
Mille et une pages LM
Intérêts littéraires :
Jeunesse, Littérature, Vie pratique, Bande dessinée, Gros caractères, Ésotérisme
Activités de Mille et une pages LM

Amour, suppléance et autres catastrophes T.2 : Mon premier contra
1 personne apprécie ce livre
1 commentaire au sujet de ce livre
Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
J’avais beaucoup aimé le premier tome, mais j’ai encore plus aimé ce deuxième tome. On retrouve avec grand plaisir Marie-Louise, c’est la fin de l’été et l’école va recommencer très bientôt... Et finalement, l’appel tant attendu arrive, le premier contrat lui est accordé, tant de bonheur et de joie, mais en même temps, une tonne de questions et d’inquiétudes. Va-t-elle réussir dans cette voie, dans ce premier contrat qu’elle a tant voulu ?
Et puis il ne faut pas oublier sa vie personnelle, arrivera-t-elle à tout concilier comme l’amour, sa vie de couple avec Mathieu, son amitié avec Roxanne qui va cahin-caha, à cause de la tension qui règne entre Mathieu et Roxanne qui est maintenant sa coloc pour un petit moment. Pas facile, est-ce que Marie-Louise devra faire un choix entre les deux ?
Que puis-je vous dire, j’ai adoré voir le quotidien de cette prof, son interaction avec ses élèves, le tout nous montre clairement la réalité d’une nouvelle enseignante, le stress, les appréhensions, les petits bonheurs, les petits succès. Et tout ça, quand on sait que ce n’est pas toujours le calme que l’on va retrouver au retour à la maison.
J’adore le personnage de Marie-Louise, rien de cette personne que je n’ai pas aimé, Roxanne elle de son côté, j’ai trouvé que la pauvre fille passait un mauvais bout et on espère vraiment qu’elle va réussir à redresser la barre. Mathieu, lui, et bien on l’aime bien également même si à quelques reprises, il m’a tapé sur les nerfs avec ses réactions souvent excessives... Et il ne faut pas oublier Derek, pour qui je me dois de le dire, j’ai eu un petit faible pour lui.
C’est un chick-lit, mais il se lit super bien et rapidement, on vit de belles émotions également, j’ai ri également à plusieurs reprises.
En bref, Andrée-Anne Dufour, m’a offert une belle lecture, divertissante, amusante, qui porte à réfléchir, avec des petits bouts drôles. Une belle plume, sans aucune longueur, tout se déroule rapidement et nous fait entrevoir le 3e tome que je vais attendre avec grande impatience.
Un petit coup de cœur pour cette lecture qui tout comme le premier tome fait du bien à lire, et que je vous recommande sincèrement.
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/amour-suppleance-et-autres-catastrophes-t2-mon-premier-contrat-andree-anne-g.dufour-les-editeurs-reunis-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine :
La communauté de New Liverpool nous est racontée par l'histoire de son ancienne église, on fait un saut pour découvrir la communauté et les paroissiens de l'Église anglicane, leur quotidien, leur culture, le développement de Saint-Romuald. L'ancienne bâtisse qui habitait l'église a été désacralisée en 1975 et de la transformer en résidence familiale qui a été vendue à la famille Norman. Et après, elle passa dans les mains de Julie S. Doyon et de son conjoint, André Fortin.
En 1841, la bâtisse abritait la communauté anglicane de New Liverpool, l'auteure a voulu retracer les bâtisseurs, l'édifice religieux et les temps forts de la communauté. Ce livre historique est bien documenté, riche en images qui permettent de suivre les transformations en quatre étapes charnières, les débuts de la communauté, l'expansion, le déclin, la transformation du lieu de culte en résidence. Quand on regarde l'histoire des églises anglicanes au Québec les années 830 puis 1840, la population s'identifiait comme des croyants de religion anglicane, ce furent des années d'expansion, les adeptes des pratiques anglicanes prospèrent, ce qui justifiait la création et la construction de lieux de culte. Puis, le commerce du bois qui décline petit à petit, met en péril la communauté, car plusieurs familles sont dans l'obligation de partir se chercher du travail ailleurs. La vie économique a eu des répercussions qui lui ont fait très mal. Et en 1950, la perte du pasteur de l'église de New Liverpool vient progressivement mettre fin à la communauté, les services sont moins fréquents, les services sont moins disponibles, la ferveur des fidèles s'épuise jusqu'à la fermeture en 1975.
