Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein :
vies jetables et existences sacrifiées. Mais les
licenciements boursiers ne sont que les manifestations
les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre
toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification
multiforme de la violence sociale.Mêlant enquêtes, portraits vécus et données
chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
dressent le constat d'une grande agression sociale,
d'un véritable pilonnage des classes populaires :
un monde social fracassé, au bord de l'implosion.Loin d'être l'oeuvre d'un «adversaire sans visage»,
cette violence de classe, qui se marque dans les têtes
et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses
lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante
de responsabilité. Les renoncements récents doivent
ainsi être replacés dans la longue histoire des petites
et grandes trahisons d'un socialisme de gouvernement
qui a depuis longtemps choisi son camp.À ceux qui taxent indistinctement de «populisme»
toute opposition à ces politiques qui creusent la misère
sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs
renvoient le compliment : il est grand temps de faire
la critique du «bourgeoisisme».
Sur fond de crise, la casse sociale bat son plein :
vies jetables et existences sacrifiées. Mais les
licenciements boursiers ne sont que les manifestations
les plus visibles d'un phénomène dont il faut prendre
toute la mesure : nous vivons une phase d'intensification
multiforme de la violence sociale.Mêlant enquêtes, portraits vécus et données
chiffrées, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
dressent le constat d'une grande agression sociale,
d'un véritable pilonnage des classes populaires :
un monde social fracassé, au bord de l'implosion.Loin d'être l'oeuvre d'un «adversaire sans visage»,
cette violence de classe, qui se marque dans les têtes
et dans les corps, a ses agents, ses stratégies et ses
lieux. Les dirigeants politiques y ont une part écrasante
de responsabilité. Les renoncements récents doivent
ainsi être replacés dans la longue histoire des petites
et grandes trahisons d'un socialisme de gouvernement
qui a depuis longtemps choisi son camp.À ceux qui taxent indistinctement de «populisme»
toute opposition à ces politiques qui creusent la misère
sociale et font grossir les grandes fortunes, les auteurs
renvoient le compliment : il est grand temps de faire
la critique du «bourgeoisisme».