Activités de Mille et une pages LM

Le commentaire de Martine : C’est un beau recueil qui parle de l’enfance, de la mort et de la vie, mais qui a un côté assez noir qui nous démontre la noirceur dans le monde. L’auteur a pris en toile de fond des lieux de vie ou des témoignages du contact avec la nature. Au cœur de sa poésie, on ressent la nostalgie, la solitude, dans un torrent de mots qui nous emporte dans une poésie qui regorge d’une sagesse qui dégage de ce poète. Une œuvre intime rapportant les moments intenses et sensibles de l’humanité qui se voue à une violence. Cette violence qui naît de la vie, de la mort, et s’exprime dans le monde actuel. Une belle lecture enrichissante, une plume qui est bien posée. François Baril Pelletier présente un recueil bien structuré, dégageant l’amour des mots, et de l’authentique poète qu’est François Baril Pelletier. Je vous recommande ce recueil, qui vous fera découvrir un auteur qui joue avec les mots afin de rendre sa poésie, comme une musique à nos yeux. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/les-gorges-fiancees-francois-baril-pelletier-editions-david-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR! Vous avez de vous remonter le moral, vous avez besoin d'un bon coup de fou rire, alors n'hésitez pas, seulement qu'à vous en parler j'en ris encore. Félix et son ami Zach, se prépare un long week-end de 4 jours à New-York pour fêter la fin de l'année. Léa, la jeune sœur de Félix, décide alors qu'elle veut être du voyage. Très réticent au début, Félix fini par accepter, et du coup l'amie de Léa, Jeanne, se joindra aussi à eux. Dès le début, on sent qu'il n'y a pas une très grand complicité entre Félix et Léa, et du coup dans la tête de Félix ça ne va pas arranger les choses. Un voyage prévu en auto, qui finalement se fera en autobus, parce que l'auto a rendu l'âme. Le voyage ne sera pas de tout repos. D'abord, Léa qui n'a pas suivi les conseils des autres, est vraiment frigorifié, et puis le voisin de la rangée qui écoute sa musique a tue-tête. Mais le clou de ce voyage est l'arrivée aux douanes américaines. Léa dont l'anglais laisse vraiment à désirer, se mettra les deux pieds dans les plats parce qu'elle n'a aucune idée de ce qu'on lui demande, et par le fait même répond n'importe quoi aux questions que les douaniers lui demandent, j'ai tellement ri, que je ne pouvais pas continuer à lire. Finalement de peine et de misère ils finissent par arriver à New-York. Il faut dire que Zach, l'ami de Félix est un drôle de numéro, ce qui amènera des situations assez cocasses parmi les jeunes. Donc avec Félix qui se pense un peu au dessus de tout le monde, Zach, l'anti consommation de tout, Léa, disons le un peu gaffeuse et Jeanne, et bien c'est tout un affaire que ce voyage à New-York. Je n'en dirai pas plus sur le voyage, il faudra lire ce livre, et même s'il est classé, jeunes adultes, croyez moi, vous allez adorer. La lecture parfaite pour une lecture d'été. Les 4 jeunes sont attachants et assez sympathiques chacun à leurs façons. Le récit est très réaliste et on peut facilement s'imaginer être sur place avec les jeunes. Passer la nuit dans un YMCA (pour sauver des sous) avec des voisins un peu bruyants, et des petites bibittes pas tellement attrayante. Une écriture rythmée, très divertissante, drôle et qu'on lit d'une seule traite, impossible de lâcher. J'ai tout simplement craquer pour cette lecture et surtout pour Léa, même si les 3 autres aussi m'ont bien amusés. Coup de cœur : oui, lecture d'été : oui, à lire : oui sans aucune hésitation. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/la-vie-toujours-tres-compliquee-des-deux-olivier-catherine-girard-audet-les-editions-le-malin-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR! Le titre de ce tout petit livre m'a attiré, et je suis contente d'avoir eu le plaisir de le lire. J'oserais peut-être dire que ce livre est un conte. Pas très volumineux comme livre, il se lit rapidement. Un premier roman pour cette auteure, qui m'a causé une petite surprise très agréable, et plus que ça je dirais même un petit coup de cœur. L'histoire commence d'une façon assez dramatique. Pablo, qui voit revenir son père de la guerre, père qu'il ne connaît pas. Sa mère qui avait l'habitude de lui ''raconter'' son père, le petit a une image de lui, mais ce