Activités de Marianne Boucher

Le premier mot qui m'est venu en tête après ma lecture a été : « wow ». J'avais décidé de lire ce livre rien que parce qu'il était beau et que je voulais découvrir d'autres œuvres de la maison d'édition. Et j'ai été agréablement surprise par cette bande dessinée. Je ne sais même pas comment organiser mon article tellement ça m'a touchée et impressionnée. L'histoire en elle-même est très belle et touchante, mais la manière dont c'est abordée, c'est ça que j'ai trouvé magnifique. La métaphore de la méduse frappe fort, en plus d'être extrêmement poétique. Et j'ai trouvé le fait que ce soit fait en graphique encore plus touchant puisque ça ajoute une dimension supplémentaire à la métaphore. C'est plus qu'une belle phrase ou image. On la voit comme Odette la voit : tout le temps, de plus en plus. C'était absolument parfait. Et quoi dire des dessins? Magnifiques! Le style m'a beaucoup plu! Vraiment, je crois que c'est un des meilleurs romans graphiques que j'ai lu et je le recommanderais à n'importe qui sans hésitation!

J'avais vu un bout du film un moment donné, et j'avais trouvé ça trop intéressant, alors ça m'avait donné envie de lire les livres. Je ne sais pas trop pourquoi, mais j'adore les histoires où les personnages sont classés d'une certaine manière (couleur, caste, faction, etc.) : je trouve ça trop cool! Alors j'ai foncé et j'ai passé un super moment. Une chose que je trouve drôle, avec le recul, c'est qu'il ne se passe pas grand chose. Le concept est là, mais il n'y a pas particulièrement d'action. On reste presque tout le récit dans le même lieu, sans trop de péripéties. Surtout dans les trois premiers quarts du livre, la fin est plus mouvementée quand même! Il n'empêche, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde. Je n'ai aucune idée de comment l'autrice a fait, mais elle a rendu son récit tellement addictif my god ! J'ai dû le téléchargé sur mon téléphone et mon ordinateur parce que je voulais le lire absolument tout le temps (à l'école, au travail et aux toilettes, oui oui). Bref, j'ai passé un excellent moment lecture à ce niveau et j'ai trop adoré l'univers. Niveau personnage, je dois dire qu'ils étaient intéressants, mais pas nécessairement originaux? Ruby était comme l'héroïne cliché par excellence : elle était jolie, naïve, et puissante. Liam aussi était cliché, dans le genre jaloux, surprotecteur et leader. Disons que ça faisait beaucoup de clichés, surtout pour deux personnages qui tombent en amour… Et puis bon, vous savez ce que je pense du insta love ! Il n'y avait que Zu, Chubs et Clancy que je trouvais intéressants. Ils étaient moins... parfaits? Bref! Toutefois, c'est une des rares fois où je me foutais un peu d'aimer ou non les personnages, parce que l'histoire me tenait en haleine. En général, je ne donne pas de cinq étoiles à ce genre de livres, mais là, j'en avais envie. Donc voilà! J'ai passé un super moment et j'ai trop hâte de lire la suite!

Je n'avais jamais entendu parler de ce roman graphique, mais puisque la couverture était super belle et que le résumé me semblait prometteur, je me suis lancée dedans les yeux fermés! Malgré la beauté de la palette de couleur et des illustrations, je dois dire que cet ouvrage m'a laissé de marbre. Il est vraiment magnifique, certes, mais il n'a pas vraiment d'histoires. Il n'y a aucun (ou presque) texte dans ce graphique : la plupart des pages ne sont que des illustrations. On comprend grosso modo comment les personnages se sentent et leur vie, mais on a aucune information. On les suit essentiellement dans leur vie quotidienne. Alors, j'en suis ressortie un peu déçue. Je vous dirais, si vous chercher une histoire d'amour, ce roman graphique n'est pas fait pour vous. Mais si vous êtes seulement là pour l'art, vous l'aimerez sûrement!

