«Ceci n'est pas un polar pour que je doive ou pour que je puisse
veiller à ce que l'on n'apprenne le nom de l'assassin, s'il y en a un, qu'à
la fin (alors qu'il n'y en a pas, pourtant je préférerais y veiller, au lieu
de ménager ce suspense) : en ouvrant le dossier, j'ai immédiatement
reconnu l'écriture de mon père.»Alors que Harmonia Coelestis était une stèle élevée à la mémoire du père,
Revu et corrigé renverse cette stèle en révélant que Mátyás Esterházy a
été un agent de la police secrète du régime communiste pendant plus de
vingt ans. Comportant de larges extraits du dossier de son père, le livre
de Péter Esterházy constitue un document exceptionnel sur une sombre
période de l'histoire de la Hongrie, mais aussi un texte inclassable. Tout
en renouvelant le genre du journal, Esterházy nous livre une méditation
profonde sur l'être humain et sur sa liberté, où la détresse insondable
d'un fils dévasté par le mensonge du père devient une oeuvre littéraire
lumineuse d'intelligence et d'humanité.
«Ceci n'est pas un polar pour que je doive ou pour que je puisse
veiller à ce que l'on n'apprenne le nom de l'assassin, s'il y en a un, qu'à
la fin (alors qu'il n'y en a pas, pourtant je préférerais y veiller, au lieu
de ménager ce suspense) : en ouvrant le dossier, j'ai immédiatement
reconnu l'écriture de mon père.»Alors que Harmonia Coelestis était une stèle élevée à la mémoire du père,
Revu et corrigé renverse cette stèle en révélant que Mátyás Esterházy a
été un agent de la police secrète du régime communiste pendant plus de
vingt ans. Comportant de larges extraits du dossier de son père, le livre
de Péter Esterházy constitue un document exceptionnel sur une sombre
période de l'histoire de la Hongrie, mais aussi un texte inclassable. Tout
en renouvelant le genre du journal, Esterházy nous livre une méditation
profonde sur l'être humain et sur sa liberté, où la détresse insondable
d'un fils dévasté par le mensonge du père devient une oeuvre littéraire
lumineuse d'intelligence et d'humanité.