La dernière partie, relate la mise en rénovation et en restructuration de la demeure familiale, les deux propriétaires successifs qui ont quand même gardé quelques éléments de l'église comme certains bancs, des œuvres d'art, la charpente du chœur, les boiseries. On ressent encore aujourd'hui des valeurs du rassemblement autour de la famille Doyon-Fortin, qui adore être des hôtes accueillants.
Quel beau moment, j'ai passé en lisant ce beau livre enrichi et instructif sur l'histoire de la communauté anglicane et de son église de New Liverpool. C'est un merveilleux livre que Julie S. Doyon nous présente est remarquable et bien réalisé, c'est un travail inestimable de recherche, de compilation, de consultation qui a permis d'offrir un œuvre si richement garni et explicite qui permet de retracer l'implantation de cette communauté et de son église. Je vous recommande ce livre et j'espère que dans les écoles au sein du programme de l'histoire du Québec pourra référer aux jeunes et aux moins jeunes ce livre.
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/mission-new-liverpool-l-histoire-de-sa-communaute-anglicane-et-de-son-eglise-julie-s.doyon-editions-septentrion-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda :
Une boîte à livres, des échanges, des messages, une relation qui débute, mais soudain, il ne vient pas au rendez-vous qu’ils s’étaient fixés tous les deux.
Lui, c’est Maximilien, elle, c’est Diane.
Pourquoi a-t-il manqué son rendez-vous, un AVC, le terrasse, et il se retrouve dans un coma.
À son réveil, il a pratiquement tout oublié, sauf un très vague souvenir, une femme, il la voit brune, mais il ne sait pas qui elle est !
De son côté Diane, continue d’avancer, alors qu’elle a sa chance au cinéma, elle ne peut s’y consacrer à plein, elle ne fait que penser à cet amour qui est passé à côté d’elle.
Les années passent, et autant Maximilien que Diane, n’ont pas oublié, mais comment se retrouver quand on ne se connaît pas, quand ils étaient à l’aube de cet amour.
À quelques reprises, le destin a bien failli les faire se rencontrer, mais hélas, non, au contraire le destin continue à s’amuser d’eux.
Les deux personnages sont hyper attachants, on voudrait tellement les aider, les encourager à patienter. J’ai aimé autant Maximilien que, Diane. À quelques reprises, on se décourage pour eux, mais quand la vie fait que l’on se retrouve devant un grand amour, elle ne peut tout simplement pas nous donner la chance de le retrouver.
Un roman qui fait du bien, un amour comme en voit très rarement, une lecture qui se fait assez rapidement.
La plume de l’auteure est douce, belle, et malgré le drame, elle nous garde dans l’espoir qu’un jour...Les choses vont arriver !
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/apres-nos-reves-enfin-le-jour-magali-discours-editions-de-l-archipel-via-net-galley-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine :
Les romans d'amour populaires des années 1940-1950, mettaient en cause les bases et les fondements du Québec d'autrefois, cela brassait la nation et le catholicisme. Ces publications sont des histoires sentimentales québécoises du temps de la guerre et de l'après-guerre, des récits qui intéressaient vraiment la population et qui se vendaient dans les kiosques de journaux, mais pas en librairie.
Les romans d'amour populaire, étaient destinés aux 15 à 20 ans, les chercheurs de cet essai, démontrant que ce genre de publication ne répondait pas aux besoins des élites conservatrices, qui les contrariaient, les indisposaient, même les scandalisaient, car elles trouvaient que cela causait des répercussions sur la vie des couples.
