ans, il a prévu de devenir roi. Prince d'Antras, il a apprit que son propre père a cautionné l'attaque de la diligence qui a mené au meurtre crapuleux et violent de sa mère et de son jeune frère William, par un comte voisin. Depuis, il a fait une croix sur tout bons sentiments et est devenu un jeune homme cruel, sans vergogne et rempli de haine. Son esprit est demeuré vif, cependant, et il mène sa petite armée de brigands contre ses ennemis avec le but ultime de devenir l'empereur de tous ces petits royaumes morcelés qui se battent depuis très longtemps. Son retours à la cour de son père lui vautb de nouveaux ennemis, certains doté de sombres pouvoirs. Son père l'envois alors relever un défi en apparence impossible: prendre Galleth, une cité imprenable. Malgré ses succès, Jorg pourrait bien découvrir qu'il est un joeur dans une ligue beaucoup plus sombre et pernicieuse que lui-même.- Alors là, voilà un vrai anti-héro comme on en voit très peu. Brisé par la cruauté des hommes, Jorg devient une véritable ordure dénué de toute sympathie et qui se sert des autres pour parvenir à ses fins. Pourtant, on se surprend à aimer ce personnage pour autre chose que ses bons sentiments. Après tout, c'est aussi une question d'époque: peu d'homme connaisse la pitié, puisque pour les rois, il s'agit presque d'un jeu que de sacrifier la vie des paysans et des soldats pour leurs guerres de pouvoir. On est à des années lumières de "Chevalier d’émeraude", qui passe pour un vulgaire conte raté à coté d'"Empire brisé", et même meilleur que "Chacal de Nar", pourtant assez bien comme histoire de guerre violente aussi. Parlons de la plume de l'auteur, toute en subtilités, en figure de styles et en sous-entendus. Le genre de lecture où il faut clairement avoir un certain niveau en français , selon moi, car il ne dit pas tout, il nous laisse nous faire des idées. J'adore son style. C'est le genre de lecture qui nous pousse à lire chaque mots, car ils cachent parfois une tournure sngulière ou un indice. Bon, pargfois, je dois carrément relire, mais j'adore tout de même. Aussi, certains éléments du livre nous suggère que cette histoire se déroule non pas avant notre ère, mais après! Les "bâtisseurs", les noms de pays similiaires comme "Normandy", Spagne" ou les villes comme "Lyon". "Le jour des mille soleils" qui tua un nombre effarant de gens, me laisse penser qu'une bombre atomique à raser une partie du monde. Le journal de Jorg contient même le vocabulaire de notre époque tel que "mutagène", "destruction massive" ou "neurotoxicologique".La présence de notre ère est aussi plus manifeste vers la fin: Jorg converse avec une IA, qu'il prend pour un fantôme, tente de forcer une porte blindée et fait exploser une bombe nucléaire...ou quelque chose de similaire. Intéressant. Finalement, ce personnage tout en sombres nuances, s'adresse parfois à nous: on peut supposé qu'il écrit à la manière d'un journal de bord.

L'empire brisé T.1 : Le prince écorché

Par Mark Lawrence et Claire Kreutzberger
(3,66)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
dix ans, Jorg rejoignait et dirigeait un groupe de hors-la-loi sans pitié. Pour ses 15 ans, il a prévu de devenir roi. Prince d'Antras, il a apprit que son propre père a cautionné l'attaque de la diligence qui a mené au meurtre crapuleux et violent de sa mère et de son jeune frère William, par un comte voisin. Depuis, il a fait une croix sur tout bons sentiments et est devenu un jeune homme cruel, sans vergogne et rempli de haine. Son esprit est demeuré vif, cependant, et il mène sa petite armée de brigands contre ses ennemis avec le but ultime de devenir l'empereur de tous ces petits royaumes morcelés qui se battent depuis très longtemps. Son retours à la cour de son père lui vautb de nouveaux ennemis, certains doté de sombres pouvoirs. Son père l'envois alors relever un défi en apparence impossible: prendre Galleth, une cité imprenable. Malgré ses succès, Jorg pourrait bien découvrir qu'il est un joeur dans une ligue beaucoup plus sombre et pernicieuse que lui-même.- Alors là, voilà un vrai anti-héro comme on en voit très peu. Brisé par la cruauté des hommes, Jorg devient une véritable ordure dénué de toute sympathie et qui se sert des autres pour parvenir à ses fins. Pourtant, on se surprend à aimer ce personnage pour autre chose que ses bons sentiments. Après tout, c'est aussi une question d'époque: peu d'homme connaisse la pitié, puisque pour les rois, il s'agit presque d'un jeu que de sacrifier la vie des paysans et des soldats pour leurs guerres de pouvoir. On est à des années lumières de "Chevalier d’émeraude", qui passe pour un vulgaire conte raté à coté d'"Empire brisé", et même meilleur que "Chacal de Nar", pourtant assez bien comme histoire de guerre violente aussi. Parlons de la plume de l'auteur, toute en subtilités, en figure de styles et en sous-entendus. Le genre de lecture où il faut clairement avoir un certain niveau en français , selon moi, car il ne dit pas tout, il nous laisse nous faire des idées. J'adore son style. C'est le genre de lecture qui nous pousse à lire chaque mots, car ils cachent parfois une tournure sngulière ou un indice. Bon, pargfois, je dois carrément relire, mais j'adore tout de même. Aussi, certains éléments du livre nous suggère que cette histoire se déroule non pas avant notre ère, mais après! Les "bâtisseurs", les noms de pays similiaires comme "Normandy", Spagne" ou les villes comme "Lyon". "Le jour des mille soleils" qui tua un nombre effarant de gens, me laisse penser qu'une bombre atomique à raser une partie du monde. Le journal de Jorg contient même le vocabulaire de notre époque tel que "mutagène", "destruction massive" ou "neurotoxicologique".La présence de notre ère est aussi plus manifeste vers la fin: Jorg converse avec une IA, qu'il prend pour un fantôme, tente de forcer une porte blindée et fait exploser une bombe nucléaire...ou quelque chose de similaire. Intéressant. Finalement, ce personnage tout en sombres nuances, s'adresse parfois à nous: on peut supposé qu'il écrit à la manière d'un journal de bord.

