Dans Trois discours sur la condition des grands, Pascal
fait la critique d'une des illusions du politique : le prince
ne doit pas exiger des hommes ce qui ne lui est pas dû,
c'est-à-dire l'estime, qui n'est due qu'au mérite, car il ne
doit sa grandeur qu'à ses origines.Dans sa Préface pour un Traité du vide datée de 1651, il
répond à la communauté scientifique et dénonce l'abus
de l'argument d'autorité, en particulier dans les domaines
de la science et de la religion.En janvier 1655, peu après sa conversion au christianisme,
Pascal se rend à Port-Royal des Champs, célèbre
couvent janséniste. C'est probablement pendant ce séjour
qu'il s'entretien avec le confesseur des religieuses,
Isaac de Sacy. Le compte rendu de leurs conversations,
L'Entretien avec Monsieur de Sacy, publié à titre posthume
en 1728, contient déjà tous les thèmes développés
par la suite dans les Pensées. Il use pour la première fois
de la méthode : «renversement du pour au contre». Il se
sert de Montaigne pour disqualifier le stoïcisme d'Épictète
et il se sert d'Épictète pour disqualifier le scepticisme
de Montaigne.
Dans Trois discours sur la condition des grands, Pascal
fait la critique d'une des illusions du politique : le prince
ne doit pas exiger des hommes ce qui ne lui est pas dû,
c'est-à-dire l'estime, qui n'est due qu'au mérite, car il ne
doit sa grandeur qu'à ses origines.Dans sa Préface pour un Traité du vide datée de 1651, il
répond à la communauté scientifique et dénonce l'abus
de l'argument d'autorité, en particulier dans les domaines
de la science et de la religion.En janvier 1655, peu après sa conversion au christianisme,
Pascal se rend à Port-Royal des Champs, célèbre
couvent janséniste. C'est probablement pendant ce séjour
qu'il s'entretien avec le confesseur des religieuses,
Isaac de Sacy. Le compte rendu de leurs conversations,
L'Entretien avec Monsieur de Sacy, publié à titre posthume
en 1728, contient déjà tous les thèmes développés
par la suite dans les Pensées. Il use pour la première fois
de la méthode : «renversement du pour au contre». Il se
sert de Montaigne pour disqualifier le stoïcisme d'Épictète
et il se sert d'Épictète pour disqualifier le scepticisme
de Montaigne.