De plus, les couvertures de ces feuillets avec des titres accrocheurs, des dessins qui attirent la curiosité, tout pour que le roman d'amour soit attirant, fascinant et séduisant afin de promouvoir les ventes.
Dans cette étude, on découvre comment les auteurs et dessinateurs arrivaient à mystifier et à romancer leurs publications.
Une lecture intéressante, qui permet de comprendre la réalité des histoires d'amour québécoises. Dans L'amour à 10 sous, on voit que le cœur et l'argent sont inséparables, indivisibles et insécables.
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/l-amour-a-10-sous-le-roman-sentimental-quebecois-de-l-apres-guerre-marie-pier-luneau-et-jean-philippe-warren-editions-septentrion-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Martine :
Dans ce recueil, Chantal Nadeau nous propose une poésie plus astucieuse, colorée, originelle. Elle se lance dans une prose qui dépeint les angoisses, les difficultés, les complications des sentiments reliés à l'appétit et à la brutalité. C'est dans les rencontres, qu'elles soient réelles ou non, que certains fantasmes frisent avec la tangibilité des actes commis.
Ce que j'aime de la poésie de Chantal Nadeau, c'est que sa plume est directe, brute et honnête, aucun sujet ou thème vient brimer sa créativité. Je vais suivre la prochaine publication, car je pense que je me rends compte que son verbe devient plus mature avec chaque recueil.
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/affame.e.s.chantal-nadeau-editions-hamac-productions-somme-toute-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
Une lecture que j’ai aimée, qui m’a bouleversé à certains moments, mais qui aussi m’a fait rappelé des souvenirs de mon enfance, de mes grands-parents italiens, non pas qu’ils ont la même vie, mais leur façon d’être et de penser, c’était comme eux.
Galileo et Giulia Rizzoli, vivent dans la Petite-Italie, ils ont 5 enfants. Ils opèrent une petite boulangerie et Galileo est déjà bien reconnu dans le quartier pour son pain.
Il ne faut toutefois pas oublier, que nous sommes durant la 2e guerre mondiale, bien sûr Galileo qui se souvient de la Première Guerre mondiale est dérangé et inquiet par ce conflit et ce, avec raison.
Lui et son fils aîné Enzo, seront arrêtés après que l’Italie s’allie à l’Allemagne dans ce conflit mondial, et ce sous le motif qu’ils peuvent être une menace pour notre pays, mais pour eux et pour la famille, il n’y aura pas d’explication de donner. Ils seront envoyés au camp de prisonniers à Petawawa en Ontario, un des camps qui aura servi à enfermer plusieurs Italiens. Donc Giulia se retrouve sans nouvelles, sans savoir ce qui leur est arrivé. Les nouvelles arriveront beaucoup plus tard.
Elle doit, de peine et de misère, prendre en main la famille et la boulangerie, mais l’opinion publique est également présente, et la majorité des gens qui aimaient bien la boulangerie, vont les laisser tomber. Les Italiens étant traités comme des traîtres par la population, et ce, sans raison vraiment.
Avec l’aide de sa fille, elle y arrivera, mais non sans heurt.
Je ne vous en dirai pas plus sur l’histoire, mais je peux vous dire que j’ai appris beaucoup sur cette époque, sur la façon que les italiens ont été traités ici même au pays, plusieurs comme Galileo et Enzo, au Canada depuis quand même 18 ans, ont été emprisonnés sans raison, et libérés également sans raison, pas une miette d’explication ne leur a été donné.
Marylène Pion ne s’attarde pas sur la vie de Galileo et Enzo au camp de prisonniers, elle met plutôt l’emphase sur la vie de Giulia et des enfants, restés dans cette petite boulangerie de la Petite-Italie. De sa façon de survivre dans un monde qui leur était devenu hostile, un monde où il pensait trouver le bonheur et vivre en paix, mais ce ne fut pas le cas.
