La mort érigée en spectacle trouve ses origines plusieurs siècles
avant que les amphithéâtres ne soient construits. Si les Etrusques organisaient
déjà des chasses dans des espaces aménagés, les Campaniens
quant à eux opposaient des combattants durant les funérailles
d'un parent pour honorer sa mémoire. Plus tard, les Romains s'enthousiasmèrent
à leur tour pour ces spectacles, offerts par les puissants à
leurs concitoyens, et qui devinrent avec le temps de plus en plus grandioses
et violents.Une fois les spectateurs bien assis sur les gradins, aux places que
leur assignaient leur rang et leur sexe, la tuerie pouvait commencer :
d'abord celle des animaux le matin, avec une première fournée de
condamnés livrés aux bêtes, puis une seconde à la pause de midi, où
ils étaient liquidés de mille manières pour témoigner de la justice implacable
de Rome. L'après-midi venaient enfin les stars de l'arène : les
gladiateurs. Bon nombre d'idées reçues circulent à leur encontre, que
cet ouvrage contredit au fil des pages, comme le salut à l'empereur, ou
encore le fameux geste du pouce renversé. Ces combats doivent être
regardés comme des compétitions sportives, encadrées comme de nos
jours par des arbitres, à la différence près toutefois que la conclusion
pouvait être fatale au vaincu.Plus de 300 photographies illustrent l'histoire d'un spectacle qui fut
unique dans l'histoire.
La mort érigée en spectacle trouve ses origines plusieurs siècles
avant que les amphithéâtres ne soient construits. Si les Etrusques organisaient
déjà des chasses dans des espaces aménagés, les Campaniens
quant à eux opposaient des combattants durant les funérailles
d'un parent pour honorer sa mémoire. Plus tard, les Romains s'enthousiasmèrent
à leur tour pour ces spectacles, offerts par les puissants à
leurs concitoyens, et qui devinrent avec le temps de plus en plus grandioses
et violents.Une fois les spectateurs bien assis sur les gradins, aux places que
leur assignaient leur rang et leur sexe, la tuerie pouvait commencer :
d'abord celle des animaux le matin, avec une première fournée de
condamnés livrés aux bêtes, puis une seconde à la pause de midi, où
ils étaient liquidés de mille manières pour témoigner de la justice implacable
de Rome. L'après-midi venaient enfin les stars de l'arène : les
gladiateurs. Bon nombre d'idées reçues circulent à leur encontre, que
cet ouvrage contredit au fil des pages, comme le salut à l'empereur, ou
encore le fameux geste du pouce renversé. Ces combats doivent être
regardés comme des compétitions sportives, encadrées comme de nos
jours par des arbitres, à la différence près toutefois que la conclusion
pouvait être fatale au vaincu.Plus de 300 photographies illustrent l'histoire d'un spectacle qui fut
unique dans l'histoire.