Le printemps érable de 2012 a mis en lumière des transformations profondes au sein de l’université québécoise, tant au niveau du financement que dans la composition des programmes académiques. Si les humanités ont longtemps occupé un place de premier plan au sein du système d’éducation, que ce soit par les collèges classiques ou à l’intérieur de l’université, ces disciplines sont aujourd’hui reléguées à l’arrière-plan, remplacées par des matières jugées «utiles » au développement d’un économie mondialisée et libéralisée. Dans Le cimetière des humanités, Pierre-Luc Brisson tente de nous faire entrevoir toute la richesse des savoirs contenus dans la littérature, la philosophie ou l’histoire classique. À travers une galerie de personnages flamboyants, de Socrate à Alexandre le Grand, de Cincinnatus à Périclès, en passant par Hector, Achille ou la princesse Antigone, l’on verra que leurs histoires ont encore beaucoup à nous apprendre sur notre propre société, au moment où l’on se questionne sur le sens de l’engagement politique ou sur la résistance aux dérives de la démocratie… Le présent s’éclaire – encore – à la lumière des Anciens.
Le printemps érable de 2012 a mis en lumière des transformations profondes au sein de l’université québécoise, tant au niveau du financement que dans la composition des programmes académiques. Si les humanités ont longtemps occupé un place de premier plan au sein du système d’éducation, que ce soit par les collèges classiques ou à l’intérieur de l’université, ces disciplines sont aujourd’hui reléguées à l’arrière-plan, remplacées par des matières jugées «utiles » au développement d’un économie mondialisée et libéralisée. Dans Le cimetière des humanités, Pierre-Luc Brisson tente de nous faire entrevoir toute la richesse des savoirs contenus dans la littérature, la philosophie ou l’histoire classique. À travers une galerie de personnages flamboyants, de Socrate à Alexandre le Grand, de Cincinnatus à Périclès, en passant par Hector, Achille ou la princesse Antigone, l’on verra que leurs histoires ont encore beaucoup à nous apprendre sur notre propre société, au moment où l’on se questionne sur le sens de l’engagement politique ou sur la résistance aux dérives de la démocratie… Le présent s’éclaire – encore – à la lumière des Anciens.