On vit toutes les sortes d’émotions, de l’admiration d’abord pour cette femme qui a tenu à bout de bras sa famille et la boulangerie. De la colère également quand les 2 hommes sont arrêtés, et ce, sans fondement. Mais malgré tout, on ressent également de l'espoir. On espère très fort pour ces enfants qui deviendront des adultes dans un monde qui les a trahis d’une certaine façon.
La plume de Marylène Pion est juste, sensible, réaliste, on peut voir qu’elle a fait ses recherches, les faits rapportés étant véridiques. Sa plume est aussi très descriptive, je pouvais presque voir Galileo derrière ses fourneaux en train de cuire le pain et les rues de la Petite Italie.
En bref, c’est un coup de cœur pour ce roman historique qui m’aura fait reculer dans le temps, mais surtout qui m’aura appris bien des choses... Merci Marylène Pion.
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/les-etrangers-d-ici-marylene-pion-les-editeurs-reunis-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda :
Comme à son habitude, l'écriture d'Henri Loevenbruck est toujours intéressante, facile à lire, fluide, c'est un auteur agréable à lire puisque ses romans sont palpitants, fascinants et passionnants. Avec Les disparus de Blackmore, il allait démontrer tout son talent d'auteur.
J'ai bien aimé la mise en place des deux personnages principaux, l'arrivée de Lorraine Chapelle, première diplômée femme de l'Institut de criminologie de Paris avec Edward Pierce, britannique, spécialisée dans les sciences de l'occulte, détective de l'étrange. On entre dans une histoire intéressante et divertissante, on fait un voyage dans l'imaginaire et dans le temps, à arpenter une île anglo-normande fictive dans les années 1920.
Leur investigation, à la recherche des Disparus de Blackmore, va se dérouler aux frontières de l'étrange. Le fait de lier l'enquête à des cultes anciens, notamment celtes, était aussi quelque chose de très fascinant. J'ai beaucoup aimé cette exploration dans l'ésotérisme tout en gardant un pied dans la réalité. Cela impose une sincérité d'esprit et en même temps que cela occasionne une recherche de justifications solides. Une prestidigitation que Henri Loevenbruck maîtrise à merveille.
Ce roman réunit différents genres comme l'horreur, l'historique, le mystère, l'épouvante, les enquêtes, l'occulte et l'étrange. J'ai aimé ce récit, car il m'a vraiment fait penser à une légende, j'espère retrouver les deux acolytes dans d'autres aventures à l'avenir. Je vous le recommande, c'est un livre que vous devez lire afin de vous faire votre propre appréciation.
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/les-disparus-de-blackmore-henri-loevenbruck-xo-editions-via-interforum-canada-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
Je vous mentirais si je vous disais que ce roman est facile à lire, il ne l’est pas, et pourquoi, et bien tout simplement parce qu’il brasse des sentiments et nous fait vivre des émotions assez fortes.
Adeline, une toute petite fille, est une enfant de l’orphelinat, en effet sa mère trop jeune, est morte en couches.
Et comme dans bien des romans de cette époque, l’abbé André Cousineau, va s’en mêler et placer la petite dans une famille, sans savoir qu’il va mettre la destinée de cette petite en péril...Et oui, l’église dans ces temps-là ne faisait pas toujours ce qui était de mise à faire et voulait garder un contrôle presque absolu sur les paroissiens.
La famille où elle sera placée, vit sous le joug d’un père, et oui je l’ai détesté de toutes mes forces, et doit subir l’alcoolisme, la brutalité, les colères, c’est cette atmosphère qui est l’essence de la maison, rien de bon pour un enfant, me direz-vous!
C’est un roman qui fait nous ressentir tellement d’émotions et de sentiments divers. La haine, la colère, la tristesse, pour ces êtres répugnants qui ne devraient pas être là, parce qu’il n’y en a pas seulement qu’un.
