« UNE AUTRE HISTOIRE D'ABITIBI... C'était le deuxième titre suggéré par Marcel Saucier, de Rivière-Héva. Il avait raison. C'est l'Abitibi, dans toute sa beauté et sa désolation, qui est au centre de ce reportage intimiste, poétique et visuel. On y retrouve aussi le cahier de bord d'un Icare abitibien, lors de son amerrissage dans la folitude et le lumineux désespoir...« "Alléluia Tabarnak... Ainsi parlait Marcel : canard mouillé unique et fier, grand amateur de champs magnétiques et de paysages lointains, et surtout être d'espoir et de désespoir et surtout et surtout palmipède au vertical destin", écrit-il dans son cahier rose de survivant... de sa propre guerre intérieure. Une fantastique traversée, fructueuse, d'une trajectoire humaine, la sienne, la nôtre en réverbération, avec ses beautés, rêves et zones de butées, en terre abitibienne.«Lors d'une exposition, devant ces photos évocatrices et délicieusement déstabilisatrices, et ce texte-témoignage, en aphorismes lapidaires (avec une préface bouleversante rédigée par Richard Desjardins, ami de collège de Marcel à Rouyn-Noranda), j'ai juré que ce doublet, texte et photos, d'un inventeur-prospecteur-travailleur forestier-poète-militant écologiste, artiste et photographe méconnu... devait rejoindre, avec les égards dus à sa courageuse franchise et à son talent, le patrimoine public. Le reste, une démarche collective, s'est fait magiquement.« En vérité, je vous le dis, Marcel Saucier, avec sa belle gueule à la Jim Harrison, et qui s'est autorebaptisé, astucieusement et pompeusement, Marcel Tulipe 14 clin d'il à Kurt Vonnegut et au carbone 14, substance décapante et qui retrace la durée ? vous pénétrera la couenne dure et vous tiendra en laisse pour le restant de vos jours... Et c'est ce qui peut vous arriver de mieux. »Pierre Migneault
« UNE AUTRE HISTOIRE D'ABITIBI... C'était le deuxième titre suggéré par Marcel Saucier, de Rivière-Héva. Il avait raison. C'est l'Abitibi, dans toute sa beauté et sa désolation, qui est au centre de ce reportage intimiste, poétique et visuel. On y retrouve aussi le cahier de bord d'un Icare abitibien, lors de son amerrissage dans la folitude et le lumineux désespoir...« "Alléluia Tabarnak... Ainsi parlait Marcel : canard mouillé unique et fier, grand amateur de champs magnétiques et de paysages lointains, et surtout être d'espoir et de désespoir et surtout et surtout palmipède au vertical destin", écrit-il dans son cahier rose de survivant... de sa propre guerre intérieure. Une fantastique traversée, fructueuse, d'une trajectoire humaine, la sienne, la nôtre en réverbération, avec ses beautés, rêves et zones de butées, en terre abitibienne.«Lors d'une exposition, devant ces photos évocatrices et délicieusement déstabilisatrices, et ce texte-témoignage, en aphorismes lapidaires (avec une préface bouleversante rédigée par Richard Desjardins, ami de collège de Marcel à Rouyn-Noranda), j'ai juré que ce doublet, texte et photos, d'un inventeur-prospecteur-travailleur forestier-poète-militant écologiste, artiste et photographe méconnu... devait rejoindre, avec les égards dus à sa courageuse franchise et à son talent, le patrimoine public. Le reste, une démarche collective, s'est fait magiquement.« En vérité, je vous le dis, Marcel Saucier, avec sa belle gueule à la Jim Harrison, et qui s'est autorebaptisé, astucieusement et pompeusement, Marcel Tulipe 14 clin d'il à Kurt Vonnegut et au carbone 14, substance décapante et qui retrace la durée ? vous pénétrera la couenne dure et vous tiendra en laisse pour le restant de vos jours... Et c'est ce qui peut vous arriver de mieux. »Pierre Migneault