Où que nous allions, peu importe qui nous rencontrons, si nous sommes resté un certain temps sans voir l’autre, nous nous étonnons presque toujours devant le fait que le temps a passé, qu’il a même passé rapidement. Mais est-ce vrai que le temps passe vite ? N’est-ce pas nous qui trop souvent sommes pressé d’avancer, d’aller ailleurs, comme si nous avions toujours hâte à une prochaine étape.
Et avons-nous besoin de savoir où nous allons ? N’est-ce pas assez de savoir que nous allons, que nous sommes en train d’explorer le temps à travers chaque instant ? Si la vie est lente, c’est parce que la Terre est ronde et que nous ne savons jamais où commence le monde.
Contre mon gré, j’habite en un pays d’horloges dévastées où m’inquiète le coeur des pierres. Le nom de la terre se perd à mesure que la neige irise le regard. J’entends encore l’enfance et ses rêves qui germent derrière les paupières baissées ; je vois des mains d’enfant découpant des images avec l’espoir puéril de posséder le monde.
J’ai reçu en héritage le devoir et quelque chose qui ressemble à l’inquiétude sans jamais s’approcher de l’angoisse. La neige devant moi est source de joie et de souvenirs.
Où que nous allions, peu importe qui nous rencontrons, si nous sommes resté un certain temps sans voir l’autre, nous nous étonnons presque toujours devant le fait que le temps a passé, qu’il a même passé rapidement. Mais est-ce vrai que le temps passe vite ? N’est-ce pas nous qui trop souvent sommes pressé d’avancer, d’aller ailleurs, comme si nous avions toujours hâte à une prochaine étape.
Et avons-nous besoin de savoir où nous allons ? N’est-ce pas assez de savoir que nous allons, que nous sommes en train d’explorer le temps à travers chaque instant ? Si la vie est lente, c’est parce que la Terre est ronde et que nous ne savons jamais où commence le monde.
Contre mon gré, j’habite en un pays d’horloges dévastées où m’inquiète le coeur des pierres. Le nom de la terre se perd à mesure que la neige irise le regard. J’entends encore l’enfance et ses rêves qui germent derrière les paupières baissées ; je vois des mains d’enfant découpant des images avec l’espoir puéril de posséder le monde.
J’ai reçu en héritage le devoir et quelque chose qui ressemble à l’inquiétude sans jamais s’approcher de l’angoisse. La neige devant moi est source de joie et de souvenirs.