Et puis l’espoir, la tendresse, et les autres personnages qui viennent nous chercher très solidement, et la première bien sûr, c’est Adeline, et bien sûr Marie-Rose qui fera tout ce qu’elle peut pour lui faciliter les choses, sans oublier ses deux frères adoptifs. Par chance qu’ils sont là, pour se faire les ambassadeurs ce que l’on pourrait faire pour la petite.
Adeline, change au fil des pages, ça ne peut pas faire autrement quand on vit ce qu’elle vit au quotidien.
C’est un premier tome, alors il nous faut attendre la suite pour savoir.
La plume de France Lussier est marquante, frappante, elle nous fait vraiment ressentir à travers ses mots tout ce qui se passe dans la famille Rioux. Elle nous fait sentir tout ce que la petite traverse, et on n’aurait qu’une seule envie, c’est de la sortir de là. On dirait presque le livre vivre d'émotions entre nos mains.
Un coup de cœur pour les émotions si fortes que cette lecture a suscité en moi, je ne peux qu’avoir hâte de poursuivre avec le deuxième tome.
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/adeline-t1-la-fleur-du-mal-france-lussier-guy-saint-jean-editeur-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda :
Je dois d’abord vous dire, qu’il y a eu une série sur Netflix tiré de ce livre. Je n’ai pas vu cette série, par contre j’ai beaucoup aimé le livre, et je serais curieuse de voir la série maintenant.
Ingrid Yung est issue d’une famille sino-américaine. Elle a réussi avec succès ses études en droit, maintenant dans la trentaine, elle ne désire qu’une seule chose, devenir associée au sein du cabinet new-yorkais réputé et célèbre.
Mais quand on est une femme dans un monde d’hommes, quand on est encore jeune, et quand on est une femme asiatique, et bien disons que nous n’avons pas vraiment la chance de notre côté.
Elle est prête à tout pour atteindre son but, mais ça veut aussi dire accepter des causes presque perdues d’avance, ajoutant une tonne de pression sur ses épaules.
Ingrid va évoluer dans un monde rempli de racisme et de sexisme. On ressent à plusieurs reprises toute la frustration et la colère d’Ingrid, mais elle se tait cela fait partie du prix à payer pour avoir ce qu’elle veut.
En bref, ce roman est tiré de la propre vie de l’auteure, de son expérience, de son parcours.
Au tout début, il y a quelques petites longueurs, par contre cela nous permet de bien nous situer, de bien comprendre tous les enjeux, et tout ce qui est derrière Ingrid.
La plume de l’auteure est fluide, réaliste, elle nous partage une partie de son vécu, d’une très belle façon. Ce qu’elle nous raconte est la réalité de beaucoup de femmes dans un milieu majoritairement masculin, où est sa place?
Parviendra-t-elle à se hisser au sommet malgré toutes les embûches qui sont devant elle ?
Une lecture que je vous recommande, si j’ai le plaisir de regarder la série, je vous en reparlerai.
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/plan-de-carriere-helen-wan-editions-de-l-archipel-via-interforum-canada-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine :
Un été qui s'annonce plein de rebondissements et de promesses, surtout sur l'île de Nantucket. Le nouveau roman est à la vieille de paraître et Vivian Howe, ne bénéficiera pas du succès de sa nouvelle œuvre. Vivian est renversée par un chauffard qui a fui l'accident, elle ne survivra pas. Elle va toutefois rester en tant qu'observatrice pour son dernier été, elle a trois chances de donner un coup de pouce pour aider quelqu'un qui lui est proche. Qui choisira-t-elle ? Entre son fils Léo, adolescent tourmenté par un secret lourd et honteux. Sa fille, la rebelle Carson, qui jongle avec l'alcool, la drogue et une relation secrète avec un homme marié ou bien son aîné Willa qui vit une belle vie, avec une confiance en soi diminuée par la série de fausses-couches, faite l'une après l'autre.
Un dernier été fut une bonne lecture, car Elin Hilderbrand y a inséré une touche paranormale en parallèle d'une enquête sur l'accident dont Vivian, l'héroïne principale, est victime dès le début du récit.
