«Maîtresses d'école», «institutrices», «enseignantes».
Ces diverses appellations recouvrent un même
objet d'étude : les femmes qui enseignent.C'est durant la période 1639-1801 qu'on assiste à
l'émergence du métier d'institutrice en Nouvelle-France,
la plupart du temps exercé par les religieuses.
Pendant les années 1801-1845, les institutrices,
qui sont alors aussi des laïques, travaillent dans un
contexte où l'État et l'Église se disputent le champ
de l'éducation. Dans la seconde moitié du XIXe siècle,
on assiste à la mise sur pied d'un système d'instruction
public permanent, tandis que, pendant
les années 1899-1939, on est témoin d'un début
de professionnalisation du corps enseignant. La
«grande transition», qui couvre la période 1939-1968,
voit l'affirmation d'une profession féminine.
Enfin, depuis 1968, si leurs conditions de travail se
sont nettement améliorées, les institutrices doivent
composer avec le changement des valeurs et les
nouvelles réalités de la société québécoise.
«Maîtresses d'école», «institutrices», «enseignantes».
Ces diverses appellations recouvrent un même
objet d'étude : les femmes qui enseignent.C'est durant la période 1639-1801 qu'on assiste à
l'émergence du métier d'institutrice en Nouvelle-France,
la plupart du temps exercé par les religieuses.
Pendant les années 1801-1845, les institutrices,
qui sont alors aussi des laïques, travaillent dans un
contexte où l'État et l'Église se disputent le champ
de l'éducation. Dans la seconde moitié du XIXe siècle,
on assiste à la mise sur pied d'un système d'instruction
public permanent, tandis que, pendant
les années 1899-1939, on est témoin d'un début
de professionnalisation du corps enseignant. La
«grande transition», qui couvre la période 1939-1968,
voit l'affirmation d'une profession féminine.
Enfin, depuis 1968, si leurs conditions de travail se
sont nettement améliorées, les institutrices doivent
composer avec le changement des valeurs et les
nouvelles réalités de la société québécoise.