À certains égards, le seinen "Je crois que mon fils est gay" me rappelle ma lecture de la BD Heartstopper. Ils ont le même registre très doux et des personnages un peu rondouillards sympathiques. Surtout, ce sont deux univers où il y a peu d'enjeux et s'il y en a, ils sont abordé avec beaucoup de douceur. Je pense préférer cette série-ci, néanmoins. Nous avons, pour une fois, le point de vue d'un parent, ici la maman, qui pense que son fils aîné de 15 ans est peut-être gay. Ce dernier ne s'est pas encore ouvertement confié à ce sujet, mais en véritable livre ouvert, Hiroki n'est absolument pas subtile à cacher son homosexualité. Il s'échappe très souvent quand à son attrait pour les hommes virils et rougit comme une pivoine dès qu'il le réalise. Ça amuse sa mère, d'ailleurs. Au-delà du côté comique et léger, il y a dans cette série de vrais enjeux. Hiroki n'est pas à l'aise de faire un coming out, c'est sans doute parce qu'autours de lui subsiste des idées préconçues et des préjugés quand aux personnes homosexuelles. Son père en fait parti. Non pas qu'il soit ouvertement homophobe, loin de là, mais il est porteur de stéréotypes et d'idées reçues qui engendrent des malaises à quelques reprises dans la série. C'est un bel angle à traiter, je trouve, de la part de l'auteur. Les stéréotypes de genre et les rôles traditionnels de genre ont de réels filiations quand aux stéréotypes d'orientation sexuelles. Ce n'est pas seulement les gens qui réprouvent la diversité sexuelle qui en sont porteurs, mais la plupart des individus d'une société. Je donne par exemple l'idée de l'homosexualité avec le maniérisme féminin, encore très associé aux hommes gays. Ce n'est pas en soit méchant, la plupart des gens ne sont pas contre l'homosexualité, mais un mot ou une idée préconçue peut aussi bien nuire qu'une insulte ouverte. Ce sont ces éléments qui peuvent faire en sorte que subsiste une certaine crainte de la part des jeunes gays de s'afficher ouvertement: La crainte d'être catégorisé ou insultés indirectement par les stéréotypes et aprioris qui collent à leur orientation dans la société et surtout, dans la culture. Je remarque que le petit frère d'Hiroki est un personnage très perspicace et observateur. Il a de bonnes réflexions et arrive à passer des messages subtilement. Il incarne quelque chose de moderne et d'ouvert ce personnage tranquille, il me plait beaucoup. La maman aussi m'a souvent fait sourire. Elle a beaucoup de craintes d'être déplacée ou de nuire à son fils avec de "mauvaises pensées", mais du point de vue du lecteur, son attitude est quand même très adéquate. C'est une maman qui veut que son fils soit heureux avec ses goûts et sa façon d'être et en cela, ça fait d'elle une maman ouverte, moderne et empathique. Clairement, elle n'a aucun problème au fait que son garçon soit gay. Ça semble beaucoup l'angoisser par contre que Hiroki ne soit pas à l'aise avec sa propre orientation et elle cherche des pistes de réflexion pour pouvoir le soutenir. Dans les tomes suivant, elle aura l'opportunité de cultiver le dialogue avec des collègues, dont l'un est justement gay. J'aime beaucoup le traitement autours des interactions interpersonnelles et des sentiments dans ce manga, sans doute l'un des plus "adéquat" sur ces questions. Globalement, les personnages ne sont pas du tout dans la tranche homophobe. Ils sont un peu ignorant de la diversité ce qui les rend maladroits et parfois inappropriés, mais ils ne semblent finalement que mal outillés et victimes des constructions sociales désuètes et inadéquates. La plupart se montrent même curieux du sujet. À travers la simple question de l'homosexualité, il y a le rapport que nous entretenons entre personnes, dans les premiers béguins, par exemple, ou les relations entre garçons et filles, encore sujettes à de tenaces stéréotypes. Le manga interroge donc la façon que les gens entrent en interactions, à quel point c'est délicat parfois, et comment il importe de savoir se mettre à la place des autres ( empathie). Ça concerne aussi bien les personnages adultes que les personnages ados. Bon, il reste que c'est à bien des égard un monde très idéal, peut-être pas tout à fait en adéquation avec la réalité, mais c'est parfois plaisant d'être dans un univers paisible comme celui-ci. Ça permet d'aller cibler d'autres enjeux et aussi de tabler sur un groupe social plus "avancé" sur la question de la diversité sexuelle, sans toujours revenir sur les personnes homophobes et intolérantes. Beaucoup d’œuvres existent déjà sur le sujet, s'en est même devenu épidémique. Comme si être un personnage gay allait de facto avec une vie difficile, de l'intimidation et des fanatiques aux conceptions conservatrices sur le dos. Ici, on est dans quelque chose de plus positif, avec des personnages qui voit l'homosexualité comme un trait plus que comme une déviance. C’est très bien ainsi, parce que c'est le cas. Enfin, je vois aussi à travers les personnages l'évolution de leurs pensées et même leur autoactualisation . C'est spécialement valable pour le personnage d'Hiroki, qui prend en confiance et explore ses intérêts avec plus d'aisance et de naturel. Fait admirable: son amour pour Daiko l'actualise. On oublie trop souvent de nuancer la chose suivante: L'amour change les gens. Oui, mais non. En réalité, on peut "évoluer" en tant que personne se sachant aimé et aimant un autre, ça oui, je le crois. On désire mettre à jour ses valeurs, son attitude et son comportement, oui, possible et faisable. On ne parle donc pas de changer la personnalité ou le tempérament, socles de soi-même qui ne bougent pas, quand à eux. Avec l'estime que porte le partenaire pour soi, avec son concours et son soutient, en accordant des forces complémentaires, avoir envie de "changer", de s'accomplir et de faire des compromis est tout-à-fait recevable et compréhensible. Néanmoins, là où les auteurs me désespère, c'est de prétendre que l'amour transforme les gens, façon "Belle et la Bête". Là on nage en pleine pensée magique. L'amour n'est pas une poudre de fée qui fait dans les miracles et change les colériques, les narcissiques et les arrogants en princes charmants. C'est un sentiment complexe qui implique beaucoup plus de choses, comme la communication, les projets communs, l'estime de soi, la complicité, l’honnêteté et la confiance mutuelle. Des aspects qu'on retrouve dans la relation amicale de Daiko et Hiroki et qui expliquent donc parfaitement l'actualisation d'Hiroki en tant que personne, son "changement". Donc, là-dessus, je suis ravie de voir que l'auteur a su bien le mettre en avant, cet avancement intrinsèque qui est le propre des réelles relations amoureuses, saines et solides. Dans un sens, je trouve que le manga propose une vision de son auteur sur ce que pourrais être le monde si on revoyait ses jugements, s'intéressait davantage à la qualité de nos interactions et qu'on revoyait nos a priori autant sur la question de la diversité sexuelle que sur celles du genre. Il y a de belles réflexions et de bons constats, je lui trouve beaucoup de pertinence à cette série. Aussi, elle a le mérite, comme la BD Heartstopper, de changer le regard qu'on porte sur l'homosexualité, avec moins de clichés que Heartstopper, néanmoins. Les dessins correspondent bien à ce que j'évoque précédemment, car ils sont doux, un peu naïf, plus un style que j'aurais vu en jeunesse peut-être, mais en même temps, ça sert bien le sujet et ça donne une dimension sympathique à cet univers. Ça correspond aussi bien au côté comique de la série. Je trouve en outre le trait très propre. J'ai véritablement plaisir à lire cette série, qui est très positive, drôle tout en sachant être pertinente et accessible. Une série classée "Seinen", mais qui est en réalité assez grand public, dont accessible aux adolescents et même aux 10-12 ans qui auront envie de la lire. J'apprécie l'angle de l'histoire prise par le parent qui s'interroge et questionne ses compétences parentales du même coup. Ça respire la bienveillance, l'affection sincère et l'empathie. Une belle série que je compte suivre. Pour un lectorat seinen ( adulte) , mais accessible aux ados .

