Pourquoi Max Cockrel revient-il à Montréal ? Bien sûr, pour faire un dernier adieu à son père, mais surtout pour s'expliquer avec Sylvia. Pourquoi alors remettre sans cesse au lendemain le moment de la rencontrer et courir plutôt après les filles ? Allez donc savoir...Max Cockrell vit à New York dans un coquet appartement de Greenwich Village. Il a troqué le français contre l'anglais. Il écrit des articles. Il en vit bien. S'il revient soudain à Montréal, c'est le destin qui l'y oblige, mais c'est aussi parce qu'il a laissé une partie de lui-même dans sa ville d'origine. Cela l'obsède.Max n'a pas oublié Sylvia. Elle lui a fait un enfant qu'il ne voulait pas. Il lui faut vivre avec. Il a beau s'éclater, draguer, boire, enfiler les filles, il sait bien que tout cela n'est que fuite en avant. Lui-même se l'avoue, du reste, dans un moment de lucidité : «[...] je pense que j'ai un fils quelque part en ville et que je ronflais sur une table de taverne quelque part à Boston au moment de sa naissance et que je fais preuve d'un talent stupéfiant pour justifier ma propre décadence.»A la fin, et parce qu'il le faut bien, Max ira relancer Sylvia au bar où elle travaille. Tant de belles choses entre elle et lui. Et puis, comment ne pas figer en entendant le «Bonsoir, mon grand», de Sylvia. Jouer le jeu cependant. Faire comme si rien ne s'était passé. Souffrir pendant que Sylvia est partie se poudrer le nez. Puis écouter sa propre voix affirmer qu'il est vain de tenter de rappeler le passé. Répondre oui quand elle dit qu'il vaut mieux suivre son destin...
Pourquoi Max Cockrel revient-il à Montréal ? Bien sûr, pour faire un dernier adieu à son père, mais surtout pour s'expliquer avec Sylvia. Pourquoi alors remettre sans cesse au lendemain le moment de la rencontrer et courir plutôt après les filles ? Allez donc savoir...Max Cockrell vit à New York dans un coquet appartement de Greenwich Village. Il a troqué le français contre l'anglais. Il écrit des articles. Il en vit bien. S'il revient soudain à Montréal, c'est le destin qui l'y oblige, mais c'est aussi parce qu'il a laissé une partie de lui-même dans sa ville d'origine. Cela l'obsède.Max n'a pas oublié Sylvia. Elle lui a fait un enfant qu'il ne voulait pas. Il lui faut vivre avec. Il a beau s'éclater, draguer, boire, enfiler les filles, il sait bien que tout cela n'est que fuite en avant. Lui-même se l'avoue, du reste, dans un moment de lucidité : «[...] je pense que j'ai un fils quelque part en ville et que je ronflais sur une table de taverne quelque part à Boston au moment de sa naissance et que je fais preuve d'un talent stupéfiant pour justifier ma propre décadence.»A la fin, et parce qu'il le faut bien, Max ira relancer Sylvia au bar où elle travaille. Tant de belles choses entre elle et lui. Et puis, comment ne pas figer en entendant le «Bonsoir, mon grand», de Sylvia. Jouer le jeu cependant. Faire comme si rien ne s'était passé. Souffrir pendant que Sylvia est partie se poudrer le nez. Puis écouter sa propre voix affirmer qu'il est vain de tenter de rappeler le passé. Répondre oui quand elle dit qu'il vaut mieux suivre son destin...