Journaliste et homme engagé dans son époque, Christian Lamontagne (1949-2013) a été cofondateur du Temps fou (1978), périodique culturel et politique, puis fondateur du magazine Guide ressources (1985). Il a ensuite lancé le site internet Réseau Proteus (1998), qui est devenu par la suite PasseportSanté (2003), qu’il a dirigé pendant cinq ans. Fort de cette expérience et du contact permanent avec l’évolution collective, il revient dans cet ouvrage sur les questions de fond auxquelles le Québec fait face de manière de plus en plus déstabilisante, celle de son avenir politique et celle de son identité socioculturelle. Il les aborde de front et avec détermination, en tenant compte d’un monde qui se transforme et qui disqualifie les anciennes réponses.« Ce qui importe vraiment », écrit-il pour résumer la disposition qui devrait être la nôtre pour affronter les défis actuels, « c’est le dynamisme de la société, le souffle, l’énergie qui la traverse et qu’il s’agit de retrouver. Cela, me semble-t-il, doit nécessairement prendre la forme de débats de société et de projets de société. Est-ce vraiment un passage obligé ? Je le crois. Nous avons tellement mis de côté ces débats, tout occupés que nous étions à maintenir les forces unies pour ou contre l’objectif de la souveraineté, que notre société s’est peu à peu figée et a évité quasi systématiquement les questions de fond et les remises en question. Nous entrons dans une époque de profondes turbulences sociales, environnementales, politiques, économiques et culturelles. Je souhaite contribuer à y voir un peu plus clair. »
Journaliste et homme engagé dans son époque, Christian Lamontagne (1949-2013) a été cofondateur du Temps fou (1978), périodique culturel et politique, puis fondateur du magazine Guide ressources (1985). Il a ensuite lancé le site internet Réseau Proteus (1998), qui est devenu par la suite PasseportSanté (2003), qu’il a dirigé pendant cinq ans. Fort de cette expérience et du contact permanent avec l’évolution collective, il revient dans cet ouvrage sur les questions de fond auxquelles le Québec fait face de manière de plus en plus déstabilisante, celle de son avenir politique et celle de son identité socioculturelle. Il les aborde de front et avec détermination, en tenant compte d’un monde qui se transforme et qui disqualifie les anciennes réponses.« Ce qui importe vraiment », écrit-il pour résumer la disposition qui devrait être la nôtre pour affronter les défis actuels, « c’est le dynamisme de la société, le souffle, l’énergie qui la traverse et qu’il s’agit de retrouver. Cela, me semble-t-il, doit nécessairement prendre la forme de débats de société et de projets de société. Est-ce vraiment un passage obligé ? Je le crois. Nous avons tellement mis de côté ces débats, tout occupés que nous étions à maintenir les forces unies pour ou contre l’objectif de la souveraineté, que notre société s’est peu à peu figée et a évité quasi systématiquement les questions de fond et les remises en question. Nous entrons dans une époque de profondes turbulences sociales, environnementales, politiques, économiques et culturelles. Je souhaite contribuer à y voir un peu plus clair. »