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Ariane98
Intérêts littéraires : Arts, Biographies, Littérature

Activités de Ariane98

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La femme qui fuit

Par Anaïs Barbeau-Lavalette
(4,51)
220 personnes apprécient ce livre
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La déesse des mouches à feu

Par Geneviève Pettersen
(4,21)
9 personnes apprécient ce livre
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Ce roman sans aucun dialogue, se lit comme un charme. Le langage est approprié au Saguenay de l’époque. Mais ce qui m’a le plus profondément touchée, ce sont les personnages. Jeunes déchirés, torturés, mais si attachants, nous bouleversent. On vit l’histoire à travers les mots de Catherine, la protagoniste. Si bien qu’on en vient à éprouver les mêmes sentiments qu’elle... On tombe amoureux en même temps qu’elle. Un événement très inattendu survient vers la fin du livre qui vient tout changer. J’ai éprouvé de véritables émotions à lire ce livre, et je le recommande à tout le monde, jeunes ou moins jeunes.
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Aphélie

Par Mikella Nicol
(3,33)
1 personne apprécie ce livre
2 commentaires au sujet de ce livre
Au début de ma lecture, ce livre me rendait très mal à l’aise. Vers le milieu, ce sentiment est disparu et je suis enfin rentrée dans l’histoire. Je crois qu’il faut simplement s’habituer à cette sensation d’inconfort pour vraiment apprécier le livre. Le personnage principal est la parfaite représentation d’une imparfaite: il est complexe, imprévisible et aussi très mystérieux. Je n’ai jamais lu pareil personnage. Je ne l’aimais pas ou la détestais pas : je ne savais qu’en penser. Le style d’écriture de l’autrice, simple, direct, mais souple à la fois, m’a beaucoup plue. Certaines réflexions de la protagoniste venaient directement me rejoindre et me donnaient envie de les relire encore et encore, je sentais que c’était nécessaire pour bien les assimiler. Je pense que c’est beaucoup plus qu’un roman : c’est une étude des genres, de leurs relations et de leurs différends. Dans l’histoire, les hommes jouent un rôle de second plan : ils servent parfois à assouvir des désirs sexuels, parfois de répertoires de compliments et de regards. Peu importe, il s’agit toujours du même but : être approuvée, admirée. Les peu nombreuses femmes occupent des rôles beaucoup plus complexes. Le premier, c’est la rivale, qui procure un sentiment de compétitivité, d’infériorité, peut-être. Le second, c’est le mystère, l’inconnu, le danger, l’insaisissable. Le troisième, c’est le désir, la passion, l’amour. Ces rôles s’opposent, se complètent, mais surtout, coexistent, et c’est ce qui rend le tout si complexe. Le passé et le présent s’affrontent. Le personnage de B. me semblait cliché, stéréotypé.. alors que j’ai beaucoup aimé la complexité des personnages, j’ai été déçue par celui-ci. Un batteur de femmes arrogant sans nuances... Finalement, le sujet des menstruations était très présent. J’ai longuement réfléchi afin de comprendre sa signification, mais je crois qu’il s’agit de renforcer l’omniprésence de la femme dans le récit.
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Le vrai monde ?

Par Michel Tremblay
(4,16)
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Alors que la pièce écrite par Claude reflète la cruelle vérité, la réalité, elle, reflète le mensonge. Il s’agit d’une histoire très particulière et différente, alors que s’entrechoquent deux versions de la même histoire. On découvre de plus en plus à quel point la réalité maquillée est atroce et sombre : violence psychologique et physique, inceste, adultère... Je suis persuadée qu’on a cette mentalité au Québec (ou plutôt, qu’on avait) de ne surtout pas parler des vraies choses, car les dire a voix haute les rendrait encore plus horribles. Les personnages, sauf Claude, souffrent de dissonance cognitive, où ils tentent de se convaincre eux-memes que leur vie est rose alors qu’elle est en vérité plus que lugubre et tragique. En voulant tellement croire à cette version déguisée de la réalité, les personnages en viennent à modifier leurs souvenirs du passé pour qu’ils correspondent à la réalité désirée. Je pense que pour exprimer tout cela par le biais d’une pièce de théâtre, il faut avoir énormément de talent. Il s’agit d’une tâche tout sauf simple. Cependant, la fin est quelque peu décevante... mais en toute humilité, il se peut très bien que je ne l’ai tout simplement pas comprise.
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Volkswagen Blues

