NON À L'UNIVERSITÉ LEGAULT. Un refus de plus en plus unanime dans le milieu de l'enseignement et de la recherche fondamentale en milieu universitaire. Et ce refus est grandement justifié.De nombreuses restrictions budgétaires ont grandement altéré les universités depuis quelques années. Toutefois, plutôt que de dresser ce bilan déjà bien connu, l'essai de Pierre Hébert propose une nouvelle lecture de ces changements : nos universités sont devenues des institutions guerrières, le savoir s'est transformé en arme de combat pour la Troisième Guerre mondiale, celle de la mondialisation.Conscrites, les universités ont dit oui à la guerre, à la compétitivité, à la performance. La dimension critique du savoir, l'entraide humaine ne semblent plus que de vagues souvenirs, exposés au musée de l'histoire. Ces pages sur l'université actuelle sonnent le tocsin et nous invitent à assumer notre responsabilité afin que cesse ce détournement périlleux de l'intelligence humaine. ~ Pierre Hébert est professeur au Département des lettres et communications de l'Université de Sherbrooke depuis 1990, après avoir enseigné à l'Université de Victoria et à l'Université de Toronto. Spécialisé en littérature québécoise, il travaille en outre depuis plusieurs années sur la censure littéraire. Entre autres livres, il a publié Littérature et censure au Québec. Le livre crucifié (1625-1919) et il prépare actuellement la suite de cet historique (1920-1966).
NON À L'UNIVERSITÉ LEGAULT. Un refus de plus en plus unanime dans le milieu de l'enseignement et de la recherche fondamentale en milieu universitaire. Et ce refus est grandement justifié.De nombreuses restrictions budgétaires ont grandement altéré les universités depuis quelques années. Toutefois, plutôt que de dresser ce bilan déjà bien connu, l'essai de Pierre Hébert propose une nouvelle lecture de ces changements : nos universités sont devenues des institutions guerrières, le savoir s'est transformé en arme de combat pour la Troisième Guerre mondiale, celle de la mondialisation.Conscrites, les universités ont dit oui à la guerre, à la compétitivité, à la performance. La dimension critique du savoir, l'entraide humaine ne semblent plus que de vagues souvenirs, exposés au musée de l'histoire. Ces pages sur l'université actuelle sonnent le tocsin et nous invitent à assumer notre responsabilité afin que cesse ce détournement périlleux de l'intelligence humaine. ~ Pierre Hébert est professeur au Département des lettres et communications de l'Université de Sherbrooke depuis 1990, après avoir enseigné à l'Université de Victoria et à l'Université de Toronto. Spécialisé en littérature québécoise, il travaille en outre depuis plusieurs années sur la censure littéraire. Entre autres livres, il a publié Littérature et censure au Québec. Le livre crucifié (1625-1919) et il prépare actuellement la suite de cet historique (1920-1966).