Cette publication bilingue en format « tête-bêche » de l'unique livret d’opéra deClaude Gauvreau est augmentée de photos de la production de 1996 par Chants libres,ainsi que d'essais du traducteur Ray Ellenwood et des éditeurs (Adam Seelig, ThierryBissonnette). Il s’agit de la toute première édition autonome de l’ouvrage, dans uneversion révisée à partir d’archives, et dans une mise en page plus aérée que celle desŒuvres créatrices complètes de 1977.Écrit en 1949 dans le style inimitable et outrancier de Gauvreau, Le vampire et lanymphomane se lit comme un poème théâtral progressant par chaînes de phrasesincandescentes. On y suit le parcours fantasmagorique d'amants maudits, séparés parles forces répressives du social. Longtemps occulté, parfois mécompris, ce textedéploie des procédés dramaturgiques étonnants et fascine par la fluidité identitaire deses personnages principaux. Selon Gauvreau lui-même, il s’agissait de « la fin etl’apothéose » de son livre initial, Les entrailles.Spécialiste renommé du mouvement automatiste et déjà traducteur de Refus global,des Entrailles et de La charge de l’orignal épormyable, Ray Ellenwood renouvelle icil’exploit de recréer le langage en partie inventé de Gauvreau.
Cette publication bilingue en format « tête-bêche » de l'unique livret d’opéra deClaude Gauvreau est augmentée de photos de la production de 1996 par Chants libres,ainsi que d'essais du traducteur Ray Ellenwood et des éditeurs (Adam Seelig, ThierryBissonnette). Il s’agit de la toute première édition autonome de l’ouvrage, dans uneversion révisée à partir d’archives, et dans une mise en page plus aérée que celle desŒuvres créatrices complètes de 1977.Écrit en 1949 dans le style inimitable et outrancier de Gauvreau, Le vampire et lanymphomane se lit comme un poème théâtral progressant par chaînes de phrasesincandescentes. On y suit le parcours fantasmagorique d'amants maudits, séparés parles forces répressives du social. Longtemps occulté, parfois mécompris, ce textedéploie des procédés dramaturgiques étonnants et fascine par la fluidité identitaire deses personnages principaux. Selon Gauvreau lui-même, il s’agissait de « la fin etl’apothéose » de son livre initial, Les entrailles.Spécialiste renommé du mouvement automatiste et déjà traducteur de Refus global,des Entrailles et de La charge de l’orignal épormyable, Ray Ellenwood renouvelle icil’exploit de recréer le langage en partie inventé de Gauvreau.