Après les concerts, on pouvait voir Ray Charles et Jean-Pierre Grosz, bras dessus, bras dessous, regagner les loges en dansant. Un swing endiablé qui a duré 27 ans entre deux hommes que rien ne destinait à se rencontrer.Car en 1978 Jean-Pierre Grosz n'est encore qu'un «petit serrurier de Montmartre». Mais il a une obsession, un rêve: rencontrer Ray Charles. Pour le réaliser, tous les moyens lui seront bons, y compris les plus audacieux.Et c'est gagné: à force de volonté et d'imagination, il devient le producteur et le meilleur ami du génie de la soul. Un être complexe et secret, dont on sait peu de choses: par exemple que cet homme aveugle conduisait voitures et motos, pouvait copiloter un avion. Ou qu'il avait décidé à soixante-dix ans de suivre des cours de chant. Personne n'aura sans doute mieux connu le grand Ray Charles, ses générosités et ses angoisses, que Jean-Pierre Grosz qui, partageant joies et coups durs, l'a accompagné jusqu'à la fin, tandis que le Genius entrait dans la légende.
Après les concerts, on pouvait voir Ray Charles et Jean-Pierre Grosz, bras dessus, bras dessous, regagner les loges en dansant. Un swing endiablé qui a duré 27 ans entre deux hommes que rien ne destinait à se rencontrer.Car en 1978 Jean-Pierre Grosz n'est encore qu'un «petit serrurier de Montmartre». Mais il a une obsession, un rêve: rencontrer Ray Charles. Pour le réaliser, tous les moyens lui seront bons, y compris les plus audacieux.Et c'est gagné: à force de volonté et d'imagination, il devient le producteur et le meilleur ami du génie de la soul. Un être complexe et secret, dont on sait peu de choses: par exemple que cet homme aveugle conduisait voitures et motos, pouvait copiloter un avion. Ou qu'il avait décidé à soixante-dix ans de suivre des cours de chant. Personne n'aura sans doute mieux connu le grand Ray Charles, ses générosités et ses angoisses, que Jean-Pierre Grosz qui, partageant joies et coups durs, l'a accompagné jusqu'à la fin, tandis que le Genius entrait dans la légende.