Laure Conan (La Malbaie, 1845 - Québec, 1924), pseudonyme de Félicité Angers, est un grand mythe de la littérature québécoise. A une époque où bien peu de choix s'offraient aux femmes, elle décida de s'isoler du monde, de rester célibataire et de vivre de sa plume. Lectrice éclairée, elle devint écrivaine sans avoir de modèle féminin. Son roman le plus célèbre, Angéline de Montbrun (1881-82), étonne par sa modernité : c'est le premier roman psychologique québécois et aussi un exemple précoce d'éclatement des genres. On constate présentement un regain d'intérêt pour cette remarquable femme de lettres, mère spirituelle d'une formidable lignée d'écrivaines québécoises.Ce livre rassemble des lettres écrites par Laure Conan et par ses nombreux correspondants ; il comprend aussi des lettres rédigées par des tiers qui parlent entre eux de leur amie Laure Conan. Ces correspondances sont présentées, annotées et expliquées afin de remettre chaque lettre dans son contexte. Outre les informations sur la vie familiale de la romancière et sur ses multiples relations, ces documents témoignent des questionnements et des débats qui orientèrent ses choix professionnels. Ecrites d'une plume inimitable, à la fois profonde, torturée et subtilement rebelle, ces lettres ont de nombreux secrets à dévoiler et susciteront aussi de nouvelles questions.Laure Conan avait la fâcheuse manie de brûler ses manuscrits. Il existe donc très peu de documents sur sa vie, qui reste mystérieuse à bien des égards. Ces correspondances sont d'une importance capitale pour quiconque s'intéresse à sa biographie et à son œuvre. Ses lecteurs y reconnaîtront le style personnel, lyrique et angoissé de l'auteure ; et auront confirmation du caractère hautement indépendant de cette femme exceptionnelle. Ces lettres constituent le témoignage le plus fiable de la naissance problématique de la femme de lettres québécoise.
Laure Conan (La Malbaie, 1845 - Québec, 1924), pseudonyme de Félicité Angers, est un grand mythe de la littérature québécoise. A une époque où bien peu de choix s'offraient aux femmes, elle décida de s'isoler du monde, de rester célibataire et de vivre de sa plume. Lectrice éclairée, elle devint écrivaine sans avoir de modèle féminin. Son roman le plus célèbre, Angéline de Montbrun (1881-82), étonne par sa modernité : c'est le premier roman psychologique québécois et aussi un exemple précoce d'éclatement des genres. On constate présentement un regain d'intérêt pour cette remarquable femme de lettres, mère spirituelle d'une formidable lignée d'écrivaines québécoises.Ce livre rassemble des lettres écrites par Laure Conan et par ses nombreux correspondants ; il comprend aussi des lettres rédigées par des tiers qui parlent entre eux de leur amie Laure Conan. Ces correspondances sont présentées, annotées et expliquées afin de remettre chaque lettre dans son contexte. Outre les informations sur la vie familiale de la romancière et sur ses multiples relations, ces documents témoignent des questionnements et des débats qui orientèrent ses choix professionnels. Ecrites d'une plume inimitable, à la fois profonde, torturée et subtilement rebelle, ces lettres ont de nombreux secrets à dévoiler et susciteront aussi de nouvelles questions.Laure Conan avait la fâcheuse manie de brûler ses manuscrits. Il existe donc très peu de documents sur sa vie, qui reste mystérieuse à bien des égards. Ces correspondances sont d'une importance capitale pour quiconque s'intéresse à sa biographie et à son œuvre. Ses lecteurs y reconnaîtront le style personnel, lyrique et angoissé de l'auteure ; et auront confirmation du caractère hautement indépendant de cette femme exceptionnelle. Ces lettres constituent le témoignage le plus fiable de la naissance problématique de la femme de lettres québécoise.