Ce troisième « Cahiers Jacques Lacarrière » se démarque quelque peu des deux précédents, Méditerranées et Naissances. Place ici aux seuls textes de Jacques Lacarrière autour du thème de la nature. Ou plutôt des « Natures », multiformes, complexes, évidentes ou mystérieuses, étrangères ou familières. Préservées ou profanées.« Jacques Lacarrière qui était, sinon natif, du moins enfant de la Sologne et du pays des Carnutes, savait lui aussi que La nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles. Dire qu'il en était amoureux serait encore peu dire, car on est amoureux de ce que l'on n'est pas, de l'autre : il en était en fait et plus précisément une composante entomologique avérée, avouée, assumée ; et c'est fièrement qu'il se déclara un jour citoyen du « Pays sous l'écorce ».« A défaut d'aller à minuit cueillir l'herbe des vallées ou à la saison de printemps couper le gui celtique à l'abri de la canopée, il sacrifia au rite spirituel de la consubstantialité. Puis, après avoir accordé une place de choix aux paysages et aux petites et grosses bêtes qui y circulent librement, il se mit en tête de contribuer à la réactivation éditoriale de textes méconnus ou inconnus d'auteurs « naturalistes », pas tous connotés du côté de la littérature, mais dignes d'une anthologie poétique, avec sa collection Nature. »
Gil JouanardDans ce volume, en guise de seul compagnonnage à Jacques Lacarrière, une « Petite anthologie géo-sensible », un florilège de textes « naturalistes » élaboré par Gil Jouanard. Fraternellement assemblés, ces « bouquets » rendent une sorte d'hommage à cette nature qui a fait de Jacques Lacarrière un être humain pleinement vivant. Même s'il avait tant rêvé être né « papillon phosphorescent ».
Ce troisième « Cahiers Jacques Lacarrière » se démarque quelque peu des deux précédents, Méditerranées et Naissances. Place ici aux seuls textes de Jacques Lacarrière autour du thème de la nature. Ou plutôt des « Natures », multiformes, complexes, évidentes ou mystérieuses, étrangères ou familières. Préservées ou profanées.« Jacques Lacarrière qui était, sinon natif, du moins enfant de la Sologne et du pays des Carnutes, savait lui aussi que La nature est un temple où de vivants piliers laissent parfois sortir de confuses paroles. Dire qu'il en était amoureux serait encore peu dire, car on est amoureux de ce que l'on n'est pas, de l'autre : il en était en fait et plus précisément une composante entomologique avérée, avouée, assumée ; et c'est fièrement qu'il se déclara un jour citoyen du « Pays sous l'écorce ».« A défaut d'aller à minuit cueillir l'herbe des vallées ou à la saison de printemps couper le gui celtique à l'abri de la canopée, il sacrifia au rite spirituel de la consubstantialité. Puis, après avoir accordé une place de choix aux paysages et aux petites et grosses bêtes qui y circulent librement, il se mit en tête de contribuer à la réactivation éditoriale de textes méconnus ou inconnus d'auteurs « naturalistes », pas tous connotés du côté de la littérature, mais dignes d'une anthologie poétique, avec sa collection Nature. »
Gil JouanardDans ce volume, en guise de seul compagnonnage à Jacques Lacarrière, une « Petite anthologie géo-sensible », un florilège de textes « naturalistes » élaboré par Gil Jouanard. Fraternellement assemblés, ces « bouquets » rendent une sorte d'hommage à cette nature qui a fait de Jacques Lacarrière un être humain pleinement vivant. Même s'il avait tant rêvé être né « papillon phosphorescent ».