Wastburg, une cité acculée entre deux royaumes,
comme un bout de bidoche solidement coincé entre
deux chicots douteux. Une gloire fanée qui attend un
retour de printemps qui ne viendra jamais. Dans ses
rues crapoteuses, les membres de la Garde battent
le pavé. Simple gardoche en train de coincer la bulle,
prévôt faisant la tournée des grands ducs à l'oeil ou
bien échevin embourbé dans les politicailleries, la
loi leur colle aux doigts comme une confiture tenace.
La Garde finit toujours par mettre le groin dans tous
les coups foireux de la cité. Et justement, quelqu'un
à Wastburg est en train de tricoter un joli tracassin
taillé sur mesure. Et toute la ville attend en se
demandant au nez de qui ça va péter.Roman à facettes, Wastburg propose une vue en
coupe d'une cité médiévale macérant dans une
fantasy crépusculaire où la morale et la magie ont
foutu le camp. C'est comme si San-Antonio visitait
Lankhmar. Après La Voie du cygne de Laurent
Kloetzer et Gagner la guerre de Jean-Philippe
Jaworski, se dessine une véritable école de la
«crapule fantasy».
Wastburg, une cité acculée entre deux royaumes,
comme un bout de bidoche solidement coincé entre
deux chicots douteux. Une gloire fanée qui attend un
retour de printemps qui ne viendra jamais. Dans ses
rues crapoteuses, les membres de la Garde battent
le pavé. Simple gardoche en train de coincer la bulle,
prévôt faisant la tournée des grands ducs à l'oeil ou
bien échevin embourbé dans les politicailleries, la
loi leur colle aux doigts comme une confiture tenace.
La Garde finit toujours par mettre le groin dans tous
les coups foireux de la cité. Et justement, quelqu'un
à Wastburg est en train de tricoter un joli tracassin
taillé sur mesure. Et toute la ville attend en se
demandant au nez de qui ça va péter.Roman à facettes, Wastburg propose une vue en
coupe d'une cité médiévale macérant dans une
fantasy crépusculaire où la morale et la magie ont
foutu le camp. C'est comme si San-Antonio visitait
Lankhmar. Après La Voie du cygne de Laurent
Kloetzer et Gagner la guerre de Jean-Philippe
Jaworski, se dessine une véritable école de la
«crapule fantasy».