L'écrivaine a choisi des sujets délicats tels que l'alcoolisme et la drogue chez les adolescents, le suicide, l'infidélité, le deuil, mais avec de petites touches d'espoir, qui rendent ce roman lumineux, intéressant et délicat. J'ai beaucoup aimé ce roman que j'ai trouvé agréable à lire, idéal pour l'été, qui parle des relations familiales, de relations de couple, du deuil et de la confiance en soi.
Elin Hilderbrand aborde des sujets entourant la famille, certains sont lourds, des points de vue qui sont surprenants ainsi que le côté fantastique abordé donne une influence intéressante à l'histoire de la famille de Vivian. Une lecture sympathique avec des personnages attachants, avec leur part de mystère et de ténèbres, leur fêlure et leur culpabilité. Ils ont à vivre des dilemmes personnels et des guerres émotionnelles, ce qui rend les personnages d'une crédibilité et d'un réalisme déconcertant. La plume de l'auteure est fluide et facile à lire. Un roman bien réussi qui mérite d'être lu, surtout qu'il est agréable à lire durant la saison estivale.
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/un-dernier-ete-elin-hilderbrand-editions-les-escales-via-net-galley-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
Plus qu’un coup de cœur cette lecture, un vrai bonbon, un pur délice. Avant de vous en parler, je vous lance un défi, de lire ce livre et de ne pas pouffer de rire à plusieurs reprises, vous n’y arriverez pas, j’en suis certaine.
Sandrine, rien vraiment d’extraordinaire dans sa vie, trentenaire, l'amour au point mort, pas d’emploi, et sa coloc qui décide d’aller s’installer avec son amoureux, alors qu’est ce qui la retient ?
Elle va donc accepter, sur un coup de tête de partir avec Olivier, pour qui elle a eu une attraction presque immédiate, Olivier est photographe et un autre couple Flavie et Jules se joint à eux pour traverser le Canada et se rendre dans les rocheuses pour une série de photos qu’Olivier doit prendre.
Il voyage à bord d’un autobus transformé... Un peu à l’étroit disons-le. Mais Flavie et Jules, vont dormir dans une petite tente montée tout près de la maison sur roues, et l’aventure commence.
Dès le départ, on pouffe de rire quand Sandrine se retrouve en duel avec une bande de ratons laveurs, ce que j’ai pu rire avec cette scène. Et puis tout au long du chemin pour la Colombie-Britannique, ce sont des péripéties du genre qu’ils vont rencontrer.
Mais le gros point de l’histoire, c’est que Sandrine se promet bien de ne pas tomber amoureuse d’Olivier, comme elle le dit elle-même, Olivier n’est qu’un bon ami qui vient avec certains petits extras (comme de coucher avec lui). Mais elle risque de se faire prendre à son petit jeu. Surtout quand elle se rend compte qu’elle est jalouse de qui Olivier doit côtoyer... Ouf.
Alors qu’ils ont des pépins avec le véhicule, ils sont invités à une noce, ils sont rendus au Manitoba, et encore là, c’est à se tordre de rire.
Plus tard, c’est du rafting qu’ils vont faire, d’ailleurs, Olivier a dû être très persuasif pour entraîner Sandrine.
Et le clou de tout ça, et bien la randonnée à cheval, Sandrine accompagne Olivier dans une petite escapade pour prendre des photos... Aie !
Est-ce que l’amour sera plus fort que tout ? Et bien non, je ne vous le dirai pas, il vous faudra lire ce magnifique roman.
J’ai lu plusieurs livres de Caroline Langevin, qui ont pour la plupart été des coups de cœur, et bien celui-ci est vraiment le summum, l’auteure a tout mis pour nous accrocher très solidement à cette histoire, que l’on ne peut pas lâcher une fois commencée. Les descriptions sont super et aucun mal à s'imaginer toutes les situations dans lesquelles Sandrine va se retrouver.
