Un autre recueil de quelque cinq cents perles, de fautes grossières, de bourdes langagières ! Après Les chrétienneries, de Pascal Beausoleil, voici donc Chu ben comme chu, de Georges Dor. Faut-il en rire ou en pleurer ? La situation n’est peut-être pas aussi catastrophique que pourrait le laisser croire le présent ouvrage, mais elle mérite tout de même qu’on s’y attarde.Comment ne pas s’étonner d’entendre, à la télé, sur une chaîne ou sur une autre : «On a vu le vent prendre un petit peu de ralenti», ou «Il y a bien des gens qui pour eux cette panne est passée inaperçue», ou «La neige qui se faisait soulever avec le vent», ou encore «Il y a une nouvelle importante qui aura lieu aujourd’hui» ? Ces expressions, toutes fautives, ont été dites par des professionnels de l’information !Comment ne pas réclamer, après avoir lu ce nouvel ouvrage, qu’on enseigne enfin la langue parlée aux enfants à l’école primaire, de la même façon qu’on apprend à parler l’anglais aux enfants dès qu’on commence à l’enseigner ?
Un autre recueil de quelque cinq cents perles, de fautes grossières, de bourdes langagières ! Après Les chrétienneries, de Pascal Beausoleil, voici donc Chu ben comme chu, de Georges Dor. Faut-il en rire ou en pleurer ? La situation n’est peut-être pas aussi catastrophique que pourrait le laisser croire le présent ouvrage, mais elle mérite tout de même qu’on s’y attarde.Comment ne pas s’étonner d’entendre, à la télé, sur une chaîne ou sur une autre : «On a vu le vent prendre un petit peu de ralenti», ou «Il y a bien des gens qui pour eux cette panne est passée inaperçue», ou «La neige qui se faisait soulever avec le vent», ou encore «Il y a une nouvelle importante qui aura lieu aujourd’hui» ? Ces expressions, toutes fautives, ont été dites par des professionnels de l’information !Comment ne pas réclamer, après avoir lu ce nouvel ouvrage, qu’on enseigne enfin la langue parlée aux enfants à l’école primaire, de la même façon qu’on apprend à parler l’anglais aux enfants dès qu’on commence à l’enseigner ?