Décrite par plusieurs comme un paquebot à la dérive, balloté sur une mer
déchaînée, l'université aurait-elle atteint le stade terminal, celui du
naufrage définitif ? La question peut paraître paradoxale, sinon
contradictoire, au vu de son expansion et de sa diversification, au
rythme de la croissance de la demande de main d'oeuvre ultra spécialisée
que requiert le marché du travail et de la prolifération des besoins
nouveaux générés par notre société d'hyperconsommation. Cette déferlante
risque toutefois de s'avérer un leurre, dissimulant et masquant la
disparition de l'idée fondatrice de l'université telle que nous l'avons
connue jusqu'ici et des formes institutionnelles concrètes dans
lesquelles elle s'est incarnée historiquement. Une fin de partie
définitive de ce pilier fondamental de nos sociétés modernes, sa mise à
mort, est donc tout à fait plausible et on peut craindre hélas qu'il ne
restera bientôt plus que le requiem d'une université défunte à entonner,
à moins d'un très improbable sursaut. C'est la thèse centrale que
défend l'auteur qui aborde également d'autres question sensibles, dont
les rapports entre le nationalisme identitaire et la xénophobie, et plus
particulièrement l'islamophobie dans le Québec d'aujourd'hui : réalités
indépendantes ou liées par des relations de causalité, directe ou
indirecte, et de quel ordre ?
Décrite par plusieurs comme un paquebot à la dérive, balloté sur une mer
déchaînée, l'université aurait-elle atteint le stade terminal, celui du
naufrage définitif ? La question peut paraître paradoxale, sinon
contradictoire, au vu de son expansion et de sa diversification, au
rythme de la croissance de la demande de main d'oeuvre ultra spécialisée
que requiert le marché du travail et de la prolifération des besoins
nouveaux générés par notre société d'hyperconsommation. Cette déferlante
risque toutefois de s'avérer un leurre, dissimulant et masquant la
disparition de l'idée fondatrice de l'université telle que nous l'avons
connue jusqu'ici et des formes institutionnelles concrètes dans
lesquelles elle s'est incarnée historiquement. Une fin de partie
définitive de ce pilier fondamental de nos sociétés modernes, sa mise à
mort, est donc tout à fait plausible et on peut craindre hélas qu'il ne
restera bientôt plus que le requiem d'une université défunte à entonner,
à moins d'un très improbable sursaut. C'est la thèse centrale que
défend l'auteur qui aborde également d'autres question sensibles, dont
les rapports entre le nationalisme identitaire et la xénophobie, et plus
particulièrement l'islamophobie dans le Québec d'aujourd'hui : réalités
indépendantes ou liées par des relations de causalité, directe ou
indirecte, et de quel ordre ?