L'apartheid, cette utopie totalitaire, voulait figer le
temps, l'empêcher de mélanger les individus, de transformer
les identités. Avec la transition démocratique,
«miracle» sud-africain des années 1990, la lente naissance
d'une nation a repris son cours.Il faut donc partir de loin pour saisir le présent. Que
de migrants ont peuplé ce sud de l'Afrique entre océan
Atlantique et océan Indien ! D'abord les Bushmen, les
éleveurs nomades et les défricheurs bantu. Puis les
colons européens, convoitant le bétail et la terre, plus
tard le diamant et l'or. Au cours des siècles, dans la rencontre
et l'échange, dans la violence de la conquête et de
l'exclusion, se sont redessinés les espaces et les cultures.
Des sociétés se sont façonnées : les royaumes africains du
Zimbabwe au pays Zulu, la colonie du Cap de Bonne-Espérance,
le pays de la ségrégation instituée. De cette
histoire multiple, de mémoires souvent blessées, de territoires
morcelés, les habitants du sud de l'Afrique ont
fait l'Afrique du Sud.
L'apartheid, cette utopie totalitaire, voulait figer le
temps, l'empêcher de mélanger les individus, de transformer
les identités. Avec la transition démocratique,
«miracle» sud-africain des années 1990, la lente naissance
d'une nation a repris son cours.Il faut donc partir de loin pour saisir le présent. Que
de migrants ont peuplé ce sud de l'Afrique entre océan
Atlantique et océan Indien ! D'abord les Bushmen, les
éleveurs nomades et les défricheurs bantu. Puis les
colons européens, convoitant le bétail et la terre, plus
tard le diamant et l'or. Au cours des siècles, dans la rencontre
et l'échange, dans la violence de la conquête et de
l'exclusion, se sont redessinés les espaces et les cultures.
Des sociétés se sont façonnées : les royaumes africains du
Zimbabwe au pays Zulu, la colonie du Cap de Bonne-Espérance,
le pays de la ségrégation instituée. De cette
histoire multiple, de mémoires souvent blessées, de territoires
morcelés, les habitants du sud de l'Afrique ont
fait l'Afrique du Sud.