L'empire brisé T.1 : Le prince écorché

Par Mark Lawrence et Claire Kreutzberger
(4,5)
1 commentaire au sujet de ce livre
Alors là, voilà un anti-héro comme on en voit très peu. Brisé par la cruauté des hommes, Jorg devient une véritable ordure dénué de toute sympathie et qui se sert des autres pour parvenir à ses fins. Pourtant, on se surprend à apprécier ce personnage pour autre chose que ses bons sentiments. Peut-être parce que nous sommes un peu trop entouré de héros et de prince charmants? C'est peut-être aussi une question d'époque: peu d'hommes connaissent la pitié, puisque pour les rois, il s'agit presque d'un jeu que de sacrifier la vie des paysans et des soldats pour leurs guerres de pouvoir. Mais! Et là je remercie les nombreux autres lecteurs d'avoir été plus observateurs et lucides que moi, il est vrai que je me suis un peu fait avoir sur le côté irréaliste du personnage. On peut en effet être très doué pour les langues, mais en parler plusieurs à 9 ans sans avoir voyager relève du miracle. Il est aussi vrai qu'on peut avoir une vive intelligence en bas âge, mais quand on devient un wikipédia sur patte sans même avoir accès à un minium de Savoir ( comme une bibliothèque), c'est en effet curieux. Je me rappelle m'être aussi questionné sur le physique d'homme de cet ado de 14 ans, sans avoir vraiment relevé l'incohérence. Bref, je concède qu'il existe une sorte de surenchère un peu malhabile et peu crédible autours de Jorg. Il lui aurait sans doute mieux sied s'il avait été plus âgé, plus instruit où, puisque nous sommes dans une œuvre de science-fiction, le résultat improbable de quelques douteuses expérimentations génétiques? Comme quoi, même trois ans plus tard, on peut en apprendre encore sur un roman. Et comme j'ai mon propre référentiel de parfait salopard ( d'un autre roman Fantasy fort médiocre de surcroit) ", Jorg me semblait presque sympathique. Parlons de la plume de l'auteur, toute en subtilités, en figure de styles et en sous-entendus. le genre de lecture où il faut clairement avoir un certain niveau en français , selon moi, car il ne dit pas tout, il nous laisse nous faire des idées. J'adore son style. C'est le genre de lecture qui nous pousse à lire chaque mots, car ils cachent parfois une tournure singulière ou un indice. Bon, parfois, je dois carrément relire, mais j'adore tout de même. Aussi, certains éléments du livre nous suggère que cette histoire se déroule non pas avant notre ère, mais après! Les "bâtisseurs", les noms de pays similaires comme "Normandy", Spagne" ou les villes comme "Lyon". "Le jour des mille soleils" qui tua un nombre effarant de gens, me laisse penser qu'une bombe atomique à raser une partie du monde. le journal de Jorg contient même le vocabulaire de notre époque tel que "mutagène", "destruction massive" ou "neurotoxicologique". là encore: Comment diable connait-t ces mots? Hum. La présence de notre ère est aussi plus manifeste vers la fin: Jorg converse avec une IA, qu'il prend pour un fantôme, tente de forcer une porte blindée et fait exploser une bombe nucléaire...ou quelque chose de similaire. Intéressant. Finalement, ce personnage tout en sombres nuances, s'adresse parfois à nous: on peut supposé qu'il écrit à la manière d'un journal de bord. Je ne suis pas spécialement initié au monde Fantasy, mais j'ai apprécié qu'il soit placé après nous, pour devenir de la science-fiction. Par contre, quand je vois les commentaires des gens qui sont initié au genre, je m'interroge sur ma lecture. Donc, pour ce que mon avis fort profane vaut, disons que ce fut une bonne lecture. Résumé maison: À dix ans, Jorg rejoignait et dirigeait un groupe de hors-la-loi sans pitié. Pour ses 15 ans, il a prévu de devenir roi. Prince d'Antras, il a apprit que son propre père a cautionné l'attaque de la diligence qui a mené au meurtre crapuleux et violent de sa mère et de son jeune frère William, par un comte voisin. Depuis, il a fait une croix sur tout bons sentiments et est devenu un jeune homme cruel, sans vergogne et rempli de haine. Son esprit est demeuré vif, cependant, et il mène sa petite armée de brigands contre ses ennemis avec le but ultime de devenir l'empereur de tous ces petits royaumes morcelés qui se battent depuis très longtemps. Son retours à la cour de son père lui vaut de nouveaux ennemis, certains doté de sombres pouvoirs. Son père l’envoie alors relever un défi en apparence impossible: prendre Galleth, une cité imprenable. Malgré ses succès, Jorg pourrait bien découvrir qu'il est un joueur dans une ligue beaucoup plus sombre et pernicieuse que lui-même.

Elfes T.1 : Le crystal des elfes bleus

Par Jean-Luc Istin, Kyko Duarte et Diogo Saito
(4,0)
2 personnes apprécient ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Le dessins de cette Bd est extraordinaire. On a l'impression de naviguer sur les Terres du Milieu de Tolkien. Une histoire accrocheuse, un grand complot, des personnages complets, des couleurs riches...il n'y a pas grand chose à redire.

