Activités de Mille et une pages LM

Le commentaire de Lynda : Ce n’est pas le premier roman de cet auteur que je lis, et je peux dire que c’est un auteur que j’aime beaucoup. Ce sont toujours des histoires qui font vivre des émotions et cette histoire n’a pas fait exception. Paul essaie de survivre du mieux qu’il le peut avec ses deux jeunes enfants, Manon et Clément, ils essaient tous les trois de poursuivre leurs vies après le départ inexpliqué et surprise de Sarah, épouse de Paul et mère des petits. Elle est tout simplement partie un jour, sans plus jamais donner de nouvelles. Après plus d’un an, Paul décide qu’il est temps de faire quelque chose, il retourne donc avec les enfants, à Saint-Malo, là où il a grandi, espérant redonner le sourire à ses petits, et lui arrêter de se questionner, sur des choses qui ne trouveront pas de réponse. Il y a des passages où les petits avec leurs affirmations et leurs questions m’ont vraiment émue. Ces petits bouts de choux, qui ne comprennent tout simplement pas que maman est partie. Au fil des jours, les rires reviennent, les questions diminuent, ils feront la rencontre de personnes qui viendront enjoliver un peu leurs vies. Mais Paul continue encore à se demander ce qui s’est passé. A-t-on quand même le droit au bonheur quand les réponses cherchées ne sont pas là. Certaines rencontres pourraient tout simplement mettre un baume sur leurs plaies et les pousser à revivre. Cette histoire est l’histoire d’une perte, d’un deuil, mais pas nécessairement un deuil physique, puisque l’on ne sait pas, mais le deuil d’une vie, d’un couple, d’une famille tel qu’elle était. C’est l’histoire d’un homme qui ne comprend pas, mais qui avec l’aide des gens autour de lui, trouvera la force de continuer pour ses petits. C’est un homme, qui pour le bonheur de ses enfants est prêt à tout. Les descriptions de ce bord de mer sont belles, d’ailleurs, un film a été tiré de ce roman, je ne me souviens pas de l’avoir vu, mais je vais tenter d’y remédier. La plume d’Olivier Adam est sensible, émouvante, et quand même réaliste. Je dois dire que c'est un roman qui jouera avec vos émotions et vos sentiments. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/des-vents-contraires-olivier-adam-editions-points-via-interforum-canada-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine : Chaque trimestre, j'ai la possibilité de recevoir et de lire XYZ, la revue de la nouvelle, elle propose toujours un thème majeur, chaque publication présente de nouveaux auteurs ou de nouvelles auteures qui révèle leurs premiers écrits ou leurs premières nouvelles, cette revue est une excellente publicité et une occasion de se faire connaître. Dans ce numéro, le thème commun soulevait une interrogation, car je me demandais si on allait vers une tentative de parler des ripostes du côté des forces armées ou bien personnel, peut-être qu'ils vont mettre l'accent sur le sport, ou bien on serait dans une forteresse et il faut renforcer nos abords afin de prendre une avance sur l'adversaire, aussi de façonner une distance d'avec l'attaquant. Je me suis trompé, ces textes avaient en eux une force qui permet de riposter ou de trouver les ressources afin de se déprendre des griffes d'un agresseur. J'ai quelques nouvelles qui m'ont vraiment plu, Je pense au moniteur cardiaque, au petit bruit strident de la mort de Lynda Dion, Éclat de verre d'Emmanuelle Parizeau, Jeanette, je t'écris couchée en nous imaginant debout de Fanny Brossard-Charbonneau (ce texte est un vrai coup de poing qui nous jette à terre comme la boxeuse Jeanette Zacarias Zapata), quel voyage littéraire, j'ai fait. Ensuite, dans les autres textes, celui d'Ariane Duchesne, dans le thème libre qui s'intitule L'attente plaira à plusieurs lecteurs qui ont eu à attendre une réponse tant espérée. La nouvelle qui a gagné le concours ce trimestre est La dernière tarte, Annie-Claude Thériault qui nous relate la fermeture d'un village de la basse Côte-Nord. Je vous recommande cette revue de la nouvelle qui est très intéressante, fascinante, surprenante qui permet de découvrir de nouveaux écrivains, en plus avec des textes bien écrits et faciles à lire. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/xyz-la-revue-de-la-nouvelle-no.155-automne-2023-contre-attaque-collectif-sous-la-direction-de-marie-pier-lafontaine-editions-xyz-la-revue-de-la-nouvelle-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Martine : Je suis habituée de lire Monique Le Maner dans ses romans policiers d'Onésime Gagnon, dans ce recueil, elle nous propose une autre façon d'écrire des histoires dans le genre de la nouvelle. Elle nous offre une vingtaine de nouvelles où elle explore différentes richesses qu'apporte la vieillesse. Les personnages principaux sont des personnes que l'on considère comme des aînés, des histoires différentes certaines zones humoristique, dramatique, humour noir, suspense, à des époques différentes touchant à des événements marquants comme l'occupation allemande, une disparition, survivre un naufrage, chaque nouvelle porte en elle, un regard franc, honnête, sincère et direct avec une intelligence, cette intelligence qui vient sûrement de l'expérience et des compétences de l'auteure Monique Le Maner. Les nouvelles permettent aussi de relever les réalités avec un esprit vif, perspicace, subtil afin de nous donner en lecture des textes brillamment écrits, avec un contexte ou en question certains détails ce qui rend chaque récit diversifié et des qualités qui lui sont propres. Nous allons suivre Lucette et Gaston, au fil des histoires qu'ils racontent au gré du temps et des époques, sous différentes périodes de l'histoire. C'est certain que certains sujets épineux peuvent vous apparaître comme étant une volonté de débat social comme l'âgisme, la pauvreté des aînés, l'exclusion des personnes âgées dans une société valorisante du travail et de la réussite, l'invisibilité que l'on impose lorsqu'on les croise dans la rue ou ailleurs, les soirées en famille sans leur présence, les vieux qui vivent la solitude, la perte d'autonomie, l'ennui, la fin de vie sans accompagnement pour plusieurs. Ce ne sont pas que des éléments d'une déclaration des lacunes sociales. Mais on sait bien que Lucette et Gaston ont le droit de vivre des années en paix, dans la sérénité et le bonheur. Une lecture que j'ai aimée qui m'a permis de renouer et de découvrir la plume de Monique Le Maner qui arrive toujours à me surprendre tellement son talent est immense. Je vous le recommande, vous passerez un agréable moment de lecture. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/bonne-nuit-lucette-monique-le-maner-editions-de-la-pleine-lune-via-dola-communications-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : Les problèmes liés à l’anxiété sont souvent assez pénibles à vivre, difficile pour un adulte, alors vous pouvez imaginer ce que c’est pour un enfant. Pas toujours évident d’apporter l’aide nécessaire que le petit peut avoir besoin. Ce livre est un outil merveilleux pour les parents dont un enfant souffre d’anxiété. Tout d’abord, il nous explique très clairement d’où provient l’anxiété, pourquoi certains en souffrent et d’autres non. Non seulement faut-il savoir détecter l’anxiété chez l’enfant, mais une fois celle-ci confirmée, on fait quoi ? Comment peut-on aider notre enfant, on ne peut tout simplement pas se dire que cela va finir pas passer, c’est bien certain. Encore une fois, dans cette collection, l’auteure Ariane Hébert psychologue, nous explique à l’aide de faits vécus réels, les mises en situation sont très claires, et nous permettent de bien comprendre tous les dessous de l’anxiété, mais non seulement, ils nous donnent également des solutions, des idées, des outils pour nous aider à aider notre enfant. Un outil indispensable non seulement pour les parents, mais également pour les enfants qui sentiront qu’ils ne sont pas seuls, et surtout qu’ils sont compris. J’ai aimé la partie où un seul petit mot dans une situation peut engendrer une crise d’anxiété, de là apprendre à l’enfant à capter et à analyser la situation, et réussir à se calmer avant l’arrivée de la crise d’anxiété. J’ai beaucoup aimé, et même si ce petit livre est dédié à l’anxiété chez l’enfant, je suis certaine que quelques passages pourraient très bien s’appliquer à un adulte souffrant d’anxiété également. Bien écrit, des petites illustrations, les récits de psys également nous permettent de comprendre encore plus... Ariane Hébert nous offre un bel outil, à nous d’en profiter. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/anxiete-la-boite-a-outils-edition-revue-et-augmentee-ariane-hebert-psychologue-les-editions-de-mortagne-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : Ce qui ressort de ce roman jeune adulte, c’est qu’il est authentique et surtout réaliste. Charlie est une jeune adulte, tout ce qu’il y a de plus normale, intelligente, drôle, fonceuse, ambitieuse... Mais elle est aussi, grosse. Elle l’avoue, même si elle sait que ce mot n’est pas acceptable pour tout le monde, surtout sa mère, qui pas trop subtile, pas encourageante non plus, rien pour aider Charlie en tout cas, laissant même des trucs amincissants à la vue de Charlie. Pas toujours facile ce roman, moi ce qui m’a fait le plus mal, c’est la relation entre Charlie et sa mère, une relation vraiment toxique, rien en fait pour remonter la confiance en soi de Charlie. Puis il y a les amies, le premier flirt, la mode, et la pensée des gens qui nous entourent, parce que soyons honnête, on pousse toujours pour le corps parfait, la physionomie de rêve, dès que l’on entre pas dans le moule, on est classé, à part, et pratiquement pas normal. Je suis tombée en amour avec Charlie, la fille pleine de vie et de joie de vivre, et qui a pour amie, la fille parfaite Amélia, qui est vraiment tout, belle, intelligente, corps parfait, mais c’est ok, avec Charlie ça. Charlie essaie tant bien que mal de ne pas écouter autour d’elle, de ne pas écouter ce qu’elle devrait être pour l’une ou pour l’autre, pour sa mère, pour un garçon, non elle veut être tout simplement elle, s’aimer et s’accepter telle qu’elle est… J’ai aussi aimé la partie flirt, où elle est contente que Brian la remarque enfin et lui demande de sortir, même si elle apprend qu’il avait demandé à Amélia de sortir et qu’elle a refusé... Encore toute sortes d’idées dans la tête, veut-il vraiment sortir avec elle ou bien, c’est en attendant de trouver mieux? En bref, un roman que j’ai beaucoup aimé, l’histoire est bonne, Charlie est cette jeune adulte que l’on rencontre tous, un jour ou l’autre, dans notre vie, et l’auteure a bien su nous la faire connaître et surtout nous la rendre très sympathique. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/gros-tracas-pour-charlie-vega-crystal-maldonado-akata-editions-via-interforum-canada-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine : ♥ Coup de coeur ♥ Un roman qui se présente comme un hommage à la famille, à ses liens qui peuvent être complexes et parfois harmonieux, une famille qui n'est pas des plus parfaites comme la majorité puisque l'attachement familial et les relations entre frères et sœurs comporte quelquefois des secrets. Sarah Desrosiers savait que sa grand-mère maternelle souffrait de leucémie, dans ce roman, elle voulait donner l'aspect à la mort comme faisant partie de la vie. À la fin de l'été, Françoise Lane, la mamie de Sarah, va annoncer à tous ses enfants qu'elle va demander l'aide médicale à mourir. Ils auront un automne afin de renouer, de parfaire, d'enrichir une relation que le temps à la maltraiter ou à la malmener. Ils accompagneront leur aïeule chacun à leur façon, mais Sarah sera celle avec qui la mamie a créé plus de liens puisqu'elle lui rendait visite en premier dans son petit appartement, puis dans le CHSLD, que la travailleuse a trouvé pour elle. Dans la situation de Mme Lane, le CHSLD ne la traita pas, selon sa condition de besoin de soins. La Mamie de Sarah reprend du mieux donc elle doit retirer sa demande d'aide médicale à mourir, car elle ne peut plus demander ce service parce que sa santé s'est améliorée. Donc, elle doit attendre pour mourir de sa belle mort sans aucune aide. La vie des fois nous réserve quelques surprises, coups de théâtre qui nous fait revoir notre avenir avec un nouveau regard. MON COUP DE CŒUR vient de la sincérité, son honnêteté avec lesquelles, Sarah Desrosiers nous partage un récit intimiste très touchant, sur un sujet très difficile, qui peut provoquer un malaise à certains êtres humains, c'est au sujet de la mort. Et particulièrement, sur ces révélations sur une santé qui se détériore, l'acharnement thérapeutique, de se faire infantiliser, d'être dans un système de santé lourd, la fin d'une vie, l'aide médicale à mourir, la maladie, la mort naturelle, la famille et surtout la personne que la santé se détériore petit à petit ou bien à grand pas qui amène le lecteur à réfléchir tout au long de la lecture de ce récit. Un roman touchant qui m'a conquise et à Sarah Desrosiers, je lui dis MERCI d'avoir osé écrire sur ce moment de votre vie, vous pouvez marcher la tête haute, je vous admire. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/sa-belle-mort-sarah-desrosiers-editions-hamac-productions-somme-toute-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥ Ce n’est pas le premier roman de Richard Gougeon que je lis, et ce n’est pas le premier coup de cœur non plus. Quand j’ai un livre de cet auteur dans les mains, je sais à l’avance que je vais passer un excellent moment de lecture et ce fut le cas. Nous sommes en 1832, en pleine épidémie du choléra que l’on appelait également ‘’la peste bleue’’, la raison de ce surnom, c’est la teinte bleutée que les malades avaient à leurs morts. Antoine, qui est étudiant en médecine, seconde son oncle médecin à son laboratoire pour trouver un remède pouvant faire cesser cette épidémie. Avec la pandémie de la Covid qui nous a frappés, on peut facilement imaginer qu’elle catastrophe ça été à l’époque. Montréal est durement frappé, avant même que Saint-Césaire voit apparaître ces premières victimes, mais déjà le docteur Chapdelaine et Antoine en ont grandement entendu parler, déjà les premiers remèdes sont testés. Antoine qui doit quitter pour aller aux obsèques de sa mère, victime du choléra, voit la désolation dans la ville. Et puis il y a les amours, la belle Angélique qui ne voit plus son amoureux comme elle le voudrait, se sent bien seule, même si elle est courtisé par plus d’un. Et puis toutes ces rumeurs que l’Irlandais Patrick Dunnagan serait celui qui aurait ramené le choléra en arrivant des vieux pays. Je ne peux pas ne pas parler du cher curé Delisle, comme dans bien des romans de cette époque, il a bien su me faire enrager avec sa façon d’agir et de parler. En bref, une belle histoire, où on avance sans trop savoir ce qui va arriver à Antoine et à Angélique, même si on espère fortement que ces deux-là vont se retrouver, et que les soupirants s’éloigneront. La plume de Richard Gougeon est tout simplement magique pour nous faire imaginer les décors, les paysages et surtout les personnages. Tout en nous racontant une super belle histoire, on apprend beaucoup du point de vue historique de ces années, comme sur le choléra, pandémie qui aura tué beaucoup de gens. He oui, vous avez deviné, c’est un coup de cœur, et je vous le recommande vraiment du fond du cœur ! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/les-amants-du-moulin-fleuri-richard-gougeon-les-editeurs-reunis-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : Ce roman est un pur délice à lire. Malgré le nombre de pages, ce ne fut pas très long pour le lire, parce que c’était impossible à mettre de côté, une fois commencé. Une belle histoire sur 2 générations de femmes, des secrets enfouis et découverts, qui changeront à jamais la vie de plusieurs personnes. Dans les années 80, Elise, 28 ans, tombe enceinte de son meilleur ami. Mais Antoine va fuir le pays en la laissant en plan, dans le contexte d’un village aux mœurs assez rigides, celle-ci va épouser Lucien en lui laissant croire qu’il est le père du bébé. Elle aura plus tard, une autre fille Julie. Christa, l'aînée, malentendante et épileptique, va quitter en amenant sa sœur Julie de 10 ans sa cadette, elles vont fuir parents et village pour se retrouver à Berlin, et surtout tenter retrouver le chemin du bonheur. C’est l’histoire de ces 3 femmes que nous allons suivre, Élise, Christa et Julie. À travers les travers de la vie, l’adversité, les secrets et les non-dits. La plume de l’auteure est fluide, imagée, j’ai aimé découvrir Berlin à travers les yeux des jeunes femmes, et un Berlin attirant. Quand chacune doit vivre avec les secrets, leurs façons d’y réagir, l’auteure nous tient captive, parce qu’à ce moment-là, on veut aller jusqu’au bout et on veut savoir. Des personnages qui viennent nous chercher, auxquelles on s’attache très solidement. L’auteure survole également les handicaps, les maladies également, mais c’est fait avec douceur et sans façon dramatique, ce qui fait que le roman reste léger et superbe à lire. Une vie montée sur des gros secrets pourrait risquer de s’effondrer, mais l’auteure a bien su, équilibrer le tout pour nous offrir un roman poignant, émouvant, avec quelques petites touches d’humour. Une lecture que je vous recommande sans aucune hésitation. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/les-secrets-de-nos-coeurs-silencieux-isabelle-aeschlimann-editions-nouveaux-auteurs-via-interforum-canada-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Carole : Maude débute officiellement sa carrière d’enseignante en éducation physique. Lors des présentations du début d’année, elle apprend qu’elle est en charge d’une équipe de cheerleading. On lui avait pourtant dit qu’elle serait responsable du club de vélos de montagne. Adepte elle-même de ce sport, elle cherche à rétablir les faits. Elle apprend que c’est son collègue de travail Manuel, qui a hérité de cette tâche. Donc, la coopération s’annonce fragile entre Maude et Manuel, mais une entente est souhaitable. Heureusement, pour adoucir l’atmosphère, Francis, le conseiller en orientation, va tomber sous le charme de Maude et tenter de la séduire, il y aura de la compétition, car Dimitri n'a pas dit son dernier mot. Maude, qui voulait passer inaperçue, attire déjà beaucoup l'attention. Les maladresses s'additionnent et les mensonges se multiplient. Tous veulent l'aider en commençant par sa mère qui veut lui trouver un chum. Ce roman est très agréable à lire, dès les premières pages, il nous colle un sourire au visage. Bien que ce soit un chick-lit, on y trouve en mystère concernant la légende qui circule entourant le cimetière. L'auteure a une belle plume, elle ne va pas dans l'exagération des gaffes qui souvent se rattache à ce style littéraire. C'est une lecture relaxante que je vous recommande fortement. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/chicanes-de-coachs-martine-labonte-chartrand-les-editeurs-reunis-par-carole-emery.html

Le commentaire de Lynda : Ce titre termine une trilogie, je n’ai malheureusement pas eu le plaisir de lire les 2 autres tomes, mais je n’ai quand même eu aucun problème pour lire ce tome, qui se lit comme un roman seul. On retrouve Linda qui dirige un orphelinat à Otaki, elle y vit avec sa fille Aroha, qui vit très heureuse, jusqu’à cette journée où un drame surgit. Dans ce troisième tome, il y a plusieurs personnages autour desquels se tissent l’histoire, bien sûr, Aroha qui se croit un peu frappée par une malédiction, en fait, qui serait que tout le monde qu’elle aime finisse par la quitter. Pour son bien, sa mère, Linda, décide de l’envoyer chez sa sœur Carol, qui vit sur une ferme où elle élève des moutons. Linda fera la connaissance de ses cousins, Robin qui ne pense qu’au théâtre et March une vraie boute-en-train qu’il fait bon connaître, elle apporte une certaine légèreté qui est bienvenue dans ce long roman. Je crois que je me suis plus attachée à March, une jeune femme qui sait ce qu’elle veut et qui ne recule devant rien. Je l’ai aimée dès le début. On parle beaucoup également des Maoris, on apprend leur façon de vivre, leurs coutumes, et c’est un des côtés que j’ai trouvé très intéressant. C’est un roman au côté historique très développé, on sait reconnaître quand un ou une auteure a fait un travail de documentation énorme. Tout ce qui concerne la colonisation de ces îles est très prenant, et surtout très instructif, j’ai encore une fois eu la chance d’apprendre plein de choses. Sarah Lark, a un faible pour tout ce qui est historique et elle le démontre très bien dans ce roman. Une lecture que je vous recommande si vous aimez la saga familiale historique. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/sous-la-montagne-de-feu-sarah-lark-editions-de-l-archipel-via-interforum-canada-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Martine : Adolphe a passé six mois en prison à Bordeaux, à Montréal. Et suite à son passage derrière les barreaux, il a décidé de livrer son témoignage de la vie en dedans, que se passe-t-il derrière les barreaux, sous les verrous ? Adolphe Nantel est né à Saint-Jérôme en 1886, il devient orphelin de père à l’âge de 12 ans, ou il lâche l’école, pour pratiquer plusieurs métiers différents. Le jeune homme aime vivre à l’excès, puisqu'il a découvert les plaisirs de l’alcool avant d’avoir dix ans. Il souffre de toutes les multiples dépendances : jeux de hasard, tabac, opium et morphine, ce qui lui complique l'existence. À 21 ans, il part vers l'Alberta, il veut y faire du journalisme. Il se marie avec l’institutrice de son village et vit là quelques années, avant de revenir à Montréal, en 1913, pour travailler comme chroniqueur judiciaire au Devoir. Le prisonnier Adolphe