Jadis, Brigitte des Colères a semé la terreur en mettant le feu à toutes les fermes de Sainte-Scholastique pour venger un amour perdu. Aujourd'hui, elle reprend sa vie en main en choisissant le travail comme refuge. Elle deviendra tour à tour exterminatrice, fermière, débroussailleuse et acéricultrice. Car pour Brigitte qui a un cœur de Peau-Rouge « l'enfer, c'est vivre dans le paradis des autres ». À Saint-Jérôme, il y a tout : un professeur de danse country, un buffet chinois, et la belle Béatrice avec son casque de Viking. Mais Brigitte renaîtra véritablement dans une forêt d'érables à entailler où la tubulure enserre son cœur. Elle souhaite commencer l'année avec le temps des sucres et battre les chemins d'une érablière au printemps avec de grands chevaux qui brisent la neige cassante de leurs sabots.Jérôme Lafond nous revient dans ce deuxième roman avec sa sulfureuse protagoniste, mais celle-ci a troqué la révolte pour le vilebrequin et le coupe-bordure : Lafond nous parle des bonheurs qui s'inscrivent dans la durée plutôt que dans l'impétuosité de la jeunesse. L'exterminacœur(e) est un roman de grand défrichement.
Jadis, Brigitte des Colères a semé la terreur en mettant le feu à toutes les fermes de Sainte-Scholastique pour venger un amour perdu. Aujourd'hui, elle reprend sa vie en main en choisissant le travail comme refuge. Elle deviendra tour à tour exterminatrice, fermière, débroussailleuse et acéricultrice. Car pour Brigitte qui a un cœur de Peau-Rouge « l'enfer, c'est vivre dans le paradis des autres ». À Saint-Jérôme, il y a tout : un professeur de danse country, un buffet chinois, et la belle Béatrice avec son casque de Viking. Mais Brigitte renaîtra véritablement dans une forêt d'érables à entailler où la tubulure enserre son cœur. Elle souhaite commencer l'année avec le temps des sucres et battre les chemins d'une érablière au printemps avec de grands chevaux qui brisent la neige cassante de leurs sabots.Jérôme Lafond nous revient dans ce deuxième roman avec sa sulfureuse protagoniste, mais celle-ci a troqué la révolte pour le vilebrequin et le coupe-bordure : Lafond nous parle des bonheurs qui s'inscrivent dans la durée plutôt que dans l'impétuosité de la jeunesse. L'exterminacœur(e) est un roman de grand défrichement.