L'école du bien et du mal T.4 : Rêves de gloire

Par Soman CHAINANI et Iacopo Bruno
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Encore une fois , les personnages sont touchants et haut en couleur, avec l'arrivé de Nicola,entre autres. Cette fois, on quitte beaucoup l'enceinte de l'école pour se pencher sur le monde autour de celle-ci et de Camelot, avec plus de voyages, comme dans le troisième volume avec Agatha et Tedros en fuite. L'arrivé du personnage de Rhian n'est pas une méga surprise: on s'attendait à ce que Sophie se trouve un nouveau beau garçon malgré sa nouvelle "indépendance" quelque peu feinte et l'idée du "prince" non-légitime n'est certes pas nouvelle. Mais bon, on se demande tout de même si ce "prince" est bel et bien le "serpent", entité maléfique dans ce roman, ou peut-être est-ce un beau chevalier qui aurait dû en principe être étudiant de l'école du Bien et du Mal,et qui surgit un peu trop facilement dans l'histoire? Par contre, l'idée d'un deuxième Storien laisse la question suivante: pourquoi un deuxième narrateur de conte? La réponse dans le prochain livre? Très belle imagination et mention spéciale pour l'imagination culinaire! Mention spéciale au personnage-objet Le Chapeau de Merlin: il est rare de croiser des personnages-objet aussi amusant et personnifié ( un peu comme le Tapis dans Aladdin) donc, c’est toujours un plaisir de le croiser dans l'histoire. Résumé maison: Agatha et Tedros connaissent des débuts difficiles en tant que futurs souverains de Camelot, spécialement après la débâcle du couronnement de Tedros. Camelot n'est plus la resplendissante cité du temps d'Arthur, maintenant croulante sous les dettes, la pauvreté et la corruption des anciens conseillers du roi. La future Reine peine à faire ses devoirs de Reine, car elle a une conception différente: elle devrait être le support direct de Tedros et non la simple organisatrice de mariage. Sophie, de son côté, met toute son énergie à redorer le blason de l'école du mal, dont elle est la jeune doyenne et se complet dans sa nouvelle indépendance. D'étranges évènements se déroulent cependant dans la forêt où les élèves de quatrième année, en l'occurence les camarades des trois protagonistes- sont victimes de sabotage dans leur quête. Pire, le seule chevalier de Tedros, Chaddick, trouvera la mort à Avalon, ultime forteresse du bien et logis de la Dame du Lac, créatrice d'Excalibur. Lorsqu' Agatha s'engage à trouver qui ou quoi met ainsi le monde en péril, elle retrouve Sophie, les trois sorcières, Hort et une nouvelle élève Lectrice Toujours, Nicola. Ensemble, ils découvrent une nouvelle intrigue malfaisante, un nouvel ennemi - Le Serpent - qui a ni dévotion pour le bien ni pour le mal, et ils parcours un monde de plus en plus vaste. Le passé du Roi Arthur semble rattraper finalement son fils dans un autre rebondissement : et si Arthur avait e un autre fils?

L'école du bien et du mal T.3 : Le dernier conte

Par Soman CHAINANI
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Le troisième opus nous plonge dans une confrontation entre l'ancien et le nouveau Mal, dans un contexte où le bien est devenu faible. Désormais, l'école de ne formera que des représentants du Mal, dans le but d'en faire les gagnants dans les contes. Pour Agatha et Sophie, c'est le début d'une longue traque, tandis que leur monde est compromis. En effet, le soleil se meurt: le monde est en profond déséquilibre sans la balance entre les deux forces en présence. Afin de combattre le Mal tout-puissant, Agatha et son prince doivent réunir les dernières forces du Bien: Les Douze. Le seul problème, c'est que cette bande de légendaires ne sont plus de toute première jeunesse. Plus gros volume de la série, on nage en pleins cauchemars maléfique dans le royaume des contes. Deux formes de mal émergent, de glorieux représentants de Bien refont surface, avec leurs travers et leurs blessures, ce qui les rend d'autant plus attachants. Même les contes les plus connus sont réécris ici, puisque les personnages ne sont pas les auteurs de celui-ci. Il ya donc une dissonance entre leur conte et leur histoire, spécialement dans le cas de Cendrillon. Une autre bonne histoire où l'auteur a du plaisir à confronter les concepts et à réorganiser les contes d'un point de vue jamais vu.

L'école du bien et du mal T.2 : Un monde sans princes

Par Soman CHAINANI et Iacopo Bruno
(4,0)
1 commentaire au sujet de ce livre
J'ai l'impression de voir un auteur jouer avec son livre comme on joue avec un cube rubix. Prendre des contes qui existe, tout mettre sans dessous-dessous et tenter d'arriver à un résultat nouveau, mais cohérent. Oh, ce n'est pas avec ce deuxième tome que l'auteur va y arriver, mais on comprend qu'il y a beaucoup de déséquilibre dans l'école depuis l'arrivé des deux amies. Oui, les filles sont contre les garçons, mais n'y voyez pas là du féminisme, ce n'en est pas. C'est plutôt une redéfinition de rôle violente qui recherche encore à être stabilisé. Il est évident qu'une école scindée entre garçons et filles est voué à l'échec, dans le contexte du livre. De mon point de vue, le second tome attaque la question identitaire selon le sexe, dans les contes classiques. Tous les personnages se rendent compte que les possibilité d'être autre chose qu'un archétype ennuyeux sont nombreuses, mais comme aucune redéfinitions n'a jamais eu lieu, difficile alors de savoir comment s'y prendre et difficile de faire dans la mesure. Dans ce second tome, on prend aussi conscience que les bouleversements engendrés par Agatha et Sophie sont non seulement intenses, mais aussi profonds. Il faudra sans doute beaucoup de temps pour que le balancier se replace dans ce monde habitué au rose bonbon contre le noir ténèbre. De plus, on le voit clairement, comment parvient-on à faire un trio avec trois personnages si différents et tous liés par des sentiments ambivalents? Dans la plupart des livres, on voit ce trio devenir un duo. À mon avis, "École du Bien et du Mal", on l'aime beaucoup ou on le déteste ouvertement. Personnellement, je l'apprécie beaucoup et il m'a bien fait rire.