J’ai adoré les personnages, Sandrine bien sûr et Olivier également, un petit coup de cœur pour Flavie qui m’a bien fait sourire, et ce, à plusieurs reprises.
Je n’en dirai pas plus, sinon je ne pourrai plus m’arrêter, mais si vous avez besoin d’un roman qui vous fera rire, un roman plein de tendresse, de questions, de mises en situations parfois assez loufoques, et bien n’hésitez plus, ce roman est pour vous. Une plume que l’on aime, que l’on veut relire encore et encore !
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/le-trip-d-une-vie-caroline-langevin-editions-de-mortagne-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine :
Cette autobiographie, présentée par Daniel Gagnon-Barbeau, nous livre la vie d'un homme qui se remémore et revisite ses souvenirs et il se raconte les abus subis durant sa jeunesse. Il va livrer ces moments difficiles et affligeants, mais ce qui reste étonnant dans les écrits de l'auteur, c'est que les mots peuvent être empreints d'amertume, de violence, d'horreur, de chagrin, de douleur, ces textes ont une charge sensible, imaginative, et même poétique.
On vacille, au fil des pages, entre deux émotions tout au long de la lecture, soit la colère ou la torture dans les événements impliquant le jeune garçon. Les atteintes faites à l'enfant et la vision et les constations de l'adulte sur un passé brisé, accablé, fissuré où se côtoient la honte, le dégoût puis l'agressivité, l'animosité, l'indignation et le mécontentement s'alternent continuellement dans ce récit percutant, bouleversant et touchant.
C'est une œuvre que je vous conseille, écrit avec une plume poétique.
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/dans-les-tenebres-de-l-omerta-complainte-daniel-gagnon-barbeau-editions-semaphore-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda :
Déroutant est le premier adjectif qui me vient à l’esprit maintenant que je viens de terminer ma lecture.
L’auteure nous fait embarquer dans un voyage intrigant, surprenant, une fois embarqué impossible de laisser de côté ce roman avant d’avoir obtenu toutes les réponses aux questions que je me posais.
Ted Bannerman, vit dans une maison isolée dans l’impasse de Needless Street, l’homme est solitaire et asocial, un personnage étrange qui onze ans plus tôt a été suspecté quand la petite Lulu a disparu.
Dee, qui vient d'emménager dans la maison voisine, est persuadée qu'un terrible secret pèse sur les lieux, elle est déterminée à surveiller le moindre mouvement de cet homme vivant dans la dernière maison avant les bois.
Cette histoire est originale, un huit clos sombre où le fantastique et l’horreur se mêlent avec brio, l’auteure nous permet de découvrir le cheminement de chaque personnage, chacun donne de la voix, partage avec nous leurs pensées les plus secrètes, tous même le chat.
Catriona Ward a une plume magique, elle nous propose un récit mystérieux, un mystère qui nous est dévoilé qu’à la toute fin, le suspense nous embarque pour ne plus nous lâcher, ce roman est incroyablement bien construit, je viens de passer un moment de lecture bouleversant.
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/la-derniere-maison-avant-les-bois-catriona-ward-editions-sonatine-par-lynda-massicotte.html

À la croisée des chemins T.1 : La dérive
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Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
Qui dit Louise Tremblay d’Essiambre, dit habituellement coup de cœur, et encore une fois, l’auteure nous offre le premier tome de ce qui ressemble beaucoup à une autre série coup de cœur !
Dans ce roman historique, on est en pleine 2e guerre mondiale, et nous allons faire la connaissance de la famille Fitzgerald, Connor le père, d’origine irlandaise, Ophélie et de leurs 13 enfants. Nul besoin de vous dire que c’est pratiquement la misère noire pour cette famille, et non seulement, il manque de tout, mais également du côté émotionnel, les bons mots, l’amour et les câlins et bien ça n’existe pas chez eux.