n'est pas vraiment l'homme qui est devant lui, non il n'est pas le héros, l'homme valeureux que sa mère lui a décrit, au contraire, c'est un homme détruit, démoli, dépressif et violent qui fait son retour. Pour sauver sa famille, surtout, son fils, Dolorès fera n'importe quoi pour lui... Mais le destin va en décider autrement et Pablito (qui deviendra plus tard Pablo) se retrouve au couvent, élevé par les sœurs. Et puis on retrouve Pablo des années plus tard, lui et son épouse, qu'il a rencontré et courtiser avec l'aide d'une chamane, avec la particularité qu'ils auront 12 filles avant d'avoir un fils, et ce sera ainsi pour toutes les générations... Sauf la dernière. Je ne vous raconterai pas tout le livre, je peux vous dire que vraiment ça m'a semblé tout comme un conte, avec ses légendes, l'aigle guide, le cheval qui parle, et plein d'autres choses. La peur des malédictions aussi a une place dans ce roman. Et puis une belle histoire d'amour. Ce premier roman nous confirmer que nous entendrons à nouveau parler de cette auteure, j'en suis certaine. Son écriture est facile à lire, pas de mots superflus, malgré les différentes générations, on ne s'y perd pas. On peut sans peine imaginer la Cordillère des Andes, décor de ce roman.. Un seul bémol, j'aurais aimé que le roman soit plus long ! http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/la-colombe-et-le-corbeau-maria-christina-jimenez-editions-fides-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : Quel bonheur de retrouver les Sansoucy, certains comme Théodore, un peu amoché, mais toujours présent se relève de sa crise d'apoplexie. Léandre, un des fils, est supposément le nouvel administrateur, mais il faut savoir que Théodore garde un œil et une main sur son commerce. Léandre, d'ailleurs qui se vantait qu'il ne serait pas comme son père devient exactement, et même pire que lui. Sans compter les infidélités de Léandre qui vont faire une grosse vague dans les relations familiales, surtout avec Paulette à cause du petit Charlemagne, pauvre enfant que personne ne voulait vraiment, Azurine la mère n'en veut pas, Léandre le père, voudrait bien mais Paulette, ne cherche qu'à s'en débarrasser, oui même en l'abandonnant sur le perron du presbytère, et ce jusqu'au drame, qui va secouer tout le monde. C'est la bisbille qui prône dans ce tome, selon moi en tout cas, conflit d'un côté, conflit de l'autre côté, tout le monde a une petite dent contre quelqu'un, et c'est pas facile à vivre pour personnes. Plusieurs drames viendront frapper la famille, en fait. Théodore sera durement éprouvé et sur de multiples facettes. Marcel, que l'on sait, enfant illégitime de Théodore, maintenant essaie, lui aussi tant bien que mal, à avancer dans la vie, mais au ralenti, et ce pour le malheur d'Amandine qui attend le bon vouloir de Marcel pour le mariage. Mésentente, commérages, les potins de l'une ou l'autre des commères du village, et même les cartomanciennes et diseuses de bonne aventure que Paulette ira consulter pour connaître son avenir, bref, vous ne vous ennuierez pas avec cette lecture, avec les secrets dévoilés, le comportement des personnages et les rebondissements pas toujours heureux qui surviennent. Richard Gougeon possède un beau talent, celui de nous faire vivre avec ces personnages, leurs quotidiens, les bonheurs et les malheurs. On peut presque sentir l'ambiance dans le commerce et voir Léandre avec son tablier servir de la viande à sa clientèle. La lecture se fait rapidement et on reste un peu surprise quand on arrive à la dernière page. Un petit pincement au cœur d'avoir à dire au revoir aux Sansoucy. De par ses mots Richard Gougeon, nous fait vivre différentes émotions, la tristesse de voir partir certains personnages, la colère à cause de l'attitude de certains, et je peux même dire un peu le rire, dans certaines situations. Une chose est certaine la famille Sansoucy, n'est pas une famille de tout repos! Si vous n'avez pas lu cette série, je vous la recommande, 4 tomes tout aussi merveilleux, les uns que les autres. N'hésitez pas une belle série québécoise qui vous fait entrer dans le monde des Sansoucy de par ces mots, tout comme Richard Gougeon sait nous offrir. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/l-epicerie-sansoucy-t4-nouvelle-administration-richard-gougeon-les-editeurs-reunis-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine : Promenade en Enfer, pourquoi ce titre puisque c’est le nom donné à la section dans les bibliothèques où l’on met les livres mis à l’index. Pierrette Lafond s’est intéressée à la section du Séminaire de Québec qui existe encore aujourd’hui. En tant qu’ethnologue de renom, elle a fouillé dans les trésors de l’index de la bibliothèque du Séminaire de Québec avec le plus grand intérêt. Certaines de ces richesses littéraires existent et sont interdites depuis quelques siècles. L’Enfer de la bibliothèque du Séminaire de Québec, détient l’ouvrage le plus vieux de 1660 et le plus récent 1920, donc dans l’Enfer vous retrouvez presque cinq siècles d’interdits, de mise à l’index. La mise à l’index d’un ouvrage était répertoriée du fait qu'il était contraire à la morale religieuse, d’obscène, qui parlait des autres religions, et même chrétiennes, et abominable. Pierrette Lafond dans cet ouvrage, nous révèlent les auteurs, imprimeurs, relieurs, et sceaux des libraires. Avec les photos qui sont mises dans ce livre, on voit les gens qui sont les censeurs de ces œuvres, et la raison de la censure. C'est une belle étude rendue publique grâce à ce beau livre, il démontre physiquement et littéralement les mesures punitives entreprissent durant plusieurs centaines d’années par l’Église qui estimait des écrits dangereux pour la foi et la moralité des catholiques. Pierrette a réalisé un merveilleux travail et nous partage ses années de recherches, de plus son document restera pour les générations futures. La réalisation de ce merveilleux livre devient une richesse pour tous les curieux, les séminaristes, les étudiants, les professeurs, etc. Elle nous partage des années de durs labeurs et nous permet de découvrir les trésors mis au rancart par cette enquête Pierrette Lafond lègue l’histoire des livres qui meublent l’Enfer de la bibliothèque historique du séminaire de Québec. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/promenade-en-enfer-les-livres-a-l-index-de-la-bibliotheque-historique-du-seminaire-de-quebec-pierrette-lafond-editions-septentrion-p

Le commentaire de Martine : À chaque lecture de Waubgeshig Rice, c’est une découverte qui me permet de connaître ce qu’est le défi d’être autochtone aujourd’hui au Canada. Des nouvelles actuelles qui relatent quatre histoires différentes, qui dégagent la réalité des réserves et des rituels. Lors de ma lecture, j’ai pris conscience de la dichotomie et division avec la vie urbaine moderne et la tradition des communautés autochtones. Dans ces histoires, qui comportent des défis actuels des premières Nations, l’alcool et ses abus, la violence sociale et domestique, les divisions entre les générations, l’invasion des étrangers, et les douleurs de la corruption. C’est le désir de guérison qui habite l’espoir des nouvelles générations. Waubgeshig Rice, écrit avec des mots simples et faciles à lire, il a l’intérêt de transmettre les histoires de son peuple. De partager avec les lecteurs, les traumatismes de leur héritage de peuple autochtone et l’espoir qui habite la dynamique des jeunes générations et celles du futur. La fin de ce roman est percutante, un regard un peu prophétique. Je vous invite à lire ce recueil de nouvelles de Waubgeshig Rice qui va vous permettre d’avoir un aperçu des vies qui soit vraiment différent des nôtres, ce qui permet d’apprendre et de comprendre la réalité des autochtones dans des villages canadiens au XXIe siècle. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/la-ceremonie-de-guerison-clandestine-waubgeshig-rice-editions-david-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda :COUP DE COEUR! Cette lecture qui s'est faite très rapidement, d'abord pour le nombre de pages, mais aussi parce que l'histoire est bonne et addictive et que l'on ne peut pas refermer le livre avant la fin. Amy Larose, n'a jamais pu se créer un cercle d'amies, la raison est fort simple, sa mère, journaliste de voyage ne tient pas en place et passe son temps à déménager, du coup Amy, change de ville, de quartier et bien entendu d'école également. Il faut dire que notre pauvre Amy a tout ce qu'il faut pour se faire intimider, toujours la nouvelle, timide et complexée. Jamais habillée à la mode, puisque sa mère persiste à acheter ses vêtements dans