L'école du bien et du mal T.2 : Un monde sans princes

Par Soman CHAINANI et Iacopo Bruno
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
J'ai l'impression de voir un auteur jouer avec son livre comme on joue avec un cube rubix. Prendre des contes qui existe, tout mettre sans dessous-dessous et tenter d'arriver à un résultat nouveau, mais cohérent. Oh, ce n'est pas avec ce deuxième tome que l'auteur va y arriver, mais on comprend qu'il y a beaucoup de déséquilibre dans l'école depuis l'arrivé des deux amies. Oui, les filles sont contre les garçons, mais n'y voyez pas là du féminisme, ce n'en est pas. C'est plutôt une redéfinition de rôle violente qui recherche encore à être stabilisé. Il est évident qu'une école scindée entre garçons et filles est voué à l'échec, dans le contexte du livre. De mon point de vue, le second tome attaque la question identitaire selon le sexe, dans les contes classiques. Tous les personnages se rendent compte que les possibilité d'être autre chose qu'un archétype ennuyeux sont nombreuses, mais comme aucune redéfinitions n'a jamais eu lieu, difficile alors de savoir comment s'y prendre et difficile de faire dans la mesure. Dans ce second tome, on prend aussi conscience que les bouleversements engendrés par Agatha et Sophie sont non seulement intenses, mais aussi profonds. Il faudra sans doute beaucoup de temps pour que le balancier se replace dans ce monde habitué au rose bonbon contre le noir ténèbre. De plus, on le voit clairement, comment parvient-on à faire un trio avec trois personnages si différents et tous liés par des sentiments ambivalents? Dans la plupart des livres, on voit ce trio devenir un duo. À mon avis, "École du Bien et du Mal", on l'aime beaucoup ou on le déteste ouvertement. Personnellement, je l'apprécie beaucoup et il m'a bien fait rire.

L'école du bien et du mal

Par Soman CHAINANI et Iacopo Bruno
1 commentaire au sujet de ce livre
Soman Chainani semble avoir le don de confronter les pôles! Dans ce premier opus, il fait s'affronter les idées générales reçus sur les notions de Bien et de Mal dans les contes. Il soumet donc plusieurs stéréotypes les uns contre les autres, notamment avec l'idée générale que la beauté va de soi chez les "gentils" et la laideur est prédominante chez les "méchants". C'est une notion vieille comme le monde, mais elle est encore prédominante dans la littérature actuelle, surtout en jeunesse. on le voit très bien dans les séries comme "Chevalier d’émeraude", une œuvre remplies de clichés confrontant gentils et beaux contre méchants et vilains. Si vous poursuivez votre lecture, vous verrez d'autres stéréotypes déconstruits, confrontés. Dans le deuxième opus, il s'agit des notions de personnages masculins contre féminin. Dans le troisième, les notions d'ancien et nouveau au coeur du Mal. Dans le dernier, on a une confrontation entre point de vue narrateur: qui défini les rôles, au fond? Nous avons donc ici une œuvre à ne pas prendre complètement au premier degré, sinon, oui, vous ne verrez que le côté "stéréotypé". C'est un roman où beaucoup de notions sont joués dans le but d'en rebâtir des bases nouvelles, mais il y en a tout le long de la série. Côté personnage, c'est simple, on a un cœur en or altruiste infiniment bon en la personne d'Agatha et un cœur noir égoïste infiniment mauvais en la personne de Sophie. Deux protagoniste sans grandes nuances grises en somme. Pourtant, ce qui fait la beauté de ce duo est justement leur grande complémentarité. Mais si Agatha a le physique ingrat, Sophie est une beauté. C'est ce qui fait la nouveauté en somme, parce que partout dans les livres de jeunesse, le cliché récurrent est celui de la fille ordinaire, mais au fond, très jolie, à côté de la méchante qui se croit jolie. Pensez à "Maison de la nuit", "Night School',"Palais d'épine" ou même "La Sélection", c'est toujours ce même refrain en matière d'apparence. Agatha et Sophie n'ont pas le monopole des personnages retravaillés. Le traditionnel "beau prince" aussi n'est pas épargné. Courageux , il l'est, mais il est aussi impulsif, naïf, orgueilleux et hanté à l'idée de faire les erreurs de son père. Enfin un prince pas parfait! La série de "École du bien et du mal", c'est aussi pleins d'évènements jamais vraiment vus dans un conte classique: Un Mal triomphant et puissant, une Reine du Mal guidé par autre chose que la haine, un couple royale en déroute sentimentale, des princesses en crise identitaire, des contes mal interprétés,etc. Dans son genre, cette série est rafraichissante et j'ai eu pas de mal de plaisir à voir les stéréotypes aussi malmenés. Oh, ils pourraient l'être plus, certains livres le démontrent, mais l'intention de Chainani est honorable. Il a su créer un monde coloré, détaillé et remplis d'action, le tout dépeint avec une plume ironique et fluide. Les amateurs de magie, d'anti-héros et de contes revisités adoreront.

