Dans l’univers de Suzanne Myre, le salut réside dans les détails : dans la moustiquaire qui protège tout aussi bien des insectes que des voisins, dans le réglage adéquat d’un vélo elliptique, dans une bouteille de Cream Soda ou encore dans un tubercule de gingembre, qui peut jouer un rôle décisif sur la scène d’un « accident » d’ascenseur. Un de ses personnages, Manon, sera même convaincu que le bonheur se trouve dans le doux confort d’un peignoir. Mais jusqu’où ira-t-elle pour obtenir la sortie de bain que les employés du spa Excelsueur lui refusent, sous prétexte qu’elle doit d’abord « acheter un soin » ? Aura-t-elle le culot d’entrer par effraction dans la chambre de ses voisins pendant qu’ils sont sous la douche, de draguer un homme de 20 ans son aîné grâce à un surprenant chandail à sequins fait main et de faire croire à ses convives d’un soir que son père est mort étouffé par une arête de poisson dans une cafétéria de Hampton Beach ? C’est ce que vous saurez si vous entreprenez la lecture du Peignoir, quatrième recueil de la satiriste Suzanne Myre, qui est prête à tout pour vous faire oublier votre acouphène sous forme de klaxon de déneigeuse et vous montrer sinon la voie du bonheur, du moins celle de l’autodérision.
Dans l’univers de Suzanne Myre, le salut réside dans les détails : dans la moustiquaire qui protège tout aussi bien des insectes que des voisins, dans le réglage adéquat d’un vélo elliptique, dans une bouteille de Cream Soda ou encore dans un tubercule de gingembre, qui peut jouer un rôle décisif sur la scène d’un « accident » d’ascenseur. Un de ses personnages, Manon, sera même convaincu que le bonheur se trouve dans le doux confort d’un peignoir. Mais jusqu’où ira-t-elle pour obtenir la sortie de bain que les employés du spa Excelsueur lui refusent, sous prétexte qu’elle doit d’abord « acheter un soin » ? Aura-t-elle le culot d’entrer par effraction dans la chambre de ses voisins pendant qu’ils sont sous la douche, de draguer un homme de 20 ans son aîné grâce à un surprenant chandail à sequins fait main et de faire croire à ses convives d’un soir que son père est mort étouffé par une arête de poisson dans une cafétéria de Hampton Beach ? C’est ce que vous saurez si vous entreprenez la lecture du Peignoir, quatrième recueil de la satiriste Suzanne Myre, qui est prête à tout pour vous faire oublier votre acouphène sous forme de klaxon de déneigeuse et vous montrer sinon la voie du bonheur, du moins celle de l’autodérision.