une friperie, alors elle devient la cible idéale à chaque fois. Et c'est ce qui se produit encore une fois dans sa nouvelle école, alors qu'elle entreprend son secondaire. Mais... c'est différent cette fois-ci, dès le départ 2 filles l'approche, Laurie et Magalie, qui montreront que l'amitié peut exister que ça ne peut pas toujours être mauvais. Mais comme tout n'est pas toujours rose, Justin Letarte, qui a vraiment fait de sa vie un enfer, arrive lui aussi à la nouvelle école. Il ne faudrait pas oublier Miss Post-it, qui lui en fait voir également de toutes les couleurs, menaces, coups pendables, etc. Mais Amy est décidée à essayer de vivre, et c'est la danse qui la sortira tout doucement de cette atmosphère cruelle et invivable. Que vous dire, l'intimidation, quelle qu'elle soit, est toujours pénible, encore plus pour une adolescente, qui se sent complètement à part des autres, qui est la victime idéale pour les méchancetés, que les autres ados peuvent commettre à son égard. Pourtant, elle voudrait seulement être comme les autres, avoir des amies, avoir un amoureux, s'amuser, danser. L'auteure nous amène dans le monde d'Amy. Une écriture pleine de sensibilité, mais également très réaliste, quand on sait que l'intimidation existe réellement. Un petit livre, mais profond, Amy est très attachante et émouvante également, la mère, à part quelques mentions, n'est pas vraiment présente dans l'histoire. Alors on voudrait l'aider, la défendre. Amy, arrivera-t-elle à se transformer, du vilain petit canard, qu'elle croit être au cygne fier et majestueux ? Pour le savoir, vous devrez lire ce roman, et moi, et bien, je vais attendre avec une grande impatience, la suite de ce coup de cœur ! http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/04/gang-de-filles-t1-les-montagnes-russes-d-amy-alexandra-roy-les-editeurs-reunis-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR! J'adore cette série d'Alexandra Roy, oui une série jeunesse, tellement bien à lire même pour nous, adultes. On continue avec nos adolescentes, le premier tome étant consacré surtout à Amy, dans celui-ci et bien l'accent est mis surtout sur Laurie. Laurie, comme presque toutes les adolescentes, est vraiment intéressée par les garçons, disons que c'est sa priorité. Mais ce n'est pas facile pour elle quand on est super attirée par un garçon Marc-André (M.A.), mais que ce garçon n'est pas libre et surtout pas très clair dans sa façon d'agir. Et puis il y a Ryad qui entre dans le décor, celui-ci est un réfugié syrien, fraîchement arrivé au Québec, et selon Laurie, il est beau, il est fin, bref, il est tout ! Mais il ne fait pas l'unanimité chez les amies de Laurie. Malgré tout, entre M.A., et Ryad, son cœur balance. Entre les petites chicanes entre filles, les flirts, les couples qui se forment et se défont, l'amitié entre les filles, Amy, Magalie et les autres, et puis il ne faut pas oublier la famille de Laurie, sa grande sœur qui est là pour elle, mais aussi ses parents, pas toujours facile, surtout sa mère. La vie de nos ados est bien remplie, et assez occupée, je dirais. J'ai adoré, le clin d'oeil sur Ryad, ce jeune immigré qui vient d'arriver au Québec, parce que c'est une réalité qui existe de nos jours, et l'auteure a su nous présenter cette facette avec réalisme et sincérité pour nous montrer les états d'âmes des jeunes qui arrivent ici, dans un autre pays. Les personnages sont très attachants, Laurie, Ryad, et même Noémie. J'ai moins aimé l'attitude de M.A., que j'ai trouvé superficiel et un peu hypocrite, mais comme dit le dicton : ''tel est pris qui croyait prendre'' vous comprendrez en lisant ce livre. La lecture se fait très rapidement, Alexandra Roy embarque rapidement dans la trame de l'histoire, et tout défile avec fluidité, une belle écriture sympathique et qui saura intéresser les ados. Bref que vous dire de plus, une série jeunesse, que je suggère aux adultes pour une petite intrusion dans le monde de nos ados. Une série à offrir ou encore à s'offrir, ne passez pas à côté, vous allez aimer ! http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/gang-de-filles-t2-laurie-et-le-nouveau-venu-alexandra-roy-les-editeurs-reunis-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : Toute une surprise que j'ai eue avec cette lecture. Disons qu'en voyant le résumé, j'ai eu