L'école du bien et du mal

Par Soman CHAINANI et Iacopo Bruno
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Soman Chainani semble avoir le don de confronter les pôles! Dans ce premier opus, il fait s'affronter les idées générales reçus sur les notions de Bien et de Mal dans les contes. Il soumet donc plusieurs stéréotypes les uns contre les autres, notamment avec l'idée générale que la beauté va de soi chez les "gentils" et la laideur est prédominante chez les "méchants". C'est une notion vieille comme le monde, mais elle est encore prédominante dans la littérature actuelle, surtout en jeunesse. on le voit très bien dans les séries comme "Chevalier d’émeraude", une œuvre remplies de clichés confrontant gentils et beaux contre méchants et vilains. Si vous poursuivez votre lecture, vous verrez d'autres stéréotypes déconstruits, confrontés. Dans le deuxième opus, il s'agit des notions de personnages masculins contre féminin. Dans le troisième, les notions d'ancien et nouveau au coeur du Mal. Dans le dernier, on a une confrontation entre point de vue narrateur: qui défini les rôles, au fond? Nous avons donc ici une œuvre à ne pas prendre complètement au premier degré, sinon, oui, vous ne verrez que le côté "stéréotypé". C'est un roman où beaucoup de notions sont joués dans le but d'en rebâtir des bases nouvelles, mais il y en a tout le long de la série. Côté personnage, c'est simple, on a un cœur en or altruiste infiniment bon en la personne d'Agatha et un cœur noir égoïste infiniment mauvais en la personne de Sophie. Deux protagoniste sans grandes nuances grises en somme. Pourtant, ce qui fait la beauté de ce duo est justement leur grande complémentarité. Mais si Agatha a le physique ingrat, Sophie est une beauté. C'est ce qui fait la nouveauté en somme, parce que partout dans les livres de jeunesse, le cliché récurrent est celui de la fille ordinaire, mais au fond, très jolie, à côté de la méchante qui se croit jolie. Pensez à "Maison de la nuit", "Night School',"Palais d'épine" ou même "La Sélection", c'est toujours ce même refrain en matière d'apparence. Agatha et Sophie n'ont pas le monopole des personnages retravaillés. Le traditionnel "beau prince" aussi n'est pas épargné. Courageux , il l'est, mais il est aussi impulsif, naïf, orgueilleux et hanté à l'idée de faire les erreurs de son père. Enfin un prince pas parfait! La série de "École du bien et du mal", c'est aussi pleins d'évènements jamais vraiment vus dans un conte classique: Un Mal triomphant et puissant, une Reine du Mal guidé par autre chose que la haine, un couple royale en déroute sentimentale, des princesses en crise identitaire, des contes mal interprétés,etc. Dans son genre, cette série est rafraichissante et j'ai eu pas de mal de plaisir à voir les stéréotypes aussi malmenés. Oh, ils pourraient l'être plus, certains livres le démontrent, mais l'intention de Chainani est honorable. Il a su créer un monde coloré, détaillé et remplis d'action, le tout dépeint avec une plume ironique et fluide. Les amateurs de magie, d'anti-héros et de contes revisités adoreront.

Le donjon de Naheulbeuk T.1 : 1ere saison partie 1

Par John LANG et Marion Poinsot
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Adaptation BD d'une émission radio du même nom et accessoirement d'un roman à l’appellation identique ( Ben tiens, on se complique pas la vie!) "Donjon de Naheulbeuk", c'est une parodie brute, sans censure ( ou si peu) et qui recoupe plusieurs univers très connu du monde fantastique. Bien sur, ce n'est peut-être pas un humour qui rejoindra tout le monde. J'ajouterais que plus vous êtes familiers avec l'univers en question, plus vous pourrez apprécier l'humour de cette série! Ancrés en tant que personnages dans leur propre rôles ( déjà très drôle comme concept) vous avez donc une brochette d'anti-héros qui cumulent manque d'expérience, maladresse et savoir-vivre déficitaire, ce qui , somme toute n'est pas totalement illogique pour des personnages débutant de Niveau 1. Combinez à cela certaines animosités naturelles, notamment entre le Nain et l'Elfe, un manque de leadership ( que tente de pallier le Ranger, mais en vain) et un QI plutôt bas pour l'ensemble de la trouble ( sauf peut-être la magicienne, qui a fait des études), vous obtenez un regroupement sans doute plus dangereux du fait de leur stupidité que de leur efficacité. Mais c'est ce qui fait leur charme! Fini les héros parfaits, sans peurs, sans reproche, à qui tout réussi. Ironiquement, vous aurez donc des personnages beaucoup plus humains du fait de la présence de défauts et de manque de jugement chez eux. Parmis les univers que vous entre-apercevrez, le "Seigneur des Anneaux" est sans doute le plus flagrant ( enfin, selon moi), avec ses vastes territoires, la composition du groupe des héros, les races en présence, les noms empruntés et bien sur, les références plus ou moins directes. Mais en cours de route, vous trouverez aussi certaines incarnations plus ou moins directes aux univers de Skyrim, Harry Potter, Retours vers le futur, Star Wars, Tomb Raider, et sans doute tellement d'autres. Bref, c'est un univers déjanté, qui oscille entre humour absurde, noir et ironique, qui se rit des conventions et met à bas les stéréotypes. Le seul humour qui ne me revient pas est l'humour anal, mais bon, ça ne m'a pas empêcher que cette BD/roman/radio ça fait changement! Le dessin est appeler à évoluer et ce sera d'autant plus visible qu'en-t-à la taille des personnages, qui va en grandissant. Les couleurs aussi seront appelées à s'améliorer, pour notre plus grand plaisir! J'ai beaucoup aimé la structure des personnages, avec les yeux collés, presque fusionnés, leurs traits de caricature et leurs têtes disproportionnées. C'est un style que je n'avais jamais vu et j,apprécie toujours de découvrir des coups de plume différents. Côté organisation, c'est très bien fait, rempli d'action, parfois même de clin d’œils, qui peuvent nous échapper si on ne regarde pas le case en entier. Et cette mouche qui ponctue de sa présence le récit, c,est bien trouvé aussi. C'est un quelque sorte un membre de la troupe et par son non-verbal, on comprend tout ce qu'elle ressent, faut de pouvoir parler. Une belle découverte!