Bon, on va se le dire, une romance dans un monde de Fae, ça le fait toujours! Et évidemment, cette lecture n'était pas l'exception à la règle! Bien qu'en fait, la romance soit assez mise en arrière-plan, elle était exactement comme j'aime mes romance enemies to lovers : en slow-burn! Perso, je shippe vraiment Jude et Cardan (parce qu'il n'y a vraiment rien de mieux que deux personnes qui se détestent et qui tombent en amour, bon!) : le côté "ennemies" est très réussi! Pour une fois que les personnages ne tombent pas amoureux après s'être détestés seulement quelques jours! La situation entre eux deux était vraiment compliquée et j'ai adoré ça! Par contre, j'en aurais pris un peu plus! Ce livre-là est vendu comme étant une romance, mais ce n'est pas tout à fait le cas. En fait, la politique est beaucoup plus mise à l'avant que la relation amoureuse entre les personnages! Il y avait tout pleins de complots et c'était dur de savoir ce que les personnages comptaient faire, chose que j'ai adoré! Aussi, ce qui était vraiment bien dans ce livre, c'est que c'est un monde de Fae un peu moins classique. Il était un peu plus "sombre" que ce qu'on a l'habitude de voir en YA d'habitude! Dans ce roman, les Fae sont des créatures manipulatrices et assez cruelles! Ce qui rend encore plus difficile le fait d'accorder sa confiance à un personnage (pour être honnête, je trustais personne!). Toutefois, je dois dire que j'ai eu assez de mal à bien imaginer Terrafae, mais ça, c'est entièrement ma faute. Vu que je l'ai lu en anglais et que les descriptions étaient souvent écrites avec un vocabulaire assez précis avec lequel je ne suis pas familière, j'ai eu de la difficulté à visualiser le monde! Mais, ça n'a pas du tout affecté ma compréhension de l'histoire (une chance!). Bref, je n'ai qu'une chose à vous dire : lisez ce livre, il est trop trop addictif!

