Dans les soirs parfaits, que Les Écrits des Forges présentent aujourd'hui, est le premier recueil de poésie du romancier Mario Cyr.Les poèmes percutants qui composent dans les soirs parfaits, écrits dans un style direct et simple, proposent une vision des marginalités nourrie à la peine et à la fierté, dans le quotidien le plus terre à terre. Plus précisément, ici plus qu'ailleurs, il faut trouver sa place : à l'autre extrême de soitant de contes de fées de cabrioles ces heures plastiques ciel creux on y installe ce qu'on veut tu penses à coups de marteau reprendre ta place pourquoi l'avoir quittée Le poète invoque dans les soirs parfaits le mal-être afin de susciter de l'espoir et du rêve, soulignant qu'il ne faut pas par avance abandonner : « l'instinct d'enchantement/ ce fragment d'éternité/ puis le vacarme de ton silence/ où cours-tu comme ça ». Et que faire avec le poids du quotidien qui écrase tout sur son passage? Il faudrait donner du sens, mais à qui? À quoi? nous sortons des bois des gîtes des terriers n'avons pas d'armes hormis des lettres de suicidés. Il n'est pas facile de choisir sa vie même si les questionnaires offrent des réponses à choix multiples, et toutes faites, car la véritable réponse, qu'il faut nuancer avant de la rendre définitive, demeure celle qu'on donne, pour soi-même, à : pourquoi la vie?
Dans les soirs parfaits, que Les Écrits des Forges présentent aujourd'hui, est le premier recueil de poésie du romancier Mario Cyr.Les poèmes percutants qui composent dans les soirs parfaits, écrits dans un style direct et simple, proposent une vision des marginalités nourrie à la peine et à la fierté, dans le quotidien le plus terre à terre. Plus précisément, ici plus qu'ailleurs, il faut trouver sa place : à l'autre extrême de soitant de contes de fées de cabrioles ces heures plastiques ciel creux on y installe ce qu'on veut tu penses à coups de marteau reprendre ta place pourquoi l'avoir quittée Le poète invoque dans les soirs parfaits le mal-être afin de susciter de l'espoir et du rêve, soulignant qu'il ne faut pas par avance abandonner : « l'instinct d'enchantement/ ce fragment d'éternité/ puis le vacarme de ton silence/ où cours-tu comme ça ». Et que faire avec le poids du quotidien qui écrase tout sur son passage? Il faudrait donner du sens, mais à qui? À quoi? nous sortons des bois des gîtes des terriers n'avons pas d'armes hormis des lettres de suicidés. Il n'est pas facile de choisir sa vie même si les questionnaires offrent des réponses à choix multiples, et toutes faites, car la véritable réponse, qu'il faut nuancer avant de la rendre définitive, demeure celle qu'on donne, pour soi-même, à : pourquoi la vie?