Dix Petits Nègres

Par Agatha Christie
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Dix personnes sont invitées à un manoir situé sur une île par un mystérieux inconnu, mais ce n'est pas lui qu'ils trouveront. Un meurtrier fait partis des dix et assassine selon les vers d'une chanson d'enfant, les «Dix petits nègres». Les survivants tentent d'élucider l'affaire, mais le meurtrier est convaincu d'avoir mit en scène le «crime indéchiffrable parfait». C'est un classique dans le monde des polars. Avec cette comptine sinistre qui ponctue les évènements troublants se déroulant sur l'île, on est vitre grisé par le suspense de ce petit livre. Assurément efficace, dirait-on. Et à lire au moins une fois.J'ai tendance à penser que moins on en dit sur son contenu, mieux se portera votre lecture. Alors, motus et allez le lire!

Dix petits nègres

Par Agatha Christie
(4,0)
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Dix personnes sont invitées à un manoir situé sur une île par un mystérieux inconnu, mais ce n'est pas lui qu'ils trouveront. Un meurtrier fait partis des dix et assassine selon les vers d'une chanson d'enfant, les «Dix petits nègres». Les survivants tentent d'élucider l'affaire, mais le meurtrier est convaincu d'avoir mit en scène le «crime indéchiffrable parfait». C'est un classique dans le monde des polars. Avec cette comptine sinistre qui ponctue les évènements troublants se déroulant sur l'île, on est vitre grisé par le suspense de ce petit livre. Assurément efficace, dirait-on. Et à lire au moins une fois.J'ai tendance à penser que moins on en dit sur son contenu, mieux se portera votre lecture. Alors, motus et allez le lire!

Dix Petits Nègres

Par Agatha Christie
(3,0)
2 personnes apprécient ce livre
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[Réécriture de la critique du 18 nov 2019 en ce jour du 2 mars 2021] "Dix petits Nègres", est maintenant intitulé "Ils étaient dix" dont la comptine fut modifiée dans la foulée de dénonciations de certains termes liés à la ségrégation raciale. Le terme n'était pas employé à des fins discriminatoires dans le livre. Il ne s'agissait que d'une vieille comptine pour enfant, qui date d'une autre époque, tout comme ce livre. Maintenant, l'Île du Nègre se nomme "L'île du soldats et il en va de même pour la comptine. Dix personnes sont invitées à un manoir situé sur une île par un mystérieux inconnu, mais ce n'est pas lui qu'ils trouveront. Un meurtrier fait partis des dix . Les survivants tentent d'élucider l'affaire, mais le meurtrier est convaincu d'avoir mit en scène le «crime indéchiffrable parfait». C'est un classique dans le monde des polars. Et pourtant...et pourtant. Je viens de terminer la lecture d'une longue et pointilleuse critique d'un autre Lecteur et ce qu'il a à dire sur le sujet viens de changer mon opinion face à ce roman. J'ai lu ce livre étant ado et je constate que je manquais d'expérience et de lucidité, visiblement. Je garde un très bon souvenir de ce roman, qui est captivant, assurément. Néanmoins, à la lecture de ladite critique, je suis aussi d'avis qu'il manque une chose au roman: une certaine logique. Je ne vais pas réécrire tout ce que j'ai lu, mais essentiellement, il y a en effet des invraisemblances, voir des "facilités" accommodantes dans le livre. La tempête est un excellent exemple. S'il y a bien quelques choses sur lesquelles nous n'avons pas d'emprise, ce sont bien les caprices de Dame Nature. Et pourtant, le scénario macabre élaboré par le criminel en présence repose sur le fait que les dix victimes doivent impérativement se retrouver bloqués sur l'Île. Comment alors s'est-il assuré d'avoir la tempête pour les retenir prisonnier? Et s'il avait fait beau? Même nos chaines de météo ne savent pas prédire au delà d'un certain nombre de jours, alors imaginez à l'époque. Autre exemple: la difficulté géographique. Comme le faisait remarquer le lecteur, et ce en tenant compte de l'époque en plus, comment expliquer que dix personnes aient accepté de se rendre sur une île aussi difficile d'accès, pour des raisons plutôt maigres? Et que personne ne se soit désisté pour cette simple raison? Bref, sans élaborer plus, je vois bien qu'en effet, c'est un scénario qui souffre d'invraisemblances. Et comme c'est un aspect qui aujourd'hui me saute aux yeux dans mes lectures et que je n'apprécie pas du tout, ce serait hypocrite de laissé cette note parfaite à ce livre, même s'il est glorifié au panthéon des polars. Ce qui m'amène justement à me dire que nous avons peut-être tendance à surévaluer les "classiques" simplement parce que ce sont des classiques et que l'avis général est positif - un peu comme ce navet de "Fascination" qui a séduit des millions de gens avec un scénario dont l'incohérence grossière n'a d'égal que la toxicité de ses rapports sociaux - et c'est pourquoi je réécris ma critique aujourd'hui. Il est possible également que pour l'époque de Christie, le lectorat n'avait guère de comparatifs pour se faire une idée de ce qui peut être cohérent ou non dans une histoire, mais avec l'incroyable nombre de polars aujourd'hui, et à cela s'ajoute une considérable amélioration de nature éducative de la population, il est plus difficile de pardonner ce manque de rigueur. Quoiqu'il en soit, je ne pense pas que du jour au lendemain, les gens se mettent à considérer "Ils étaient dix" autrement que comme un "Chef d'oeuvre", mais je vous invite à approfondir vos réflexions au-delà de la simple célébrité d'un roman.

