L'élection du président de la République du Congo (juillet 2009)Analyse des résultats et problématiquesCe sont les résultats issus du scrutin présidentiel du 12 juillet 2009 - qui s'est déroulé dans un contexte particulier et inédit électoralement : boycott-participation d'une demi-douzaine de candidats et deux actions qui ont suivi immédiatement (le discours d'investiture et la composition du nouveau gouvernement) - qui sont l'objet d'une singulière lecture, une sorte d'autopsie.Cette dernière se déroule en trois temps :D'abord, l'auteur procède à une espèce d'opération de tri et de classement des données statistiques à travers un certain nombre de grilles d'appréciation qui permettent d'appréhender à la fois les grandes tendances de l'électorat national et les caractéristiques spécifiques pour chaque candidat.Ensuite, il s'interroge sur quelques idées reçues : la perception populaire du champ politique congolais et des acteurs politiques qui s'extériorise par des concepts idéologiquement redoutables de type fief électoral ethnique ou départemental, bipolarité de l'espace politique national, en nord et en sud, clivage villes/campagne et la notion de capitale politique concernant la ville de Brazzaville.Enfin, il analyse l'effectivité déroutante de la pratique politique au Congo illustrée par la mise en place du gouvernement du nouveau septennat en inadéquation patente avec le discours dithyrambique et euphorique du président de la République réélu.
L'élection du président de la République du Congo (juillet 2009)Analyse des résultats et problématiquesCe sont les résultats issus du scrutin présidentiel du 12 juillet 2009 - qui s'est déroulé dans un contexte particulier et inédit électoralement : boycott-participation d'une demi-douzaine de candidats et deux actions qui ont suivi immédiatement (le discours d'investiture et la composition du nouveau gouvernement) - qui sont l'objet d'une singulière lecture, une sorte d'autopsie.Cette dernière se déroule en trois temps :D'abord, l'auteur procède à une espèce d'opération de tri et de classement des données statistiques à travers un certain nombre de grilles d'appréciation qui permettent d'appréhender à la fois les grandes tendances de l'électorat national et les caractéristiques spécifiques pour chaque candidat.Ensuite, il s'interroge sur quelques idées reçues : la perception populaire du champ politique congolais et des acteurs politiques qui s'extériorise par des concepts idéologiquement redoutables de type fief électoral ethnique ou départemental, bipolarité de l'espace politique national, en nord et en sud, clivage villes/campagne et la notion de capitale politique concernant la ville de Brazzaville.Enfin, il analyse l'effectivité déroutante de la pratique politique au Congo illustrée par la mise en place du gouvernement du nouveau septennat en inadéquation patente avec le discours dithyrambique et euphorique du président de la République réélu.