C'est le livre de bonne foi d'un incroyant qui cherche à comprendre
comment le christianisme, ce chef-d'oeuvre de création
religieuse, a pu, entre 300 et 400, s'imposer à tout l'Occident.
À sa manière inimitable, érudite et impertinente, Paul Veyne
retient trois raisons :Un empereur romain, Constantin, maître de cet Occident,
converti sincèrement au christianisme, veut christianiser le
monde pour le sauver.Il s'est converti parce qu'à ce grand empereur il fallait une
grande religion. Or, face aux dieux païens, le christianisme,
bien que secte très minoritaire, était la religion d'avant-garde
qui ne ressemblait à rien de connu.Constantin s'est borné à aider les chrétiens à mettre en
place leur Église, ce réseau d'évêchés tissé sur l'immense
empire romain. Lentement, avec docilité, les foules païennes
se sont fait un christianisme à elles. Cette christianisation de
cent millions de personnes n'a pas fait de martyrs.Au passage, Paul Veyne évoque d'autres questions : D'où
vient le monothéisme ? Faut-il parler ici d'idéologie ? La religion
a-t-elle des racines psychologiques ? Avons-nous des
origines chrétiennes ?
C'est le livre de bonne foi d'un incroyant qui cherche à comprendre
comment le christianisme, ce chef-d'oeuvre de création
religieuse, a pu, entre 300 et 400, s'imposer à tout l'Occident.
À sa manière inimitable, érudite et impertinente, Paul Veyne
retient trois raisons :Un empereur romain, Constantin, maître de cet Occident,
converti sincèrement au christianisme, veut christianiser le
monde pour le sauver.Il s'est converti parce qu'à ce grand empereur il fallait une
grande religion. Or, face aux dieux païens, le christianisme,
bien que secte très minoritaire, était la religion d'avant-garde
qui ne ressemblait à rien de connu.Constantin s'est borné à aider les chrétiens à mettre en
place leur Église, ce réseau d'évêchés tissé sur l'immense
empire romain. Lentement, avec docilité, les foules païennes
se sont fait un christianisme à elles. Cette christianisation de
cent millions de personnes n'a pas fait de martyrs.Au passage, Paul Veyne évoque d'autres questions : D'où
vient le monothéisme ? Faut-il parler ici d'idéologie ? La religion
a-t-elle des racines psychologiques ? Avons-nous des
origines chrétiennes ?