On m'avait dit que cette série était un peu comme le nouveau Percy Jackson à cause de son univers et de ses personnages, alors vous vous doutez bien, j'avais trop hâte de la lire. Mais j'avais peur aussi, parce que j'avais des attentes assez élevées et que je ne voulais pas être déçue. La mauvaise nouvelle, c'est que ce n'est pas devenu mon nouveau Percy Jackson, mais la bonne, c'est que j'ai quand même passé un bon moment lecture! J'ai assez bien aimé les personnages, mais sans plus. Ils étaient attachants et plutôt drôles (surtout Bobby, qui était ma préférée). N'empêche, ce n'est pas ce qui a fait la force de ce roman pour moi. J'ai trouvé les destins des personnages assez prévisibles dans la plupart des cas, et j'ai découvert la vraie identité de l'Arachné très rapidement. Malgré tout, cela ne m'a pas empêché d'avoir du plaisir, mais j'aurais adoré me sentir surprise ou trahie par les personnages (je suis pas masochiste promis). Ce qui a vraiment retenu mon attention, c'est l'intrigue. Dans les fantasy, j'adoooooore quand les personnages sont dans un milieu d'apprentissage, surtout quand en plus, il y a des compétitions! Et comment vous dire? C'est exactement ce qu'est ce livre! Alors j'ai trop aimé découvrir les licornes, les éléments et le dressage avec eux! Bon, j'ai encore un peu de tristesse (ce mot est exagéré) par rapport au fait que les licornes de ce livre ne soient pas des êtres purs et gentils, mais you know what ? C'était original! Et j'ai bien aimé la relation que Skandar avec elles, de par son élément! En vrai, je crois que ce qui a fait que je n'ai pas autant aimé ce livre que je l'aurais pu, c'est la narration. Je l'ai écouté en audio, et je n'aimais pas particulièrement la narratrice. Alors bon, j'aurais toujours pu choisir de le continuer en papier, mais je ne l'ai pas fait, donc c'est surtout de ma faute. Je crois vraiment que cette série est divertissante et a un grand potentiel, donc je vous la recommande totalement!

J'ai lu ce livre puisque j'ai une amie qui l'adore et qui voulait vraiment que je le lise, bien que ce ne soit généralement pas mon type de roman. Mais avec surprise, j'ai vraiment adoré mon expérience de lecture! En général, je préfère les romans SFFF ou les romances puisque je vois la lecture comme une sorte de fuite à notre réalité. J'aime m'immerger dans des univers et histoires où je peux laisser la laideur de notre monde de côté. C'était un peu une première pour moi, de lire un roman basé sur des faits vécus. Surtout quand il aborde des sujets aussi importants et sensibles. Et je ne peux pas dire que ça m'a laissé de marbre. Je suis entrée dans la tête de la petite Caroline et de la Caroline adulte, et j'ai ressenti tout ce qu'elle ressentait. J'ai trouvé que l'autrice avait un don incroyable pour nous le fait passer à travers ses mots, c'était vraiment touchant. J'ai écouté la version audio de ce livre, et je vous jure, ça doit être le meilleur livre audio que j'ai écouté de ma vie. Ce n'était pas que de la narration : on avait droit aux bruits de fonds, à de la musique, aux conversations en background… C'était immersif! Tellement qu'à plusieurs reprises, j'ai fait le saut en pensant que ça venait de l'extérieur alors que ça venait de mes écouteurs! Tout ce travail rend le livre tellement plus fort, tellement plus réel, je suis trop contente d'avoir pu vivre cette expérience. Et je suis sûre que ça a joué dans mon appréciation de l'œuvre. Alors sincèrement, si ce n'est pas encore fait : allez le lire. Il aborde des thèmes vraiment importants et essentiels, en plus d'être extrêmement bon!