Nantel est un journaliste, il se fait arrêter pour vagabondage et reçoit un verdict de faire six mois de prison, sous le numéro d'écrou 8540. La crise économique de 1929 et son mauvais caractère, lui, a fait perdre son emploi de journaliste à Adolphe Nantel. C'est à ce moment que sa descente aux enfers commençait au début de 1930, il laisse sa femme se débrouiller avec onze enfants, dont seulement quatre survivront jusqu’à l’âge adulte. Devenu errant mis à la rue, il deviendra de plus en plus édenté, il est accro à l'alcool et aux drogues, c'est son séjour en taule, qu'il fera sa cure de désintoxication. Ses moments de sa vie, lui auront permis de mieux se connaître personnellement et d'apprécier la vie qu'il a, puisqu'il sait ce que c'est d'être malheureux. En mai 1932, lors de sa sortie de prison, il décide de rédiger des chroniques sur son séjour qu'il vient de terminer derrière les barreaux. Le journaliste, Adolphe Nantel ouvre une fenêtre sur le monde carcéral de cette époque et offre sa voix, à des individus marginalisés, démunis habituellement ignorés. Il relate toutes les conditions parfois difficiles derrière les murs que l'humanité se dégageant de tous ces écosystèmes particuliers mêlant détenus et gardiens. Son récit n'a pas eu le prestige de se faire encenser, mais il est connu aujourd'hui, grâce aux articles de journaux de l'époque où Nantel a pu laisser une trace indélébile de ce qu'il a vécu incarcéré à Bordeaux. C'est dans le journal Le miroir et d'autres journaux de l'extrême-droite, sous le pseudonyme de Gabadi, qu'il signera des chroniques judiciaires. Ce fut l'époque où il a été reconnu partout au sein du palais de justice de Montréal, il était comme une sorte de poète des corridors, jusqu'à 1954, lorsqu'il est décédé. Une biographie intéressante qui m'a permis de découvrir une personne importante de l'histoire du monde journalistique et du monde de la justice à Montréal. C'est un récit à lire et à offrir, car je pense que plusieurs personnes, même des Montréalais, ne connaissent pas cette biographie de ce journalisme qu'il a publié dans Le Devoir. Je vous invite à lire ce récit biographique d'un journaliste du Québec. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/prisonnier-a-bordeaux-recit-d-adolphe-nantel-dominique-nantel-bergeron-editions-septentrion-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Martine : Dans ce roman, on nous présente une adolescente qui est introvertie et qui est une victime de harcèlement au sein de son milieu scolaire. Sarah, cette adolescente qui est orpheline, vivant dans un endroit perdu dans des recoins du Texas. On est en 1963, Sarah est adoptée, mais elle porte en elle, le désir de savoir qui sont, ses parents géniteurs. C'est difficile, car elle ne sait rien de son passé, on ne lui en a jamais parlé. Elle cherche et enquête sur ses origines, qui pourront lui répondre à toutes les questions qu'elle a ? Qui peut éclaircir son quotidien afin qu'elle sache et comprenne qui elle est ? Sarah est une vraie adolescente de son époque, elle tripe sur Elvis Presley, au-delà de ce qu'elle vit personnellement à son école et le fait qu'elle est timide, elle adore passer du temps en promenade dans le désert et elle sait créer des relations avec les petites bêtes qui y habitent. Jusqu'au jour où, elle va découvrir un homme qui semble perdu dans le désert, un amnésique qui ne sait pas où il est et qui il est alors elle l'appelle Duke. Sarah veut que son père adoptif accueille l'étranger dans leur maison, puisqu'il est seul et perdu. Elle le considère comme un frère, mais suite à son arrivée, plusieurs événements mystérieux vont survenir, ce sont des choses étranges et fantastiques, même. C'est une mise en place qui donne envie de poursuivre afin de savoir ce qui va leur arriver, ce qui créait un désir de poursuivre l'aventure. Un récit intelligent et intéressant pour les jeunes qui peut être lu par de jeunes adultes et des adultes puisqu'ils allient bien plusieurs genres de roman : québécois, jeunesse, réaliste, psychologique, suspense, fantastique, aventure, initiatique, historique, imaginaire jusqu'à retrouver de la science-fiction. Vous comprenez mieux, comment ce récit peut plaire à différents lecteurs. C'est que j'ai passé un bon moment avec les personnages et revenir dans l'époque des années 60 qui est la décennie de ma naissance. Voilà les multiples raisons pour lesquelles je veux lire la suite, le prochain tome. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/origines-t1-l-inconnu-du-desert-patrick-couture-editions-fides-groupe-fides-par-martine-levesque.html