Divergence T.1

Par Veronica Roth
(4,0)
2 personnes apprécient ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
"Divergente" est une "bonne" dystopie dans le genre d'univers qu'il représente, à savoir "romance sur fond de conflit". Par contre, j'ai encore l'impression que lorsqu'il s'agit d'une héroïne, il lui faut un impératif masculin, dans ce cas-ci le pseudo bad-boy Quatre. le personnage de Tris Prior était déjà assez intéressante sans avoir besoin de monsieur-enfance-souffrante pour la hisser encore plus haut. À quand une dystopie avec une jeune femme indépendante, ou à tout le moins, sans dépendance affective? Cette série avait déjà beaucoup de potentiel sans son côté guimauve amoureux. J'ai adoré l'idée des castres par qualités dominante ( même si associer cela à la génétique va à l'encontre de toute logique biologique- les "traits" n'étant pas "génétiques"), les sérums et l'idée de la "divergence" en elle-même. On sens très bien que cette société ne peut pas tenir indéfiniment. L'auteur a une bonne écriture, sans trop de temps morts. Comme pour Katniss dans "Hunger Games", nous sommes dans la tête de Tris. Ça peut avoir du bon, dans le sens où nous sommes près de ses émotions. Dans la trilogie, le premier est mon préféré. Aussi, il y a quelque chose d'un peu redondant avec ce genre de roman. La fille spéciale ( forcément) qui va sauver le monde - jamais seule, hein! parce que tout le monde sait qu'une ado, ça lui prend un mâle pour l'assister. Il y a quelque chose d'un peu triste quand même et c'est le fait que le message est toujours le même: ne soit pas ordinaire, soit la plus belle, la plus badass et n'oublie pas de te trouver un mâle sexy - ténébreux et torturé de préférence - comme ça tu pourras le sauver et ainsi prouver au monde que tu es non seulement une sauveuse de monde, mais aussi un sauveuse de gars. C'est démesuré, à la juste mesure des idéaux typiquement américains. Et si c'est distrayant comme personnage, c'est aussi très peu réaliste. Et ce qui est une fois encore malheureux, c'est que n'eut été de sa divergence, Tris n'aura sans doute jamais chercher en elle un quelque potentiel que ce soit, parce que dès lors, elle aurait été "ordinaire". Quitte à faire une critique, autant aller sur les éléments un peu moins reluisants: La façon de l'autrice de traiter les "qualités" me semble, avec le recul, dérangeant. Bien sur, nous sommes avec les "audacieux", quoi d'autre? Visiblement, pour les autrices des USA, seuls les Bad boys et les supposées-bad-girls sont intéressant.e.s. Ils ont encore une aversion contre les couleurs, portent des tatouages ( sont les seuls autorisé à en avoir d'ailleurs) et sautent dans des trains en marche. Personnellement, je trouve que c'est une vision édulcorée et très hollywoodienne de "l'audace". Où sont les vrais rebelles? Les serveur.e.s de causes, les idéalistes, les révolutionnaires? Ceux qui inventent, qui osent dénoncer et qui peuvent être tout aussi bien des Intellos que des geeks, plutôt que des gros bras mou du cerveau? Parce que soyons francs, ces "audacieux" là sont en réalité l'armée personnelle de la ville. Même son de cloche pour les Fraternels, quasi-absents du portrait, tout gentils et dont le sérum rend débile. Belle vision de ce qui pourtant rendrait franchement service à l'humanité. Les "altruistes", enfin, qui devraient être une des plus grandes qualités de l'humanité, est présentée comme un effacement de soi, un groupe de "pet-secs", merci pour le surnom péjoratif. Alors comme ça, penser aux autres, servir le bien commun, c'est ne jamais penser à soi? Je ne suis pas sur de comprendre la vision de l'autrice face aux 5 groupes. Ils me semblent incomplets, puérils, manichéens même. Bon, c'est une dystopie, on dira, mais quand même, il y avait de la place pour nuancer davantage et moins tomber dans les gros clichés. L'ado que j'étais les a malheureusement intégré sans remarquer leur manque de consistance, mais l'adulte que je suis devenue fait maintenant des constats navrants, comme pour le film "Breakfast Club", qui avait les mêmes défauts.Bref. Ç'eut été une lecture divertissante, mais maintenant que je me retrouve libraire jeunesse et que j'ai eu le temps de faire beaucoup de lectures dans ce rayon, il ne me reste de ce roman qu'un lointain souvenir d'une fille qui a eu la chance d'être entouré d'adultes pas très intelligents, d'un bady-boy aussi inutile que surfait et un univers intéressant qui est une fois de plus passé de "dystopie" à "Romance sur fond de conflit". Et donc, qui ne se distingue guère d'un paquet d'autres romans de ce sous-sous-genre destinée aux filles. Pour un lectorat du premier cycle secondaire, 13 ans+.