J'ai toujours eu une fascination pour les vilains de DC parce qu'ils sont super complexes et que leur backstory est trop intéressante! Alors, je voulais trop lire ce roman graphique sur Mr. Freeze puisque je ne connaissais pas grand chose sur son passé et que ça m'intriguait! Mais au final, j'ai été un peu déçue de ma lecture... Je ne saurais pas trop expliquer pourquoi, mais je n'ai pas particulièrement aimé les personnages ni l'intrigue. J'ai trouvé que les deux protagonistes étaient détestables, voire un peu toxiques. Nora se servait de Victor pour vivre des expériences avant de mourir, alors que Victor semblait avoir un attachement un peu trop intense, malsain même, envers Nora. Surtout pour quelqu'un qu'il venait de rencontrer. Puis, j'ai trouvé la romance beaucoup trop rapide, ce qui fait que je n'ai pas accroché. Et c'est difficile d'aimer quand on n'accroche pas, parce que la majorité de ce roman graphique tourne autour de celle-ci. Je ne suis pas fâchée d'avoir lu ce livre, parce que je souhaitais en savoir plus sur l'histoire de Mr. Freeze, et c'est ce que j'ai eu, mais je crois que j'aurais plus aimé si ça avait été fait différemment. Ou bien, si on avait couvert la « transformation » de Mr. Freeze, soit la chose qui m'intriguait le plus. Mais quand même, je crois que ça peut être une super bonne introduction pour ceux qui veulent en savoir plus sur les vilains de DC!

Étant fan de romans graphiques queer, je ne pouvais pas m'empêcher de découvrir celui-ci qui me semblait tout bonnement adorable. Alors, je l'ai lu et j'avais raison : c'était tout tout chou! Bien que ce livre s'adresse à un public plus jeune, j'ai vraiment aimé ma lecture. Les personnages étaient intéressants et brisaient les stéréotypes de genre. J'ai aimé qu'à travers les personnages et les péripéties, l'auteurice passe un message assez important aux plus jeunes. Comme quoi, ce n'est parce qu'on est un garçon ou une fille qu'on doit se limiter à ce qu'un garçon et une fille devrait être et faire selon les standards de la société. Tout ça, en restant très divertissant! Et c'est sans parler des dessins de Kay O'Neill que j'adore! Vraiment, cette bd est parfaite pour un petit moment lecture léger et mignon!

J'avais tellement apprécié le premier tome que je me demandais comment le deuxième tome pourrait être meilleur. Et pourtant, me voici, ayant encore plus aimé ce tome-ci au précédent! Je ne sais pas comment c'est possible, mais ce l'est! Bien que j'aie absolument adoré le premier tome, je dois dire que j'avais l'impression que l'énigme n'avait pas vraiment de but, et nos questions, pas trop de réponses. On ne savait pas vraiment pourquoi Avery avait été choisie, et honnêtement, je ne me souviens plus trop bien de la résolution de l'énigme… Mais dans ce tome-ci (le 2e), on plonge en plein dans les secrets les plus sombres de la famille Hawthorne et c'était génial! Comme ma meilleure amie dit toujours, on passe du « jeu des jeunes » au « jeu des adultes ». On pense, et pensait, tout savoir… Mais pas du tout! On en apprend plus sur le passé des adultes de la famille et je vais l'avouer, je n'ai rien vu venir! L'action est à son comble, les révélations sont épiques et l'énigme, parfaite! J'avais encore plus l'impression d'être dans un jeu d'évasion que dans le premier tome et j'ai trop aimé! Je crois que la seule chose que j'aime un peu moins dans cette saga, c'est la romance. À mon avis, elle n'est pas du tout nécessaire. Je préférerais voir Avery seule, en femme indépendante et en génie des énigmes. Mais bon, j'ai vu pire. C'est simplement que les chapitres consacrés à celle-ci me laissent de marbre et me frustre un peu, puisqu'ils mettent en pause l'enquête! Alors, sincèrement, si vous n'avez pas encore tenté cette saga : foncez! C'est trop trop bon et tellement addictif! Je vous la recommande les yeux fermés!