Du coup à cause du manque de tout, les 2 plus vieux Marjolaine et Henry doivent se sacrifier, tout quitter et s’éloigner pour gagner des sous pour aider la maisonnée. Je ne peux que vous dire qu’à certains moments, c’est vraiment déchirant de les voir aller.
Marjolaine se retrouve donc chez les O’Brien, complètement à l’inverse de sa propre famille. Dans cette famille, ils sont tissés serrés, et tout le monde participe à tout, mais avant tout, l’amour est omniprésent. Ce qui redonnera confiance en la vie et surtout un espoir que le bonheur existe dans ce bas-monde. Mais ce sera de courte durée,
Un drame vient frapper la famille, et tout le monde va ressentir les affres de ce drame et encore plus les tout-petits comme Delphine, dont le poids du malheur est trop lourd sur ses petites épaules.
C’est le premier tome de cette série, mais je peux vous dire déjà, que c’est un roman qui frappe fort. On adore les personnages, on voudrait tellement offrir quelque chose à ces enfants pour qu’ils puissent sourire de nouveau.
Bien sûr, c’est un roman historique et l’auteure a ce talent de nous transporter avec ses mots à une toute autre époque, on le sent, on le vit. À quelques reprises, les émotions étaient très fortes, plusieurs sentiments surgissent à la lecture de ce premier tome, de la tristesse, du bonheur, de la colère et de l’espoir.
Marjolaine est encore très jeune pour prendre en main le bonheur de sa fratrie, et on voudrait tellement l’encourager. La fin vient nous frapper très fort et nous fait espérer le deuxième tome très rapidement…
Un coup de cœur que je vous recommande à 100 %, ne passez pas à côté de cette histoire, je suis certaine que ce sera un coup de cœur également pour vous !
https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2023/08/a-la-croisee-des-chemins-t1-la-derive-louise-tremblay-d-essiambre-guy-saint-jean-editeur-par-lynda-massicotte.html

Passion torréfiée : Entre deux cafés
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Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥
Combien de femmes s’oublient totalement une fois adulte, mariée et mère de famille. Et bien, c’est le cas de Laurie et de plusieurs d’entre nous.
Tout ne va pas pour le mieux dans le monde de Laurie, oh oui, elle semble mener la vie parfaite, mais ce n’est pas le cas, surtout avec son conjoint Louis-Philippe, disons que la magie de leur couple s’effrite. Laurie qui relève d’une dépression nerveuse, fait pourtant tout ce qu’elle peut pour raviver la flamme, mais ça semble être peine perdue.
Pour le bien de ses enfants, elle fait semblant. Au travail, aussi, elle doit être la femme presque parfaite. Mais jouer à la perfection, épuise, et Laurie n’en peut tout simplement plus.
Et puis un nouveau collègue de travail arrive, et quand Laurie fait sa connaissance, et bien, c’est le feu d’artifice devant ses yeux et dans son cœur.
Matthew, saura lui faire sentir qu’elle est encore une femme avant tout, qu’elle est elle, pour ses qualités, sa personnalité, et même ses défauts.
Laurie se pose un tas de questions, probablement les mêmes que vous et moi se sont posés un jour ou l’autre dans notre vie.
Ce roman, c’est la vie, c’est un petit bijou, c’est une histoire qui vient nous confirmer que ce n’est pas seulement dans notre tête que nous nous sommes oubliées. Laurie, comme bien des femmes se doit de performer, d’être parfaite en tout point, et ça et bien ça devient très lourd à porter.
Une super belle plume, une plume réaliste, non ce n’est pas un conte de fées, on adore Laurie, on l’admire et on se pose les mêmes questions. J’ai tout simplement adoré tout de ce livre qui nous parle de famille, de couple, de travail, de la femme et de l’amour.
Il y aura une suite, et je ne me possède plus à savoir la suite de cette histoire, parce que disons-le, l’histoire finie avec un gros point d’interrogation.
Coup de cœur pour cette lecture qui, tout en étant légère, touche des sujets assez sérieux quand même !
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