Par Jacques Poulin
(3,71)
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L’ambiance générale du livre est agréable. Il s’agit d’un “vibe” de voyages, de road trips et de découvertes. Un certain suspense existait tout le long du roman à savoir ce qu’il était arrivé de Théo, ce qui donnait envie de poursuivre la lecture. Le véhicule Volkswagen n’était pas qu’un simple objet : c’était un véritable personnage de l’histoire, avec ses hauts et ses bas. La relation entre Jack et la Grande Sauterelle est plus qu’ambiguë, ce qui était intéressant. Mais c’est là que s’arrêtent mes points positifs. Le ton moralisateur de la Grande Sauterelle m’a profondément énervée. Elle agissait à titre d’ambassadrice des Amérindiens, ce qui aurait pu être une bonne chose, mais elle poussait toujours trop loin en répétant constamment le même discours, “Les Blancs sont les méchants dans l’histoire”. C’était redondant et peu pertinent, et manquait énormément de nuances et de perspectives. Ensuite, on aurait dit que l’auteur, fin connaisseur de l’histoire, avait voulu montrer au lecteur toutes ses connaissances. Si ce n’était que ça, ce serait une chose. Mais le pire, c’est que les parcelles historiques n’étaient même pas bien intégrées à l’histoire. On aurait dit des copié-collés de Wikipedia. Plusieurs noeuds n’ont jamais été déliés, et la fin est en un seul mot décevante. On a l’impression d’avoir perdu son temps à lire le livre.
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La grosse femme d'à côté est enceinte

Par Michel Tremblay
(4,0)
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Les femmes sont les véritables héroïnes de ce roman. Bien qu’il y ait plusieurs personnages masculins, ce sont les femmes qui sont les véritables piliers des familles et de l’histoire en général. On remarque plusieurs repères historiques qui viennent changer et teinter le quotidien des personnages. Ainsi, il n’est pas surprenant de voir de nombreuses femmes enceintes en même temps, alors que la seconde guerre mondiale sévit... Ces repères historiques viennent également colorer les opinions des personnages concernant l’appartenance du Québec au Canada et à la couronne britannique. De façon plus ludique, le chat Duplessis ainsi que le chien Godbout l’illustrent. J’ai trouvé les dialogues assez drôles, sans toutefois l’être volontairement. À la grande naïveté des personnages se mêle une insouciante d’enfant touchante. Le réalisme de ce livre frappe: de la description du plateau mont-Royal au joual parlé, on a l’impression de s’y retrouver. Les personnages sont simples en apparences, mais véritablement complexes au fond. J’ai particulièrement aimé celui de ma Louve d’Ottawa, ancienne prostituée de luxe radotant sans cesse ses histoires à qui veut l’entendre, pour choquer, mais surtout pour se convaincre elle-même que ses paroles embellies sont la réalité. Les personnages de Violette, Rose, Mauve et Florence ajoutent une touche fantastique et énigmatique au réalisme franc. Finalement, la passion de la grosse femme pour les livres d’aventures est d’une grande beauté, pleine d’espoirs qui ne se concrétiseront jamais, elle en est bien consciente.
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Anna et l'enfant-vieillard

Par Francine Ruel
(4,5)
10 personnes apprécient ce livre
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Il est vraiment impossible de dire que ce livre est mal écrit ou qu’il n’est pas profond. Mais personnellement, je crois que tous ne peuvent pas être touchés par ce livre. Je ne suis pas mère, et à 21 ans, je pense que je n’ai pas la maturité pour comprendre les sentiments qui sont véhiculés dans ce livre. Il demeure que c’est une lecture très agréable.
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