un peu peur, Fidel Castro, la mafia américaine, canadienne, Che Guevara, je ne savais vraiment pas si j'allais embarquer, et bien oui, j'ai embarqué et très solidement. J'ai tout simplement adoré, ce roman qui est en partie basé sur des faits réels et historiques. La prise en charge de Cuba par Fidel Castro, sa façon d'éconduire les Américains, de les sortir de Cuba, eux pour qui Cuba était une mine d'or avec leurs hôtels, casino, restaurant, etc. Ça ne fait pas du tout leurs affaires, et la mafia américaine décide de prendre les grands moyens. Il n'en faut pas plus pour mettre un contrat sur le responsable de tout ça, Fidel Castro. Pour éliminer toutes chances de retracer le ou les responsables, la filière américaine, demande l'aide de la filière canadienne, qui elle à son tour, utilisera un mafioso sicilien, vivant en France, Lino Mandolini, tueur à gage, qui s'envole vers Cuba pour effectuer sa mission. Mais ça ne se passera pas comme ça devait se passer, il fera la rencontre de Don Giuliano, un prêtre canadien qui le détournera de sa mission, et il ne faut pas oublier que celui-ci est également en contact avec Che Guevara, personnage bien connu de tous. Le personnage de Don Giuliano est assez énigmatique, mais je l'ai beaucoup aimé. Il surprend et encore plus quand on comprend ses motivations et son idéalogie. Je ne vous en dirai pas plus sur l'histoire, vous devrez lire ce livre. J'aime beaucoup quand un livre au-delà du divertissement qu'il m'apporte, m'apprend également des choses vraies, et qui me pousse après la lecture de mon livre à fureter sur le net et de vérifier ou d'approfondir certaines choses, ce fut le cas avec cette lecture. J'ai appris des choses, que je ne savais pas du tout. L'attitude du président des États-Unis, les frictions avec la Russie, le comportement de Castro, l'engouement des Cubains envers cet homme ! L'auteur nous embarque dans un thriller psychologique, mais que je qualifierais également de politique. Le personnage de Lino Mandolini, même si c'est un tueur à gages, et bien, je le trouvais sympathique. Tant qu'à Don Giuliano, c'est un personnage qui frappe et qui marque, c'est d'ailleurs autour de lui que tout se déroule, étant un personnage pion dans toute cette histoire, une attitude qui me laissait perplexe et qui à plusieurs reprises m'a amené à me poser la question, qui était-il vraiment? Et c'est la même chose pour Che Guevara. L'auteur a su avec brio, m'intéresser à une histoire qui se passe au début des années 60, de la prise de pouvoir de Castro, de la mafia. Très bien écrit, un mélange parfait entre la fiction et la réalité, démontrant un beau talent d'écrivain. Je vous recommande cette lecture, en souhaitant qu'elle vous surprenne autant qu'elle m'a surprise, moi ! Une lecture qui se fait facilement, du fait que l'auteur a mis à notre portée, même si on se retrouve en plein centre de politique, de conflits mondiaux... À lire ! http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/don-giuliano-jacques-lanctot-editions-libre-expression-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR! Je viens tout juste de terminer le dernier tome de cette splendide saga et j’en suis encore toute émerveillée. Abigaël est sur le point de donner naissance, mais l’accouchement ne se passe pas comme prévu. Heureusement, un ange a été mis sur sa route pour l’aider à surmonter cette épreuve. Mais il faut savoir que, malheureusement, les épreuves sont loin d’être terminées pour la famille d’Abigaël et c’est la famille de son oncle Louis et de sa cousine Béa, qui subira de terribles conséquences. Avec l’aide de Claire et de sa fille, Abigaël mettra tout en œuvre pour mettre fin aux supplices de Louis et Béa. Je ne vous dirai pas, c’est quoi, mais je peux vous dire que c’est la hantise de tous les parents. Marie-Bernadette Dupuy, encore une fois, a réussi l’exploit de nous tenir captivé d’un bout à l’autre de son roman, de la première à la dernière page. Cette auteure est une véritable magicienne, car par son écriture nous ne lisons pas seulement le livre, nous vivons l’histoire avec les personnages, à travers ses mots, ses lignes et ses pages. C’est un excellent roman, riche en émotions de toutes sortes, qui saura vous faire vibrer et toucher vos cordes les plus sensibles. Un roman qui décrit la douceur et la dureté d’une