J'avais trop hâte de découvrir ce roman graphique, parce qu'il me tentait depuis un bout et qu'il avait l'air trop beau et bien! Je ne savais pas trop de quoi ça parlait, mais j'ai bien aimé l'histoire, même si je m'y attendais pas du tout! Il faut vraiment que j'apprenne à lire les résumés! Tout d'abord, je dois dire que j'ai trouvé l'histoire très intéressante! Elle me faisait beaucoup penser à la série Ghost Whisperer, alors ça commençait bien! Même si j'ai apprécié l'histoire, je dois dire que je l'ai trouvée rapide. Veut veut pas, c'est une chose que je reproche un peu aux romans graphiques, puisqu'on a peu de temps pour s'immerger dans l'histoire. Mais j'ai quand même bien aimé la tournure qu'elle a prise, et la fin surtout, qui était mille fois trop mignonne! Et je dois dire, j'ai absolument adoré les relations entre les différents personnages! De les voir tenir les uns aux autres, et de communiquer, c'était vraiment beau! Alors, je crois que ce roman graphique vaut le coup et mérite qu'on lui laisse sa chance! Après tout, il est bon, court et magnifique!

Quand j'ai vu que ce livre sortait, j'ai tout de suite su qu'il me le fallait! Je suis fan de dystopie, et le concept me parlait vraiment. Je ne vais pas vous cacher que j'avais un peu d'appréhension quand même, parce qu'on sait tous que dans les dystopies, il y a autant de pépites que de flops. Mais je suis heureuse de vous dire que ce roman fait définitivement partie de la première catégorie! Honnêtement, c'est plutôt simple : j'ai adoré. Je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais j'étais complétement immergée dans l'histoire. Je voyais tout dans ma tête et je me sentais limite avec les personnages. Les descriptions permettaient tellement de bien imaginer les lieux, c'était fou! Si je devais le décrire, je dirais que j'imaginais le tout entre un mélange de jeux vidéo de zombies, le livre Le labyrinthe et Hunger Games. L'univers en général était tout aussi intéressant! J'adorais qu'à chaque début de chapitre, on ait des petites explications sur l'univers, et qu'à chaque début de partie, on ait un peu de l'histoire de l'invention de la Chose. C'était absolument fascinant et c'est pour ça que j'ai trop hâte de lire la suite : je veux savoir ce qui va arriver aux personnages et à la société! Puis, j'ai trouvé les personnages tellement réels. Genre, comme n'importe qui, ils avaient des forces et des faiblesses, des insécurités et faisaient des choix parfois discutables, mais qui faisaient du sens pour eux sur le moment. Mais avec le recul, je me dis que c'est parfaitement normal : dans une situation de survie, on peut fort bien faire des choix que l'on n'aurait pas fait dans une situation différente. Et c'est pour ça que je me suis sentie aussi proche d'eux : ils étaient réels, ils étaient intéressants. Quoique mon cœur a été bouleversé à plusieurs moments pour différentes raisons. Margot, tu pourrais nous épargner, hein! Sinon, chose à part, j'ai été tellement contente de voir qu'il y avait un personnage malentendant dans cette histoire! C'est tellement le fun d'avoir de la représentation dans une dystopie, surtout quand ça montre que ce n'est pas une faiblesse pour le personnage! Chapeau! Sincèrement, je repense sans cesse à ce livre depuis que je l'ai finis et je ne peux pas m'empêcher d'avoir des milliers de théories en tête. J'ai tellement, mais tellement, hâte à la suite! Je ne me peux plus déjà d'attendre! En attendant, allez lire ce livre, pour que je puisse enfin en parler avec quelqu'un!

