Mais la musique soudain s'est tue
Classer Mais la musique soudain s'est tue dans vos listes
Connectez-vous pour ajouter à vos listesÀ propos du livre
Avec ses journaux intimes aux titres flamboyants,
provocateurs, Un galop d'enfer, Mes amours décomposés,
Calamity Gab, Gabriel Matzneff s'est depuis sa
jeunesse attiré une fâcheuse réputation de libertin, de
mauvais sujet. Trop beau, trop libre, trop heureux,
trop insolent, trop de lycéennes dans son lit, ça indispose
les honnêtes gens.Le temps passe, irrémédiablement, même pour les
plus obstinés polissons. Mais la musique soudain s'est
tue est un joli titre. Toutefois, si Billy Wilder ne l'avait
pas précédé, Gabriel Matzneff aurait volontiers intitulé
Boulevard du crépuscule ce journal intime des années
2009-2013.Certes, il demeure fidèle à ses passions, il est amoureux,
il voyage, il a la dalle en pente et un solide coup
de fourchette, il combat pour les causes qu'il croit être
justes, bref, il aime toujours la vie, mais peut-être,
désormais, est-ce la vie qui a cessé de l'aimer.