Ce roman est du gâteau pour amateurs de nouvelles sensations. On y fait la rencontre de personnages issus de différents milieux, étudiants, travailleurs hospitaliers, journalistes, proxénètes à l'emploi d'agences d'escorte, petits dealers de drogue, et aussi des femmes, bien souvent irrésistibles, plusieurs femmes, à commencer par la mère de Jean-François, le narrateur omniprésent, sur qui toutes les tuiles s'abattent, à qui tous les malheurs arrivent. Jean-François est du genre à fabriquer son propre malheur. Et à se mettre les pieds dans les plats. Pas besoin de consignes ni de méthodes d'emploi. C'est que Jean-François a un appétit sexuel féroce ainsi qu'une confiance aveugle envers son prochain. Un mélange explosif ! Mais le Jean-François est aussi un battant, un éternel optimiste, un rêveur impénitent, bourré de ressources, qui se dit qu'à force de tout perdre, on ne peut que finir par gagner. Et qui armé de cette morale très début XXIe siècle, finit toujours par rebondir et retomber sur ses deux jambes. Comme un chat.Et l'écriture dans tout cela ? Loin d'être une fuite en avant, ce ne serait qu'une façon d'être moins seul. Et comme le disent les deux break dancers, sur une place publique, à la fin du livre : «Si vous nous donnez de l'argent, nous n'aurons pas besoin de le voler.» La conversation française, c'est aussi une façon de danser sur la corde raide. Suivez le guide !
Ce roman est du gâteau pour amateurs de nouvelles sensations. On y fait la rencontre de personnages issus de différents milieux, étudiants, travailleurs hospitaliers, journalistes, proxénètes à l'emploi d'agences d'escorte, petits dealers de drogue, et aussi des femmes, bien souvent irrésistibles, plusieurs femmes, à commencer par la mère de Jean-François, le narrateur omniprésent, sur qui toutes les tuiles s'abattent, à qui tous les malheurs arrivent. Jean-François est du genre à fabriquer son propre malheur. Et à se mettre les pieds dans les plats. Pas besoin de consignes ni de méthodes d'emploi. C'est que Jean-François a un appétit sexuel féroce ainsi qu'une confiance aveugle envers son prochain. Un mélange explosif ! Mais le Jean-François est aussi un battant, un éternel optimiste, un rêveur impénitent, bourré de ressources, qui se dit qu'à force de tout perdre, on ne peut que finir par gagner. Et qui armé de cette morale très début XXIe siècle, finit toujours par rebondir et retomber sur ses deux jambes. Comme un chat.Et l'écriture dans tout cela ? Loin d'être une fuite en avant, ce ne serait qu'une façon d'être moins seul. Et comme le disent les deux break dancers, sur une place publique, à la fin du livre : «Si vous nous donnez de l'argent, nous n'aurons pas besoin de le voler.» La conversation française, c'est aussi une façon de danser sur la corde raide. Suivez le guide !