essaiL'eau n'est pas un bien économique. Il n'existe aucun produit de substitution à la plupart de ses usages. De plus, l'eau est essentielle à la vie. Soumettre l'eau à une supposée Loi du marché serait en priver définitivement ceux qui n'ont pas les moyens de se la payer. Pourtant des milliers de personnes meurent déjà, chaque jour, d'un manque d'eau potable.L'eau est vitale, trop précieuse pour être confiée à la volonté d'industriels ou de chevaliers d'industrie qui ne reconnaissent que le profit comme seule responsabilité sociale. Dans nos économies sans marchés, nos économies d'organisations, nous ne pouvons laisser la vie entre les mains du capital et pourtant nous le faisons chaque jour davantage. Il faut réaffirmer le rôle des Etats dans la gestion de l'eau et l'importance extrême d'arracher cette ressource des mains de promoteurs et de financiers de plus en plus décidés à s'en accaparer. Ne nous illusionnons pas : si la privatisation directe ne semble plus à l'ordre du jour, la privatisation à la pièce est bien entamée. Il y a urgence, et c'est pourquoi nous crions très fort : EAU SECOURS !Co-auteur de l'ouvrage Les mauvais coûts d'Hydro-Québec et auteur du livre Les orphelins de Bouchard, Gaétan Breton est profondément impliqué socialement. Nouveau trésorier d'EAU SECOURS, détenteur d'un doctorat en comptabilité, il est bien placé pour passer en revue les arguments entourant la privatisation de l'eau.
essaiL'eau n'est pas un bien économique. Il n'existe aucun produit de substitution à la plupart de ses usages. De plus, l'eau est essentielle à la vie. Soumettre l'eau à une supposée Loi du marché serait en priver définitivement ceux qui n'ont pas les moyens de se la payer. Pourtant des milliers de personnes meurent déjà, chaque jour, d'un manque d'eau potable.L'eau est vitale, trop précieuse pour être confiée à la volonté d'industriels ou de chevaliers d'industrie qui ne reconnaissent que le profit comme seule responsabilité sociale. Dans nos économies sans marchés, nos économies d'organisations, nous ne pouvons laisser la vie entre les mains du capital et pourtant nous le faisons chaque jour davantage. Il faut réaffirmer le rôle des Etats dans la gestion de l'eau et l'importance extrême d'arracher cette ressource des mains de promoteurs et de financiers de plus en plus décidés à s'en accaparer. Ne nous illusionnons pas : si la privatisation directe ne semble plus à l'ordre du jour, la privatisation à la pièce est bien entamée. Il y a urgence, et c'est pourquoi nous crions très fort : EAU SECOURS !Co-auteur de l'ouvrage Les mauvais coûts d'Hydro-Québec et auteur du livre Les orphelins de Bouchard, Gaétan Breton est profondément impliqué socialement. Nouveau trésorier d'EAU SECOURS, détenteur d'un doctorat en comptabilité, il est bien placé pour passer en revue les arguments entourant la privatisation de l'eau.