Divergence T.1

Par Veronica Roth
(3,0)
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"Divergente" est une "bonne" dystopie dans le genre d'univers qu'il représente, à savoir "romance sur fond de conflit". Par contre, j'ai encore l'impression que lorsqu'il s'agit d'une héroïne, il lui faut un impératif masculin, dans ce cas-ci le pseudo bad-boy Quatre. le personnage de Tris Prior était déjà assez intéressante sans avoir besoin de monsieur-enfance-souffrante pour la hisser encore plus haut. À quand une dystopie avec une jeune femme indépendante, ou à tout le moins, sans dépendance affective? Cette série avait déjà beaucoup de potentiel sans son côté guimauve amoureux. J'ai adoré l'idée des castres par qualités dominante ( même si associer cela à la génétique va à l'encontre de toute logique biologique- les "traits" n'étant pas "génétiques"), les sérums et l'idée de la "divergence" en elle-même. On sens très bien que cette société ne peut pas tenir indéfiniment. L'auteur a une bonne écriture, sans trop de temps morts. Comme pour Katniss dans "Hunger Games", nous sommes dans la tête de Tris. Ça peut avoir du bon, dans le sens où nous sommes près de ses émotions. Dans la trilogie, le premier est mon préféré. Aussi, il y a quelque chose d'un peu redondant avec ce genre de roman. La fille spéciale ( forcément) qui va sauver le monde - jamais seule, hein! parce que tout le monde sait qu'une ado, ça lui prend un mâle pour l'assister. Il y a quelque chose d'un peu triste quand même et c'est le fait que le message est toujours le même: ne soit pas ordinaire, soit la plus belle, la plus badass et n'oublie pas de te trouver un mâle sexy - ténébreux et torturé de préférence - comme ça tu pourras le sauver et ainsi prouver au monde que tu es non seulement une sauveuse de monde, mais aussi un sauveuse de gars. C'est démesuré, à la juste mesure des idéaux typiquement américains. Et si c'est distrayant comme personnage, c'est aussi très peu réaliste. Et ce qui est une fois encore malheureux, c'est que n'eut été de sa divergence, Tris n'aura sans doute jamais chercher en elle un quelque potentiel que ce soit, parce que dès lors, elle aurait été "ordinaire". Quitte à faire une critique, autant aller sur les éléments un peu moins reluisants: La façon de l'autrice de traiter les "qualités" me semble, avec le recul, dérangeant. Bien sur, nous sommes avec les "audacieux", quoi d'autre? Visiblement, pour les autrices des USA, seuls les Bad boys et les supposées-bad-girls sont intéressant.e.s. Ils ont encore une aversion contre les couleurs, portent des tatouages ( sont les seuls autorisé à en avoir d'ailleurs) et sautent dans des trains en marche. Personnellement, je trouve que c'est une vision édulcorée et très hollywoodienne de "l'audace". Où sont les vrais rebelles? Les serveur.e.s de causes, les idéalistes, les révolutionnaires? Ceux qui inventent, qui osent dénoncer et qui peuvent être tout aussi bien des Intellos que des geeks, plutôt que des gros bras mou du cerveau? Parce que soyons francs, ces "audacieux" là sont en réalité l'armée personnelle de la ville. Même son de cloche pour les Fraternels, quasi-absents du portrait, tout gentils et dont le sérum rend débile. Belle vision de ce qui pourtant rendrait franchement service à l'humanité. Les "altruistes", enfin, qui devraient être une des plus grandes qualités de l'humanité, est présentée comme un effacement de soi, un groupe de "pet-secs", merci pour le surnom péjoratif. Alors comme ça, penser aux autres, servir le bien commun, c'est ne jamais penser à soi? Je ne suis pas sur de comprendre la vision de l'autrice face aux 5 groupes. Ils me semblent incomplets, puérils, manichéens même. Bon, c'est une dystopie, on dira, mais quand même, il y avait de la place pour nuancer davantage et moins tomber dans les gros clichés. L'ado que j'étais les a malheureusement intégré sans remarquer leur manque de consistance, mais l'adulte que je suis devenue fait maintenant des constats navrants, comme pour le film "Breakfast Club", qui avait les mêmes défauts.Bref. Ç'eut été une lecture divertissante, mais maintenant que je me retrouve libraire jeunesse et que j'ai eu le temps de faire beaucoup de lectures dans ce rayon, il ne me reste de ce roman qu'un lointain souvenir d'une fille qui a eu la chance d'être entouré d'adultes pas très intelligents, d'un bady-boy aussi inutile que surfait et un univers intéressant qui est une fois de plus passé de "dystopie" à "Romance sur fond de conflit". Et donc, qui ne se distingue guère d'un paquet d'autres romans de ce sous-sous-genre destinée aux filles. Pour un lectorat du premier cycle secondaire, 13 ans+.

Le prince de la brume

Par Carlos RUIZ ZAFÓN
(4,0)
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Mélange de polar, de fantastique et d'aventure, l'auteur nous monte ici une fable terrifiante qui nous plonge dans un concert d'émotions. Avec un antagoniste qui nous évoque le terrifiant personnage clownesque du roman "Ça", de Stephen King et une malédiction qui évoque la légende maritime de Davy Jones, on a ici une histoire palpitante qui nous fait retenir notre souffle jusqu'à la fin. Comme quoi même un bel été et une plage magnifique peuvent être témoins d'une histoire sinistre. Seul constat, qui n'est ni négatif ni positif: Max ne fait pas ses treize ans, selon moi, car il réfléchit avec une maturité presque trop grande pour un jeune homme de cet âge. C'est certainement ce qu'on appel "une vieille âme", mais c'est plaisant. Même constat pour Alicia. C'est mon premier roman de cet auteur.Assurément, je vais lire ses autres oeuvres, compte tenu de la qualité de sa plume, de son style et de son sens du rythme. À lire, définitivement.

Le prince de la brume

Par Carlos RUIZ ZAFÓN
(4,0)
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Mélange de polar, de fantastique et d'aventure, l'auteur nous monte ici une fable terrifiante qui nous plonge dans un concert d'émotions. Avec un antagoniste qui nous évoque le terrifiant personnage clownesque du roman "Ça", de Stephen King et une malédiction qui évoque la légende maritime de Davy Jones, on a ici une histoire palpitante qui nous fait retenir notre souffle jusqu'à la fin. Comme quoi même un bel été et une plage magnifique peuvent être témoins d'une histoire sinistre. Seul constat, qui n'est ni négatif ni positif: Max ne fait pas ses treize ans, selon moi, car il réfléchit avec une maturité presque trop grande pour un jeune homme de cet âge. C'est certainement ce qu'on appel "une vieille âme", mais c'est plaisant. Même constat pour Alicia. C'est mon premier roman de cet auteur.Assurément, je vais lire ses autres oeuvres, compte tenu de la qualité de sa plume, de son style et de son sens du rythme. À lire, définitivement.

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Lecture en cours :

L'infini dans un roseau
Catégorie : Littérature
Éditeur : Le Livre de Poche
Collection : Le Livre de poche. Documents
Paru le 3 avril 2023
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