époque pas si lointaine, un roman aux multiples rebondissements tel que Marie-Bernadette Dupuy sait nous offrir. Je ne peux que vous suggérer fortement de vous procurer cet excellent roman écrit par cette auteure, Marie-Bernadette Dupuy, dont le talent n'est plus à prouver. La fin d'une merveilleuse saga, que l'on termine avec un petit pincement au cœur ! Et du coup, profitez-en pour lire toute la saga, qui est mémorable et qui dès le tome 1, s'avère un coup de cœur ! http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/abigael-messagere-des-anges-tome-6-marie-bernardette-dupuy-editions-jcl-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine : Hélène Harbec a une plume tellement sensible, avec une profondeur et beaucoup de tendresse, voilà ce que dégage ce magnifique recueil de poésie. Dans ses textes, elle démontre que la fragilité est synonyme de grandeur, beauté et rayonnement. Elle ne laisse pas de côté les obstacles, les deuils et les écueils de la vie. Elle démontre que malgré les meilleurs désirs, certains seront moins réalisables que d’autres. Quelle belle exploration de la poésie de cette auteure, qui avec ses mots nous permet de vivre ou revivre ce que la perte peut engendrer. Une poétesse qui harmonise très bien ses mots avec l’éclairage de son art. Une belle lecture que je vais relire souvent. Je vous invite à découvrir cette plume avec cet ouvrage. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/jusqu-a-quand-un-petit-art-de-vivre-helene-harbec-editions-david-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : Naomi, vit avec sa mère et son père, et l'on peut facilement considérer cette famille comme étant dysfonctionnelle. Mario, son père, est un homme violent, et sa mère ainsi que Naomi, subissent les accès de violence de cet homme. C'est d'ailleurs lors, d'une de ces disputes, que Naomi en voulant protéger et défendre sa mère s'attaque à son père et se retrouve au centre d'accueil pour violence. À l'école, ce n'est pas mieux, Naomi est le souffre-douleur d'Abby et sa ''gang'' de filles. Tout ce qu'elles peuvent imaginer pour lui faire du tort est incroyable, et comme Naomi, a une réputation pas très belle, et bien, professeurs et direction, vont la croire coupable à toutes les fois. De retour chez elle après son séjour, elle continuera d'aider son père au garage, et ce même après avoir surpris une conversation entre son père et un inconnu, qui explique une magouille à laquelle son père doit participer, s'il ne veut pas que des choses fâcheuses arrivent à sa fille et à sa femme. C'est à ce moment que Milo entre dans sa vie, Milo le ''bad boy'' et de l'autre côté il y a Mikaël qui n'a de yeux que pour elle, et qui soupçonne cette vie de violence dont elle est victime, mais Mikaël est le copain d'Abby, alors l'attention qui lui donne pourrait coûter cher à Naomi. Bref il y a toute une histoire derrière ces gens, son père, sa mère, Jim, Milo, Abby, Jonathan, et je ne peux vous révéler ce que c'est sans vendre la mèche sur ce roman. Ce que je peux vous dire cependant, c'est que Naomi, à cause de la violence dans laquelle, elle vit, sera considérée comme une délinquante, son père Mario est dans les magouilles par dessus la tête et sa mère, et bien disons tout simplement qu'elle a un comportement bizarre et secret, et son mari l'accuse d'être la responsable de leur déchéance... En lisant le livre vous allez tout comprendre, et comprendre également ce qui se passe vraiment derrière les magouilles du père et de ces fameux hommes qui le visite et le menace. Bref, un roman qui se lit bien, plusieurs ramifications dans cette histoire, famille, école, délinquance, violence, course d'auto illégale, etc. Une fois bien embarquée dans l'histoire, on se dépêche de tourner les pages. Naomi est une adolescente attachante d'une certaine façon, même si on voudrait à certains moments qu'elle ouvre ses yeux et qu'elle voit vraiment ce qui se passe, au lieu de vouloir protéger sa mère et l'image de sa famille. L'histoire est bien montée, le scénario est original, et malgré tout ce qui s'y passe, il est facile à lire et à suivre. L'auteure nous offre une histoire vraisemblable, qui pourrait arriver et est sûrement le cas dans de nombreuses familles. Plusieurs sujets sont touchés, famille, violence conjugale, délinquance, intimidation, etc. Une lecture qui vaut la peine d'être lue, le désarroi, l'impuissance, la volonté et le courage de Naomi, nous prouve qu'il est toujours possible de s'en sortir, malgré toute l'adversité que la vie place devant nous. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/delinquante-marie-soleil-hebert-les-editions-jcl-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine : Les haïkus sont des petits poèmes faciles à lire, de peu de mots et qui décrivent l’environnement des Prairies canadiennes. Sébastien Rock nous présente un premier recueil très bien structuré, il a divisé son recueil en orientant ses compositions selon les saisons. Quatre parties qui nous dépeignent le paysage, la faune, la flore et les habitants des Prairies. Je tiens à souligner l’ajout des illustrations de Ted View qui représente chaque saison. Sébastien Rock peut être fier de son premier recueil, il a fait un travail de poésie très bien représentative des haïkus qui reflète des histoires avec la richesse de mot. C’est un agréable moment de lecture créé avec le cœur de la plume du haïkiste qu’est Sébastien Rock. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/le-champ-de-lin-haikus-des-prairies-sebastien-rock-editions-david-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR! C'est un coup de cœur qui se poursuit avec le troisième tome de cette série de Louise Tremblay D'essiambre. Aucune difficulté à se replonger dans l'histoire, tellement la transition de l'auteure est bien faite. Bien que l'on retrouve, encore une fois, tous nos personnages, ce tome est centré sur Marion, qui est maintenant âgée de 16 ans. À la fin du tome 2, son père l'a obligé à revenir à la maison pour prendre soin de la maisonnée pendant que sa mère est alitée avec sa grossesse. C'est avec beaucoup de peine...mais en présentant une lettre reçu du manoir à son père et lui promettant plus d'argent, la voilà de retour au manoir, à la grande joie de madame Éléonore, pour qui Marion est comme sa fille. La routine reprend donc pour Marion, au côté de la cuisinière et c'est le bonheur total pour elle. Mais il ne faudrait pas oublier les autres, le couple Cyrille et Judith que nous allons visiter dans leur chambre taudis à la ville, continue de vivre à vivre dans la misère noire, et pas question pour Judith de retourner au village. La famille va s'en mêler c'est bien évident, et c'est beau de voir tout ce monde travailler dan le même sens pour aider le couple. Mais je crois que le point tournant de ce tome est le krach boursier, nous sommes en 1929, et Patrick O'Gallagher, comme bien des gens à ce moment-là se retrouve dans une situation financière précaire. C'est en se serrant les coudes et la ceinture, que famille et employés se mettront ensemble pour survivre à cette crise qui les affecte. Pendant ce temps, Marion connaît ses premiers émois amoureux, malgré le grand attachement qu'elle a envers James, il y aussi Fulbert qui ne la laisse pas indifférente...serait-ce les prémices d'un amour pour les 2 jeunes. Irénée, continue à grogner, on sent qu'il se dirige vers les dernières années de sa vie, mais Félicité l'entoure bien et en prends soin. Tout en aidant sa famille, Marion, vieillit et s'épanouit au milieu des gens qu'elle aime, madame Éléonore, Agnès, Fulbert, James et beaucoup d'autres. Le quotidien de cette famille est accrochant, les personnages sont de plus en plus attachants, et on ne se lasse pas de partager leurs vies. L'auteure fait en sorte que l'on se sent chez nous, que se soit au manoir, à la maison d'été ou ailleurs, ressent ce que ces gens ressentent. Encore une fois Louise Tremblay D'essiambre nous montre son grand talent, nul besoin de vous le dire, je sais que je l'ai déjà dit, mais je me répète et c'est tout à son honneur, de par ses mots elle me fait vivre toutes sortes d'émotions, du bonheur, de la tristesse de la joie, de la pitié et même des petits bonheurs! Coup de cœur c'est bien certain, et je n'ai qu'une hâte c'est que 4e tome arrive très rapidement, celui-ci, selon une note de l'auteure à la fin du livre, sera consacré à Agnès...Je sais déjà que ce sera un autre coup de cœur, et j'ai vraiment hâte. http://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2019/06/histoires-de-femmes-t3-marion-louise-tremblay-d-essiambre-guy-saint-jean-editeur-par-lynda-massicotte.html