Le commentaire de Lynda : ♥ Coup de coeur ♥ Un tout petit livre, mais un gros coup de cœur. Quelques nouvelles sur des manifestations que l’on peut qualifier d’étranges mettant en scène des personnages innus. Les nouvelles sont courtes, donc tout se lit très rapidement, trop rapidement, alors j’ai relu une deuxième fois pour bien m’inspirer de ces légendes. J’ai beaucoup aimé l’histoire de la dame qui se promène à la nuit tombée, une vieille dame que l’on surnomme ‘’La Kukum’’ qui la mène à un certain endroit, et la phrase qu’une personne lui a dit : ‘’viens ici que je puisse donner tes larmes aux étoiles’’ n’est-ce pas tellement beau cette phrase? Et puis celle-là, où des morceaux d’animaux sont ramassés par un petit garçon, entre autres un cœur de perdrix... Pour finalement, avec sa mère et son oncle, faire une des plus belles rencontres dans les bois, un arbre, mais pas n’importe lequel. On y parle de plusieurs choses, comme ces enfants enlevés par des blancs, la prise des territoires, oui des sujets que nous avons déjà lu ou entendus, mais tellement bien écrit par cette auteure. Je vous recommande, un petit livre qui fait du bien au cœur ! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/kanatuut-la-chasseresse-natasha-kanape-fontaine-editions-stanke-groupe-quebecor-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : Un roman léger qui se lit très rapidement. Cette histoire, c’est l’histoire d'Ève que l’on va suivre à partir de son enfance, jusqu’à l’âge jeune adulte. C’est donc dire, que l’on passe avec elle l’école primaire et secondaire, jusqu’à ce qu’elle déménage à Montréal pour ses études universitaires. On commence donc quand Ève est pré-adolescente, son quotidien à l’école, avec ses amies et ceux qui ne sont pas vraiment ses amis. On passe par toutes les étapes, les premiers émois de l’amour, comme avec Simon. En fait, c’est la vie normale d’une jeune adolescente, quoi. Par contre, je n’ai vraiment pas aimé sa mère, et je n’ai pas non plus aimé certains passages, que je ne trouvais pas nécessaires, comme l’histoire du tampon...Humm, il me semble que cela aurait pu être différent. Et puis toute l’histoire sur les attouchements sexuels, que les parents ne prennent vraiment pas au sérieux. En bref, certaines petites choses font que je suis un peu mitigée face à cette lecture. J’ai aimé l’humour, j’ai aimé la façon que le roman est construite, un peu comme un journal, j’ai aimé voir évoluer Ève, les amies également. On grandie avec elle à travers le roman. Si j’enlève les quelques points qui m’ont dérangé, et bien, je dirais que c’est une bonne lecture, on s’attache à Ève au fil des pages, et je dirais même que j’aimerais bien la retrouver soit dans une suite, soit dans un autre roman. Jeanne Charlebois nous offre un bon roman jeune adulte, une belle écriture, certains passages auraient pu être évité et d’autres beaucoup plus approfondi, mais comme je disais au fond, je suis contente de l’avoir lu ! https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/jouer-a-la-cachette-jeanne-charlebois-editions-hurtubise-par-lynda-massicotte.html

Le commentaire de Lynda : Cette lecture est la retranscription d’un spectacle qu’a donné l’auteur Adib Alkhalidey. Je suis bien consciente que ce n’est pas tout à fait pareil de lire que d’assister à un spectacle live. Mais j’ai beaucoup aimé, qu’on le veuille ou non ça nous fait réfléchir, tout en riant un bon coup. Dans ce recueil, l’auteur s’adresse à nous et c’est presque une déclaration d’amour qu’il nous fait nous, du Québec. En fait Adib, désire plus que tout appartenir au Québec. Dans ce petit nombre de pages, il nous relate son chemin, il nous parle de son père, de sa mère, de sa femme également, on apprend à les connaître à travers les mots de l’humoriste. En bref une petite lecture qui se fait très rapidement, mais qui au fond de nous, fait un bien fou. Je n’ai pas vu le spectacle, mais une chose est certaine, cette lecture me donne le goût d’y assister. https://lesmilleetunlivreslm.over-blog.com/2024/01/quebecois-tabarnak-adib-alkhalidey-editions-stanke-groupe-quebecor-par-lynda-massicotte.html