Ça faisait des mois et des mois que je mettais ce livre sur ma pile à lire du mois, mais pour des raisons hors de mon contrôle (aka l'école), je n'arrivais pas à le lire. J'étais tellement excitée de le lire, pour qu'au final, je sois plutôt déçue. J'avais si hâte de découvrir un nouvel univers, la cité du ciel, pour finalement me rendre compte que je n'aurais pas ce que le résumé m'avait promis. Peut-être est-ce de ma faute, peut-être ai-je mal compris le résumé, mais je dois vous l'avouer, je m'attendais à suivre une intrigue SUR la cité du ciel, pas À PROPOS de la cité du ciel. Je croyais que je pourrais explorer ce monde féérique et lyrique qu'on découvrait dans les premiers chapitres. Mais non, l'histoire se déroule principalement à Kaolin. Le pays ne m'intéressait pas à la base (pour plusieurs raisons, si ce n'est l'ambiance, l'époque et le racisme), alors imaginez vous la surprise quand j'ai compris que je suivrais le point de vue de deux personnages de ce pays, en plus de celui de Sera. Vous ne pouvez pas vous savoir comment j'ai été déçue. L'intrigue a pris une tournure assez sombre qui me plaisait pas, très loin de l'intrigue mystique à laquelle je m'attendais. Et en plus, je me foutais pas mal des points de vue des deux personnages de Kaolin, qui couvrait pas mal la moitié du livre. Aussi, une chose que je trouve assez importante de préciser, c'est qu'il y a des aspects homophobes et racismes dissimulés dans ce roman. Je dis « dissimulé » parce qu'en fait, c'est à travers le world-building qu'on les voit, et non grâce aux comportements des personnages. Si jamais vous ne souhaitez pas avoir des petits spoil sur le roman, je vous invite à passer tout de suite au paragraphe suivant. Tout d'abord, au début du roman, on comprend que la cité du ciel est un endroit peuplé uniquement de femmes lesbiennes et polyamoureuses. Les femmes se marient en triade, et puisque les hommes n'existent pas sur leur île, elles sont toutes homosexuelles. Mais, bien évidemment, pas Sera, le personnage principal. Ça m'a titillé quand j'ai lu ça, mais je me suis dit que ça pouvait aller, qu'elle pouvait être aromantique et/ou asexuelle (chose que j'aurais adoré, on n'en a pas assez). Au fond de moi, j'avais un feeling que ce ne serait pas ça, mais je gardais espoir. Et je vous jure, quand j'ai compris que l'autrice avait décidé de rendre Serahétéro, alors qu'elle ne savait pas que les hommes existaient et qu'elle vient d'un peuple lesbienne, j'ai été outrée. Premièrement, ça ne fait aucun sens, et deuxièmement, c'est homophobe. Presque tous les personnages secondaires de ce livre sont queers, mais l'autrice n'était pas capable d'avoir un personnage principal queer? Bref. Et ça, c'est sans parler du concept de Kaolin. Kaolin est un pays assez « arriéré » où les femmes n'ont pas de droits et dépendent des hommes, et où les gens ne sont pas ouverts d'esprits (et donc, homophobes). Le pays voisin, Pelago, est un pays libre, ouvert d'esprit et où il fait bon vivre : il n'y a pas de discriminations. En soi, il n'y aurait pas de problèmes avec ce world-building, sauf que l'autrice a décidé de faire de Kaolin un pays de gens à la peau foncé, et de Pelago, un pays de gens à la peau blanche. Et cela, à mon avis, est inadmissible. C'est de mettre les gens noirs dans le rôle des personnes détestables : dur de faire plus raciste et insultant. Honnêtement, je crois que les seuls moments de l'histoire qui m'ont intéressés sont les premiers chapitres (avant le sacrifice de Sera) et les chapitres consacrés à Leela (qui se déroulent sur la cité du ciel). Je vais peut-être lire le deuxième tome puisqu'il m'a été offert comme cadeau et que je me vois mal m'en débarrasser, mais j'aurais pu facilement bien vivre sans savoir la suite. Il y a vraiment juste Leela qui m'intéresse dans ce livre. Et pour cette raison, je me vois mal vous le recommander. Je ne lui mets pas une note atroce, parce que malgré tout, il se lisait bien et facilement, mais disons que j'aurais pu ne jamais le lire et ça n'aurait rien changé à ma vie.