L'arbre digital - El arbol digitalje suis l'acrobate qui récupéré sa corde
mais je chute de face dans la nuit
nuit immobile en un coin de rue
où nous nous rencontrons
et je m'assure que c'est la même nuit
celle que nous vivons
et que c'est le même langage
et nous allons promener nos os fragiles par les rues
pourquoi serait-ce toujours la rue
pour converser de Notre Révolution mère sainte de tous les pécheurs maintenant et à l'heure...Cette anthologie nous montre à la Ibis la grande diversité de l'oeuvre d'un poète colombien, aussi grand que son humilité, et son unité à travers les batailles désespérées et merveilleuses du quotidien. Il partage avec les surréalistes ce goût de la conquête des territoires de l'ombre en plein jour, niais sa marque est celle de la rébellion généralisée du sens intégrée au vécu. Bien que multiples dans leurs éclats et leur propension à la tendresse, l'homme et le poète partagent les mêmes vêlements changeants, où la vision filtre tant dans le chaos des villes que dans l'intimité. Sa transcendance est de celles qui enivrent, qui se Trottent à la circulation des choses, qui se rebiffent et se déploient dans une patrie minuscule.
L'arbre digital - El arbol digitalje suis l'acrobate qui récupéré sa corde
mais je chute de face dans la nuit
nuit immobile en un coin de rue
où nous nous rencontrons
et je m'assure que c'est la même nuit
celle que nous vivons
et que c'est le même langage
et nous allons promener nos os fragiles par les rues
pourquoi serait-ce toujours la rue
pour converser de Notre Révolution mère sainte de tous les pécheurs maintenant et à l'heure...Cette anthologie nous montre à la Ibis la grande diversité de l'oeuvre d'un poète colombien, aussi grand que son humilité, et son unité à travers les batailles désespérées et merveilleuses du quotidien. Il partage avec les surréalistes ce goût de la conquête des territoires de l'ombre en plein jour, niais sa marque est celle de la rébellion généralisée du sens intégrée au vécu. Bien que multiples dans leurs éclats et leur propension à la tendresse, l'homme et le poète partagent les mêmes vêlements changeants, où la vision filtre tant dans le chaos des villes que dans l'intimité. Sa transcendance est de celles qui enivrent, qui se Trottent à la circulation des choses, qui se rebiffent et se déploient dans une patrie minuscule.